samedi 5 janvier 2008

005 J'ai fais trois rêves, moi

01.02.2007
J'ai fais trois rêves, moi :
a) Que l'on puisse sauver la Terre. Nicolas Hulot ministre de l'environnement? Ou premier ministre, vu l'urgence et l'importance de cette bataille, peut-être déjà perdue. Ou ministre des affaires étrangères? C'est la Terre de tous. Mais il ne croit pas à la politique.
b) Que l'on puisse réaliser l'Union des peuples. Pour la sauver, cette Terre.
Il faut que les nations s'unissent sincèrement pour étudier les solutions, sans se battre sauvagement pour arracher les dernières gouttes d'un pétrole d'ailleurs à l'usage périmé.
Pour cela, je pense que l'expansion de l'Union Européenne devienne un jour, au plus vite, une Union Universelle, couvrant la Terre.

De même que les Etats qui en sont membres perdent un peu de leur souveraineté pour le bien de tous ses membres, un jour il faudra travailler avec le reste du monde.
Chaque bloc renoncera à son impérialisme, son agressivité, son capitalisme sauvage :
parce que nous sommes tous égaux au niveau de la soif, de l'estomac, des poumons, de notre besoin d'activité, de notre aspiration au bonheur.

L'Europe est la seule entité qui me paraît porter en germe la possibilité d'unir, sans verser le sang, mais l'encre de nos traités.
Utopique?
Déjà Victor Hugo parlait des Etats-Unis d'Europe.
Aujourd'hui parlons des Etats-Unis du monde.
Et si on commence a parler de développement durable, je veux pousser cette notion jusqu'au développement éternel.
c) Au niveau de notre France, patrie des lumières, de la révolution, de la république, de la laïcité, que Ségolène Royale soit vraiment celle que je pense.
Si les Grecs antiques ont inventé la démocratie, je la soutiens parce que je pense qu'elle veut le pouvoir...pour le rendre au peuple.
Elle réinvente la démocratie, ou plutôt la répare. Fini les gesticulations de ce média faussée qu'est la télévision!
Pour construire, plus que pour séduire.
Les grecs n'avaient pas l'Internet.
Non, Ségolène ne copie pas les idées de droite, oui, elle bouscule son propre parti socialiste. Elle a inventé un système qui révolutionne la politique, elle a fait le premier pas.
J'essaye maladroitement de dire ces choses dans mon blog, et comme j'ai horreur des doublons, j'exprimerai dorénavant mon soutien à Ségolène sur son site "désirs d'avenir", et non plus sur le mien.
Il ne faut pas s'éparpiller, je n'arrête pas de rêver d'union!

1 commentaire:

  1. En relisant ce vieux texte de janvier 2007, moi qui milite maintenant avec les "partisans" du Parti de Gauche créé par Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, je souris de ma naïveté d'alors.

    Mais je ne modifie rien à ce que je pensais alors, il est facile et intéressant de deviner l'évolution.

    Et certains mots sont les prémisses de la désillusion : "... que Ségolène soit vraiment celle que je pense" : heureuse précaution. Après tout, ce n'était qu'un rêve.

    Et inconsciemment, la vérité commençait à se faire deviner "... je pense qu'elle veut le pouvoir...". Il suffit de remplacer "pour le rendre au peuple" par "pour elle-même".

    Mais je ne renie pas. J'avais insisté après la défaite, chez Désirs d'Avenir, pour que cette association devienne son propre parti en quittant le PS, oubliant Bayrou, et en s'alliant avec les PC et LCR (aujourd'hui NPA).

    Ce "rêve", Jean-Luc Mélenchon l'a réalisé. Je suis donc au PG, et toujours socialiste.
    Et cette fois-ci, méfiant.
    Intransigeant, même.
    Les stratégies et les égos peuvent changer, je me contente d'évoluer dans le même sens.

    Quant à mes idoles, elles valsent.

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