dimanche 22 mars 2015

2014_12_17 Audience à la chambre d'appel pôle 2 chambre 9


2014_12_17 Audience à la chambre d'appel pôle 2 chambre9

Me revoici au TGI de Paris, pour mon audience à la chambre d'appel pôle 2 chambre 2.
Je rappelle l'affaire : un voyou indic de police m'a cassé la figure le 1er août 2011. Deux fractures de la mâchoire, une fracture du plancher de l'orbite puis les flics sont venus le chercher discrètement juste après l'agression pour lui dire de porter plainte contre moi ! Je lui aurais donné une gifle, puis il se serait livré aux agents. En fait ils sont venus le chercher dès que j'ai appelé le 17.
Une histoire invraisemblable inventée par les deux agents de la BAC, ne cherchez pas à comprendre, nous sommes en France décivilisée.
L'histoire n'a pas besoin d'être vraisemblable, la police corrompue sait que des magistrats pourris me condamneront pour avoir été frappé. Et plus une histoire est bizarre, moins on a de chance d'être cru.
Parce que nous sommes en France décivilisée et que je suis détesté et craint par cette flicaille et magistraille pourris. Je suis détesté parce que je déénonce et décrit depuis 9 ans la pourriture omniprésente dans nos institutions : élus, policiers, tribunaux, c'est à dire ce qu'il y avait de plus respectable lorsque j'étais jeune et naïf.

Ainsi, non seulement j'ai des séquelles à vie (perte sensibilité joue droite), mais je serais condamné en plus à payer une amende de 390 euros pour avoir donné une gifle que je n'ai jamais donnée.
Parce que nous sommes en France décivilisée.
Ce qu'il s'est passé, en fait, c'est que j'avais déjà porté plainte contre ce voyou que les flics s'obstinaient à ne pas reconnaître. C'est parce que j'ai essayé de le prendre en photo pour obliger ces flics à l'identifier que cet indic m'a cassé la figure. Les agents de la Brigade d'Appui aux Criminels sont venus rattraper son excès de zèle. Un vrai travail de flic de la République française d'aujourd'hui.

Au fait, pourquoi j'avais déjà porté plainte contre cet indic, et comment je sais que ce type est contrôlé et utilisé par les flics ? Parce que ce jeune homme de 25 ans s'est posté avec toujours le même copain devant la porte de mon immeuble et que chaque fois que je rentrais seul, ils criaient "le blogue, le blogue, ça va péter !!" Ceci pendant un mois jusqu'à ce que je porte plainte. Que ces inconnus parlent de blogue, c'est pour le moins curieux. Que ces individus connus dans le quartier pour être des petits dealers se contentent de stationner devant la porte de mon immeuble sans rien faire d'autre que d'attendre mon passage, cela ressemble à une mission.
Que l'idée de cette mission ait germée dans l'esprit du préfet de police de l'époque, Michel Gaudin, cela prouve que mon blogue dérange vraiment beaucoup. Il suffit de le parcourir pour comprendre pourquoi.
Comment je sais que Michel Gaudin est l'instigateur de cette manigance ? Parce que le préfet de police de Paris et le Conseil de Paris sont comme cul et chemise. Le préfet de police assiste aux réunions du Conseil de Paris depuis Napoléon, qui se méfiait des parisiens. Des sans culottes de 1789 puis des culottés comme moi au XXIème siècle. De plus, le 15 mars 2011, lors du précédent coup monté des flics, ce très cher préfet s'est déplacé à 4 heure du matin pour dire aux flics de ne pas me relâcher mais plutôt de m'envoyer à l'Infirmerie Psychiatrique de la Préfecture de Police de Paris.

Nous voici donc en appel.
La greffière appelle chaque affaire, immédiatement suivi du constat "non présent". Effectivement, je ne voyais que deux prévenus dans la salle, plus la nuée habituelle d'avocats en blouse noirâtre et jabot blanc ridicule.
Lorsqu'arrive mon tour, la greffière me demande si j'ai un avocat, il y en aurait encore en stock à "la permanence". Il y a 23 000 avocats au barreau de Paris, je ne sais pas trop combien de délinquants sont nécessaires pour les faire vivre. J'accepte l'avocat de passage.
Une fois toutes les affaires appelées, le tribunal se retire pour délibérer. Il ne reste plus personne, je suis une fois de plus seul dans une salle bondée de non présents.

