samedi 19 avril 2014

Réception chez le juge Émilie Thubin SPIP Paris le 14 avril 2014



Cour d'Appel de Paris
Tribunal de Grande Instance de Paris
12-14 rue Charles Fourier
75648 PARIS CEDEX 13
Cabinet de Emilie THUBIN,
Vice-présidente chargée de l'application
des peines
Tél. : 01 44 32 70 31
Fax : 01 44 32 72 88
HENIN Patrice
29 rue des Meniers
75012 Paris

CONVOCATION SURSIS AVEC MISE À L'EPREUVE
RAPPEL DES OBLIGATIONS

Monsieur,

Suite à votre condamnation en date du 17 octobre 2012 par la Cour d'appel de Paris, vous avez été condamné à une peine d'emprisonnement avec sursis et mise à l'épreuve.
En conséquence, vous êtes tenu de vous présenter le

Mardi 15 avril 2014 à 10H50
Service de l'application des peines de Paris
12-14 rue Charles Fourier
75013 PARIS
Métro Tolbiac / Place d'Italie

Afin que vous soient rappelées les obligations auxquelles vous êtes soumis, et vous soient données toutes indications utiles sur le déroulement de votre mise à l'épreuve.

Vous voudrez bien vous munir des justificatifs suivants :

Concernant votre activité professionnelle (contrat de travail, attestation d'inscription à un stage, attestation d'assedic, …)
            Vos trois dernières fiches de paie
            Votre attestation de sécurité sociale
            Tous documents concernant les soins que vous suivez
            Vos justificatifs des sommes dues aux parties civiles
            Vos justificatifs de paiement des pensions alimentaires
            Tous documents concernant vos charges (loyer, factures, …)
            Votre avis d'imposition ou de non-imposition pour l'année
            Tous documents justifiant de votre situation familiale
            Un justificatif de domicile ou d'hébergement
            Une pièce d'identité

Si vous ne vous présentez pas à cette convocation, sans excuse légitime, le sursis pourra être révoqué et vous serez incarcéré en établissement pénitentiaire.
Fait à Paris le 02 avril 2014
Le greffier [signature, tampon]
oooooOooooo

Je me suis rendu à cette convocation imprégné d'une sourde colère noire, parce que je retrouvais le chemin des convocations toutes aussi injustifiées des années 2008-2010.

Tous les laquais du système, depuis le portique anti-terroriste de l'entrée ("inutile de retirer la ceinture comme affiché") jusqu'à l'étage, tous souriants, prévenants, aimables.
Arrivé en avance, la juge me reçoit en avance.

La "magistrate" Émilie Thubin cherche à m'expliquer que je dois me rendre aux convocations, elle semble ne pas avoir apprécié mon report du 1er rendez-vous le 17 mars 2014.

Pour bien me persuader de venir aux convocations, elle répète 4 fois "vous avez 8 mois avec sursis… une épée de Damoclès… sinon vous ferez 8 mois… sinon le sursis est révoqué..."
- vous êtes un grand garçon…
En entendant ça, ma sourde colère s'exprime à haute voix :
- ce n'est pas à 64 ans que je vais me laisser traiter de "grand garçon", retirez "vous êtes un grand garçon" !!!
- non je ne retire pas.
- retirez "vous êtes un grand garçon" ! (4 fois moi aussi).

Quelques minutes plus tard, parce que je lui reproche de ne pas savoir lire le contenu de ma lettre concernant la raison pour laquelle je ne suis pas venu le 17 mars, la "magistrate" m'expulse de son bureau pour "que je me calme" dans la salle d'attente.

J'en aurais fait autant à sa place !
Je reprends donc la lecture du livret de l'écOOcivisme en attendant qu'elle reprenne ses esprits :

Donc, j'ai bien pris note, en bon vieillard mature, que je dois répondre aux convocations du SPIP (avec ses rues pentues à gravir), aux convocations d'un centre médico-psychologique (refus de psychiatrie de ma part, un semblant d'accord de sa part) et me préparer à donner 200 + 390 euros à l'agent David Gatty.
Curieusement, madame le "magistrat"  Émilie Thubin additionne la somme prévue lors du procès en correctionnelle avec celle imposée par la cour d'appel. La deuxième somme remplace en alourdissant celle du premier procès, ne s'additionne certainement pas à la précédente, mais bon, je me contente de mettre des guillemets au mot "magistrat". Je sais depuis longtemps que la justicerie française n'est qu'une mafia avide d'argent, affranchie de toute justice ou cohérence républicaine.
Les 2 000 euros rajoutés par la cour de cassation ne sont pas évoqués.
Un point à éclaircir avec la conseillère qui me reconvoquera bientôt, j'imagine.

