dimanche 23 juin 2013

20 juin 2013 Réunion de l'association Havane avec élection façon Gérard Tarlet


17 juin 2013

Compte-rendu élection du bureau de l’association Havane (locataires du 29 rue des Meuniers 75012 Paris).

Le maître de cérémonie était Mr Gérard Tarlet.

10 adhérents ont participé au vote lors de la réunion du 17 juin à 20H30, en utilisant le bulletin ci-joint, les absents ayant déjà voté par correspondance. Très certainement en indiquant leur nom, comme demandé dans le formulaire.


Le maître de cérémonie organise un vote à "bulletin secret" pour les présents.
Mr Gérard Tarlet manipule et détient tous les bulletins, il n'y a pas de liste d'émargement ni d'enveloppes.
Liste des candidats :




Après plusieurs tentatives pour prendre la parole, le maître de cérémonie m’accorde enfin le droit de signaler que :

-  personne ne souhaitant reprendre la présidence laissée vacante par la présidente sortante, j’avais dit à Mr Gérard Talet l’année dernière que j'étais candidat si besoin était soit à la présidence, soit à la vice-présidence, pour éviter la disparition de l’association. Pas candidat à tout ! (À l'époque, Mr Tarlet m'avait dit qu'il ne voulait pas présider l'association).

-  si j’avais été informé de la rédaction de ce formulaire de vote et de la soudaine candidature de Gérard Tarlet à la présidence, j’aurais veillé à ce que seule ma candidature à la vice-présidence soit listée, avec la mention "si besoin", puisque je pensais que la présidence revenait naturellement à Mr Gérard Tarlet, l'un des co-fondateurs de l'association.

Seule les personnes présentes ont pris connaissance de ces précisions, trop tard pour ceux qui ont voté par correspondance, d'où cette lettre.

Nous avons découvert qu'un adhérent sans fonction devait être élu comme membre du bureau, j'ai pensé que cela expliquait à la fois le "oui" dans la colonne "bureau" de la ligne "Gérard Di Pizzo" et le poste "membre de bureau", comme demande de faire partie du bureau.

Après rédaction et remise des bulletins de vote, le maître de cérémonie demande à 2 personnes dont moi de revoter en remplissant un bulletin ne comportant pas de nom.
Vote à bulletin secret signifie donc vote anonyme, il y a alors deux types de bulletins, un secret avec noms, par correspondance, un très secret anonyme des adhérents présents à la réunion. Simple, non ?

Après avoir collecté les bulletins de vote, le Joyeux Animateur affirme que son élection comme président est acquise, mais il signale un problème : il manque deux bulletins sur les 10 présents. Pour savoir qui a oublié de voter, notre allègre Maître de Cérémonie présente à chacun d'entre nous, successivement, tous les bulletins en cachant les votes, sauf la 1ère ligne portant le nom Tarlet en manuscrit. Dès que deux personnes n'ayant pas reconnu leur écriture restent en lice, elles sont invitées à revoter. C'est efficace, en 8 tours de piste.

Mais le perspicace animateur annonce tristement un autre "problème" : je serais en ballotage avec Mr Gérard Di Pizzo, inopinément et soudainement devenu candidat à la vice-présidence, plus comme candidat "membre du bureau". Monsieur Di Pizzo est en voyage, injoignable actuellement.

J'insiste pour vérifier les bulletins anonymes, refus obstiné du tout nouveau président Gérard Tarlet. Les choses en restent là. Les bulletins des votes par correspondance sont complètement ignorés, Tarlet ne considère que les bulletins exprimés sur place. Très respectueux pour les absents !
Ce qui me navre un peu, c'est l'absence totale de réaction des 10 personnes présentes. Personne n'a fait de remarques ni posé de questions.
Cette association est d'une tolérance démocratique devenue légendaire. En Chine, un nouveau proverbe commence à circuler : "élection à la Havane" signifie "démocratie enfumée".
Je me suis contenté de dire que je me considérais comme vice-président, étant en "ballotage" avec un candidat fantôme. Pas de réaction, donc pas d'objection.

Jeudi 20 juin 2013 : c'est dépouillé ! (dixit le président)

Coup de sonnette l'après-midi : c'est Mr Tarlet qui vient m'annoncer qu'après un minutieux dépouillement, j'ai finalement 4 voix contre et 3 pour, 1 bulletin devenu vierge, sur 8.
Je ne suis donc plus un ballot.
Je lui dis que cette élection n'a aucun sens, que j'ai déjà entendu parler de perte de virginité mais jamais de virginité acquise, je n'admets pas plus le blanchiment de bulletin que celui d'argent. Je lui rappelle qu'il n'y a pas 8 votants seulement, mais 19.
Je demande à voir les bulletins :

-          l'élection est on ne peut plus transparente, vous n'avez pas besoin de vérifier ! (si, si, j'ai entendu et enregistré ça avec la fonction mémo vocal de mon portable !).