De retour sur l'estrade, le personnel judiciaire, présidente, greffière et le troisième inévitable acolyte semblent nerveux. Pourquoi les tribunaux sont-ils tricéphales, même lorsque souvent deux somnolent pour un qui travaille ? Tous ne somnolent pas, certains s'occupent comme ils peuvent, comme ce magistrat d'Angoulême qui se masturbe en pleine audience, ou ce magistrat de la cour d'assises qui reluque avec convoitise une pendule Empire.
C'est parce que les magistrats se prennent pour des dieux, ils se la jouent façon trinité.
Bref, on me demande à deux reprises si je maintiens ma demande d'appel. La présidente prend un air menaçant pour préciser que le parquet (une de mes vieilles relations) a lui aussi fait appel et refuse de voir l'amende de 390 euros diminuer. J'insiste. J'entends alors parler de possible prescription, une avocate arrive et prend mon dossier.

Hors de la salle, elle s'attelle à la rédaction de la possible prescription devenue indispensable pour sauver la réputation de la 12ème chambre correctionnelle plutôt que de la condamner. Je lui demande de pouvoir lire le faux rapport de police et y découvre les noms des agents de la BAC (Brigade d'Appui aux Criminels) : GPX Julien Courbet et Gérard Marceau, ayant pour hiérarchie le commissaire divisionnaire Pascal Ramon.
Je lui fais remarquer que depuis l'agression j'ai des séquelles à vie, j'ai perdu la sensibilité de la joue droite : article 222-9 code pénal : 10 ans de prison. Elle me demande pourquoi je n'ai pas demandé des indemnités.
- et comment il aurait fait pour me payer ? En allant chercher (au commissariat) plus de drogue à vendre ?
Je lui fais remarquer que ce sont les commanditaires qui doivent payer, ce que refuse d'admettre la justicerie, qui préfère prescrire.

Elle me dit en souriant qu'elle "pense comme moi".
Finalement mon procès a lieu, elle obtient la prescription : le jugement du 13 décembre 2014 a eu lieu plus de deux ans après la clôture de "l'enquête" policière. Elle me dit "vous allez trouver cela frustrant, mais c'est la prescription qui est retenue !"
Bravo, elle pense vraiment comme moi, j'ajoute, comme tous les français au courant de mes affaires ! Il ne me reste plus qu'à retrouver ce Mohamed Ali Mahmoudi pour lui apprendre qu'il n'aurait jamais dû être condamné au port d'un bracelet électronique pendant un mois.
Je remercie l'avocate et lui demande son nom : Me Cécile Bernaille, 80 rue du Bac, 75007 PARIS.

La présidente du tribunal annonce que le délibéré aura lieu le 21 janvier 2015.
- c'est le jour de mon opération d'un cancer du foie, je ne serai pas là
- votre avocate vous informera, vous recevrez ce délibéré par la poste.

Aujourd'hui 17 mars 2015 (St Patrice), je suis débarrassé du cancer mais pas de nouvelles de la justicerie.
Une lettre à l'avocate s'impose.

oooooOooooo

De :
Patrice Hénin
29 rue des Meuniers 75012 Paris

à :
Me Cécile Bernaille
80 rue du Bac
75007 PARIS

Paris, le 22 mars 2015

Chère Maître,

Je n'ai toujours pas reçu la "grosse" du jugement en appel du tribunal Pôle 2 chambre 2. Le délibéré a eu lieu le 21 janvier 2015, prescription attendue.
Mes déplacements me sont assez pénibles, je vous saurai gré de bien vouloir me faire parvenir ce délibéré et son dossier comprenant le rapport des policiers Julien Courbet et Gérard Marceau.
Ou sinon, de m'expliquer comment me procurer ces documents.