La "magistrate" m'a parlé, tout en refusant de m'en donner copie, du rapport de carence du psychiatre Forissier, à qui la 23ème chambre correctionnelle avait réclamé ce rapport pour l'audience du 12 mai 2011 (http://patricehenin.blogspot.fr/2011/03/nieme-proces-pour-essayer-deffacer.html).

J'ai ainsi découvert que ce rapport est en fait un réquisitoire contre moi plutôt qu'un simple rapport d'absence à sa convocation pour une 2ème expertise. J'aurais été "mal poli", je ne sais pas trop, puisqu'il m'est interdit de lire, comme d'habitude, ce prodigieux document accablant.
Je rappelle que lorsque j'avais été conduit à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris dans la nuit du 15 au 16 mars 2011, le Dr Forissier n'avait pas voulu m'interner "… à cause de ma personnalité".
Mais que ne ferait-on pas pour garder sa place dans cet établissement moyenâgeux !

Mais pour l'audience du 12 mai 2011, la 23ème chambre correctionnelle lui a demandé de refaire sa copie.
Refaire sa copie sous les pressions, c'est courant partout où règne la corruption. La corruption qui achète tout, détruit tout sauf la machinerie à intérêts particuliers.
Ce deuxième rapport est celui d'un psychiatre qui accepte finalement de  renier toute valeur à la psychiatrie, son propre métier.
Cette deuxième copie est la preuve que la psychiatrie n'est plus une science médicale, mais un outil de répression à la soviet.
En oubliant son admiration pour ma résistance et en acceptant de renier sa première décision, en devenant mon ennemi, ce "docteur",  trahi son propre métier et lui-même.

Je me rappelle lui avoir dit, le 16 mars 2011 :
- cet établissement doit disparaître (l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police)
- mais c'est toute ma vie !!
- voilà une réflexion d'intérêt général !

Donc, pour sauver sa place, il détruit son honneur et celui de sa profession. Drôle de vie !
Il rejoint un monde qui ne lui fera jamais confiance, au vu de son premier réflexe spontané et normal qui était de me relâcher.
Il a aussi perdu ma confiance et de ceux qui restent "normaux".
Bref, il ne vaut plus rien, ce n'est plus un psychiatre, mais un outil du mal.

Je sais que des policiers qui ont participé à cette association de malfaiteurs (http://patricehenin.blogspot.fr/2014/04/plainte-juge-dinstruction-du-tgi-paris.html ), ceux qui ont rédigé les faux du 23 avril 2006 (http://patricehenin.blogspot.fr/2008/11/0056-rapport-de-police-feuillet-0-sur.html ) formée pour me détruire ont été mutés ailleurs que dans le XIIème, certainement pas tous avec une promotion.
Le but de ces mutations est de cacher ces corrompus aux yeux de la population qui peu à peu, au fil des années, commence à  apprendre ce qu'il se passe. C'est aussi pour éviter que des policiers me prennent en sympathie, ce qui est déjà arrivé.

Ce point est à méditer pour ceux qui hésitent à me soutenir : il y a plus à perdre qu'à gagner en choisissant le camp de la corruption. On échappe provisoirement aux pressions, mais on finit toujours par le payer.

Je sors de cette convocation avec la même colère rentrée, explosive.

oooooOooooo

 Je me contenterai de noter les différentes convocations, cela se passe bien.
Je suis assez prolixe sur les misères que l'on me procure, peu loquace au sujet des personnes qui font tout pour faire oublier l'injustice de la justice des tribunaux.

Convoqué le 15 avril 2014, je n'y vais pas, donc convoqué par la juge le 17 mars... (en cours de mise à jour)...





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