L'élection est nulle, mais pas à refaire puisqu'il n'y a pas deux candidats par postes, sauf si Mr Gérard Di Pizzo veut vraiment être vice-président.
Dans ce cas, je serais candidat à la présidence, je considère moins Mr Gérard Tarlet, vu son comportement pour le moins étrange, comme un élément digne de présider notre association.

Si je reçois 10 demandes de réélection, nous revoterons correctement (j'ai été assesseur pour 4 élections 2007-2010, je peux donner des conseils).



Patrice Hénin a écrit et signe.

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Suite de la réunion du 17 juin 2013.


L'inénarrable Animateur-Président passe à la suite de l'ordre du jour : le point sur les travaux dans l'immeuble.

En ce qui me concerne, j'ai été gâté, et j'ai voulu en parler.

Alors que l'association avait obtenu que les travaux soient annoncés 2 week-ends à l'avance, j'ai reçu le vendredi soir (24 mai 2013) un mot m'annonçant le début des travaux pour le lundi 27 mai 2013.
Il n'y avait que la cuisine à faire, la douche étant prévue pour une date indéterminée. Donc, chauffe-eau, évier à remplacer, sol et carrelage à faire.
Je suis incapable du moindre effort, les ouvriers ont donc tout sorti, frigo et machine à laver dans la pièce principale du studio, le reste dans le couloir.
Le jeudi matin le plombier m'annonce que tout serait fini et les meubles remis en place le soir.
Personne n'est repassé l'après-midi de ce jeudi, comme prévu, j'ai recherché le responsable le vendredi, sans le trouver, j'en parle à la gardienne.
Mes affaires restent tout le week-end dans le couloir, je commence à sympathiser avec mon frigo et ma machine à laver, nouveaux colocataires me tenant compagnie à mes côtés de la table basse.
Je découvre que les travaux ne sont pas vraiment finis, le joint en silicone du tuyau de vidange de sécurité du chauffe-eau s'est décollé. Il n'y a pas de trou dans la paroi de l'évier pour faire passer le tuyau d'alimentation en eau de la machine à laver, la barre de seuil de la cuisine a été oubliée, disparue.

Le lundi, après avoir vérifié que personne ne s'est servi en vaisselle, produits, meubles dans le couloir, j'arrive à localiser mon responsable plombier en train de terminer un studio au 2ème étage !
Je lui demande pourquoi il ne tient pas ses promesses question remise en place (jeudi dernier !), pourquoi il n'arrivait pas à coller un joint en silicone et ce qu'il comptait faire après avoir replacé la machine à laver.
Il réalise qu'il a effectivement oublié de faire un trou dans la paroi. Comme d'habitude, il le prévoit pour "demain". Son nouveau studio lui semblait donc prioritaire !
Je lui dis qu'en attendant le "demain", j'allais rédiger mes observations sur le cahier de doléances chez la gardienne. Le plombier n'a pas apprécié mes reproches "en public" et donc me dis qu'il ne remettra pas les meubles en place, que je devais faire comme tout le monde, me débrouiller avec les amis, voisins.

Je descends rédiger mes doléances dans un cahier disponible dans la loge de la gardienne et commence à chercher de l'aide.
Mr Gérard Tarlet passait dans le hall, en m'entendant maugréer chez la gardienne il intervient en disant "vous connaissant, Mr Hénin, vous avez certainement…".
Je ne relève pas sa remarque impromptue mais le coupe pour lui demander s'il peut m'aider à pousser les meubles, tout est encore dans le salon et le couloir. Passez me voir. Je sonne chez lui mais il me dit qu'il téléphone et referme sa porte.

Finalement, c'est Mr Colon qui a tout remis en place, tout seul, en m'interdisant de faire le moindre effort.

Voilà l'état de mon studio et de mon couloir pendant 10 jours au lieu de 4.
Le couloir "garni" :




















Le salon et son frigo, très pratique :



Un exemple de carrelage posé "autour de l'équerre de fixation d'étagère (ils ont dû s'amuser à découper les carreaux !) :




Le responsable plombier n'a pas apprécié non plus ce genre de travail et a exigé des carreleurs de déposer une étagère et de recommencer la pose des carreaux. Mais l'étagère est restée en plan :





Les seuls objets que j'ai pu rapatrier du couloir, marre de manger au restaurant :




L'étagère "restée en plan" avait pourtant était dessinée à son futur emplacement, après avoir prêté mon niveau, mon crayon :



Lorsque les électriciens étaient passés en premier, l'un d'eux m'avait demandé une pelle et balayette en me disant fièrement "chantier nettoyé, chantier fini !". Mais les autres équipes n'ont pas les mêmes valeurs. Des gravats  :







Vous avez remarqué que la barre de seuil a disparue, remplacée par un saupoudrage de gravats :





Fixer un tube en cuivre sur une évacuation en PVC avec un joint de silicone, ça ne tient pas :






C'est tout ceci que je voulais raconter, cela concerne au premier chef l'association, mais dès les premiers mots, le triste sire Gérard Tarlet s'anime, ses sourcils sourcilleux en mode suspicieux, le teint jaune aux lèvres pincées, la voix solennellement accusatrice :

-          Oui, mais, on m'a rapporté certains de vos propos

-          quoi ? Vous lancez une rumeur, maintenant ? Qui a dit quoi ? Précisez.