Par ailleurs, le parquet est toujours prévenant avec moi et je suis donc de nouveau prévenu. La 17ème chambre civile a renvoyée une nouvelle affaire au 6 octobre 2015. Je suis accusé, et coupable, d'avoir enregistré et publié une bande sonore d'une juge des libertés et peines. Ma défense est que pour dénoncer des jugements iniques et délirants, incroyables, je suis bien obligé de les enregistrer, d'autant plus que les médias pratiquent tous l'omerta dès qu'il s'agit de ma personne.
Pourriez-vous assurer ma défense pour l'audience du 6 octobre 2015 ? Et quels sont vos honoraires ?

Au cas où vous ne voudriez pas assurer ma défense, j'ai une sœur avocate mais devenue américaine et attorney :
Catherine R. Henin-Clark, P.A.
Board Certified in Immigration and Nationality Law
1151 N. Orange Ave., #200
Winter Park, Florida 32789
États-Unis

Elle a demandé sa réinscription après omission au barreau de Paris, mais il lui manque un avocat qui se déclare en charge de ses courriers pour lui transmettre. Elle fait partie des personnes de plus en plus nombreuses à être révoltée par l'accumulation de persécutions étatiques et ne peut être corrompue ni subir de pressions puisqu'elle exerce en Floride dans son propre cabinet.

Merci de me répondre.
Veuillez agréer, chère maître, l'expression de mes sentiments distingués.

Patrice Hénin

oooooOooooo





vendredi 6 mars 2015

Arrêtez de me juger sans avocat, SVP



Arrêtez de me juger sans avocat, SVP

Ce vendredi 20 février 2015, je me suis rendu à ma convocation de la 17ème chambre civile du TGI de Paris.
Je m'attendais à une nuée de journalistes venus témoigner du fait que l'on arrive maintenant à m'intenter un procès pour une RÉELLE  infraction à la loi et non plus avec des faux.
C'est historique : enfin un premier procès pour lequel je suis enfin coupable !
J'avais effectivement enregistré un magistrat, la juge des libertés et peines Emilie Thubin en charge de me faire exécuter mes obligations du 4ème procès, celui de rébellion à agent. Et publié la bande son. C'est interdit.

On veut me faire payer 4 500 euros pour ce fait, loi du 29 juillet 1881, article 38 ter.
Arrivé à 13H30, je passe en dernier vers 17H. Pendant toute l'après-midi, une bande d'avocats en blouse noirâtre et jabot blanc ridicule se succèdent pour défendre ou prendre note des délibérations antérieures.
La présidente semblait de bonne humeur, plaisantais parfois.

Trois prévenus présents seulement sont appelés à la barre. Vers 16H30, suspension de séance.
Je demande au gendarme resté seul dans la salle : "mais ils m'ont oublié ?!"
- non, c'est une suspension, ça va reprendre.
- OK, je vais aux toilettes.
Je le gratifie de ma carte de visite "vous y trouverez pas mal d'accusations documentées sur la corruption dans les tribunaux".

De retour, la cour réapparaît, le gendarme me demande de me lever. Le gendarme revient discrètement déposer ma carte à côté de moi. Seul contre tous.

À la barre, on me demande mon nom, mon lieu de naissance : "Dakar, Afrique Occidentale française"
- au Sénégal

- le Sénégal a été inventé 11 ans après

- mmmmoui, c'est au Sénégal, maintenant

On me récite mes droits "vous pouvez garder le silence, répondre aux questions… Désirez-vous un avocat ?"
- oui, c'est la moindre des choses
- vous n'avez pas fait la demande
- on ne m'a pas envoyé de formulaire ni d'indications, juste une convocation par huissier
- vous insistez pour avoir un avocat ?
- oui
- combien gagnez-vous ?
- 970 euros de retraite française et 76 dollars de retraite américaine
- vous devez faire une demande d'aide juridictionnelle, vous y avez certainement droit
- je sais, j'en ait déjà fait plusieurs pour différent procès iniques, l'aide m'a toujours été refusée ou ignorée alors que j'y avais droit...

Les visages se crispent, la présidente n'a plus envie de plaisanter. La procureure se lance alors dans des menaces d'être jugé si je ne fais pas la demande d'aide juridictionnelle avant la date relais.
- c'est quoi une date relais ?
- la prescription étant courte, il faut reconduire le délai de prescription.

Je pensais à part moi que les prescriptions sont élastiques en justicerie, tout comme l'espace-temps en relativité générale. Encore un truc bidon, cette histoire de prescription, plus utile pour absoudre les criminels et leur donner le temps d'être blanchis automatiquement.
Une fois blanchis, hors d'atteinte, le criminel peut même raconter ses exploits dans un livre qui sera best-seller, tant qu'à faire.
Que l'on pense aux velléités du plus petit président de la République qui voulait créer des délais de prescription pour les infractions financières et vous aurez compris un peu mieux comment la justicerie fonctionne et pour qui.

Le greffier déchire un bout de papier et griffonne la date du renvoi dessus, me le donne.
- vous n'avez pas quelque chose de plus sérieux, de plus officiel, que ce bout de papier déchiré comme convocation ?
- il n'y a pas de convocation écrite…
- je sais, parce que c'est un renvoi contradictoire, ce qui n'explique rien, d'ailleurs. On m'a déjà fait le coup en 2007, renvoi contradictoire de mon premier procès au 7 septembre 2007 pour apprendre le 7 que j'avais été jugé le 5 (sans avocats). On m'avait bien conseillé comme vous de bien noter la date parce qu'il n'y aurait pas de convocation écrite. Ce que j'ai fait, bien évidemment. C'est pour cela que je demande une note écrite avec nom, ou un tampon de votre tribunal. Au cas où.

On ne répond pas, je sors et rentre chez moi avec le "précieux" papier déchiré :



Beaucoup de justiceries ne pourraient s'exécuter si un public nombreux venait y assister.
Ceux qui veulent venir m'applaudir le 6 octobre 2015 à 13H30 au TGI de Paris, 17ème chambre civile, peuvent m'envoyer un courriel à patrice.henin@gmail.com
Pas pour me soutenir puisque je suis coupable, pour une fois. Mais pour jouir du spectacle de ma plaidoirie, de mon cru.

J'avais invité par téléphone et courriel madame Dominique Simonnot, journaliste "spécialiste" des procès véreux au Canard Enchaîné à venir assister à cette audience.



Elle n'est pas venue.

J'ai du travail hormis la rédaction de cette future plaidoirie : remplir et envoyer un dossier de demande d'aide juridictionnelle, non pas pour l'obtenir, mais pour prouver que l'on me la refuse systématiquement ; écrire une lettre recommandée avec accusé de réception au tribunal pour leur signifier que j'ai bien pris note de la date de renvoi au 6 octobre 2015. Que le tribunal réponde ou pas, si je suis jugé avant, j'aurais une trace de la date indiquée.
Porter plainte contre madame Dominique Simonnot du Canard Enchaîné et aussi, tant qu'à faire, contre Edwy Plenel et François Bonnet de Médiapart, que j'ai interpelé plusieurs fois depuis 2008.
Ces gens là se disent représentatifs du journalisme indépendant, sauf lorsqu'il s'agit du cas Patrice Hénin : il est crucial de les démasquer, leur silence permet tous les crimes en justicerie.

Continuer mon blogue…


mardi 3 mars 2015

A l'encre de tes yeux, je t'écris adieu





Je suis tombé amoureux d'une fille de 54 ans à l'automne 2013. Les spectateurs de cet idylle naissant étaient attendris et ne doutaient pas d'une issue heureuse.
Des yeux bleus ou verts ou gris, bref, changeants ; un sourire et une jovialité d'enfant.

Mais voilà, dès la première danse, j'ai perdu mon souffle au bout de quelques tours.
Trahi par l'emphysème.
Elle était infirmière, elle a dû penser en professionnelle que j'étais irrécupérable, irrévocablement condamné à la déchéance. Moi, je ne le savais qu'en théorie, il me fallait encore le réaliser.
Bien comprendre que c'était un peu plus d'un amour qui m'était refusé, mais une interdiction d'aimer qui que ce soit à l'avenir, pour défaut de souffle.