-          Je n'ai pas à dire ce qu'on m'a dit, ni à dire qui, mais vous avez tenu certains propos…

-          Si vous ne savez pas de quoi vous voulez parler, juste lancer une rumeur, vous vous taisez.

Finalement, madame Talut calme le jeu en disant, tous sourires :

- bon, monsieur Tarlet lance peut-être une rumeur, ce n'est pas bien, mais il n'est pas médisant, voilà.

- merci madame Talut ! Donc, j'ai été informé…

Je voulais commencer enfin à raconter aux participants de la réunion tout ce que vous avez lu plus haut, mais dès les premiers mots c'est la secrétaire Chantal David qui cette fois m'interrompt, en criant :

-  MAIS CE N'EST PAS AUX OUVRIERS DE…

- SILENCE ! Je recommence : j'ai été informé le vendredi…

- MAIS CE N'EST PAS LES OUVRIERS…

- RE-SILENCE ! Je recommence : j'ai été…

- MAIS NON…

- taisez-vous ! JE RECOMMENCERAI À CHAQUE FOIS QUE JE SERAI INTERROMPU : j'ai été informé le vendredi que les travaux commenceraient chez moi le lundi…

Chantal David fini par se lasser, renonce à m'interrompre, j'ai pu raconter les faits.
Lorsque vous êtes attaqué par quelqu'un décidé à vous nuire, inutile de discuter, de polémiquer. L'adversaire n'a qu'un but : vous nuire.
Ces gens ne cherchent pas à élever le débat ou l'enrichir. Mon expérience de la mauvaise foi, de la langue de bois rencontrés dans les innombrables meetings ou réunions politiques que j'ai fréquentés m'a appris à être ferme dans ces cas-là.
Si on ne vous laisse pas parler, vous parlez plus fort, c'est tout.
Si on continue à vous interrompre, vous recommencez jusqu'à plus rompre.

Si vous réagissez en répondant, vous défendant, vous déviez de votre propos initial et perdez le contrôle du fil de vos pensées.

Après l'attaque "rumeur", placée en me coupant la parole, le relais de vociférations, l'ambiance commence à être délétère, un mauvais point pour moi. J'ai aussi la parade à ce problème. Il faut trouver de l'humour, le prendre à la rigolade, essayer de ridiculiser l'adversaire, pas méchamment mais avec ironie. Pas évident lorsqu'on est provoqué, donc au bord de la colère.
Si Chantal David avait continué à m'empêcher de parler, en criant, je prévoyais de répéter inlassablement "sileeeennnceeee. Je recommeeeennnceeeuh…" avec un air comique pour placer de l'amusement en utilisant l'humour de répétition et faire souligner le ridicule de ces interruptions répétées et bruyantes.

Conclusion.

Tarlet et David cherchent visiblement à me nuire et n'ont aucune raison de le faire.

Ils n'hésitent pas à braver le ridicule, semblent agir comme doués et conscient d'une sorte d'impunité.

Au lieu de s'intéresser à mes problèmes de travaux, en bon président et secrétaire d'une association de locataires qui surveille le bon déroulement de ces travaux, ils m'empêchent de parler, de façon outrancière.

Cela me rappelle d'autres acteurs de l'association de malfaiteurs formée pour me nuire : la police locale, la mairie…

Au cours de cette réunion, j'avais abordé le problème de la sécurité dans l'immeuble en rappelant mes déboires avec la racaille Mohamed Mahmoudi :


J'avais demandé s'il était envisageable de supprimer le code d'accès de la grille d'accès à la résidence, tout le monde dans cette résidence ayant une clef magnétique. Tarlet me dit que ce n'est pas possible, il faudrait distribuer trop de clef par foyer, trop cher.

Décidemment, ce président d'association ne semble défendre que les intérêts de notre bailleur, un HLM lié à la mairie de Paris.

Je commence à comprendre.

J'ai décidé d'inclure ce monsieur Gérard Tarlet et Chantal David dans la longue liste de l'association de malfaiteurs destinée à me nuire.

C'est le seul moyen pour empêcher l'extension de cette kabbale, qui atteint mon immeuble maintenant, après avoir atteint la porte !

Fin.