Je savais que l'avenir me promettait de quitter petit à petit mes activités physiques jusqu'au jour où je serais totalement grabataire.
Au début de ces longues années de perte progressive d'autonomie, on commence par éviter les rues pentues, aux arrêts trop fréquents pour reprendre mon souffle. Puis les escaliers, donc on prend le bus plutôt que le métro. Pour s'apercevoir que l'on ne peut plus courir attraper le bus même à moins de cinq mètres de la porte du bus.
Je n'avais pas eu l'occasion de danser depuis des années, l'emphysème m'a envoyé faire tapisserie en deux trois tours de piste.

Mais ce n'était pas une perte d'activité comme les autres. Les pas de cette danse étaient les premiers vers un bonheur qui m'envahissait déjà et qui me sublimait. Je n'avais pas éprouvé ça depuis une bonne quinzaine d'années.
Mais la piste de danse s'est transformée en ring où la maladie me renvoie brusquement dans les cordes, hors de souffle. Un bonheur mort-né, de mort subite, hors de portée, interdit, et pour toujours.

Un emphysème qui étouffe aussi le cœur, ça, je ne l'aurais jamais imaginé, il me fallait le vivre en quelques tours.

En plus, je ne le savais pas, mais elle avait perdu son mari deux ans plus tôt d'un cancer du poumon. C'est un peu comme si j'apparaissais dans sa vie, sans le savoir, pour rééditer la pire de ses souffrances en disant "t'es infirmière, super, ça m'arrange ! Pour toi, ce n'est que la routine, hein !"

Elle a pris la décision lucide.
Je savais que son anniversaire était dans les premiers jours de décembre. Comme elle ne voulait pas que je le lui fête, elle ne m'a pas donné la date. Alors j'ai rusé en lui offrant une boite de chocolat "de l'Avent" avec ce texte : "Présent qui compte, pour un anniversaire".

Puis, pendant toute l'année 2014, elle a refusé de me dire bonjour ni même de me regarder. Elle est directrice de la maison de retraite et de son restaurant Émeraude où j'avais pris mes habitudes depuis deux ans. Au bout de 2-3 mois, j'étais guéri, plus du tout amoureux. Et parfaitement conscient que je faisais partie des morts vivants, interdit d'aimer. Juste un tiers de respiration encore autorisé. Respirer sans espérer ni rêver de quoi que ce soit.

Il s'en est passé des choses pendant cette année. L'apparition d'un cancer du foie par-dessus mon emphysème. Une raison supplémentaire pour que cela ne marche vraiment plus avec les filles.

Beaucoup plus tard, un animateur est venu organiser des karaokés lors de repas dits "améliorés" dans ce restaurant. Je me suis fait applaudir avec "Formidable" de Stromae. J'y ai pris goût, j'ai préparé "The road to hell" de Chris Rea, "My way" de Franck Sinatra et "à l'encre de tes yeux" de Francis Cabrel.

Mais j'ai changé quelques mots de ce dernier morceau consacré au renoncement d'aimer pour raison de double adultère. C'est devenu dans mon pastiche une décision d'un renoncement d'aimer pour double souffrance. Plus personnel.

Voilà (les paroles originales remplacées sont entre parenthèses) :

Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Pour moi c'est mieux, de rester seul
(Puisqu'on est fou, puisqu'on est seul)
C'est bien moins douloureux (Puisqu'ils sont si nombreux)
Même la raison parle à nous deux (Même la morale parle pour eux)

J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu t'écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.

Je ne veux pas te faire partager la peine (Je n'avais pas vu que tu portais des chaines)
À trop vouloir te regarder
J'en oubliais la mienne
Et rêvais de caresses et de volupté (On rêvait de Venise et de libertés)

J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu t'écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté.

Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève
Et si malgré ça, j'arrive à t'oublier

J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu t'écrire
Aura longtemps le parfum des regrets.

Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Pour moi c'est mieux, de rester seul (Puisqu'on est fou, puisqu'on est seul)
C'est bien moins douloureux (Puisqu'ils sont si nombreux)
Même la raison parle à nous deux (Même la morale parle pour eux)

J'aimerais quand même te dire
Tout ce que j'ai pu t'écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.