samedi 13 janvier 2007

006 Tu dois rien savoir, nous non plus !

J'attendais depuis des mois de prendre connaissance des documents concernant ce qu'il faut bien appeler maintenant "mon affaire".
Je ne dispose que de la copie de l'examen médical aux Urgences Médico-Judiciaires.
On m'a expliqué qu'il fallait attendre que le dossier soit remis au Parquet. Il y est depuis fin juin 2006.

Je suis donc parti, confiant, au Palais de Justice pour prendre copies des documents : les textes de ma plainte, celle de mon frère et la déposition de ma mère.
Et de la mienne, puisque je m'attends à des surprises entre ce que j'ai dis et ce que je lirai.
Après avoir eu le mal habituel à trouver quelqu'un capable de me renseigner, j'eus moins de mal que d'habitude à trouver une deuxième personne pour m'expliquer en quoi le premier s'était trompé.

Je me retrouve dans un service (j'ai oublié le nom), à côté de l'Ordre des Avocats. J'y apprends que je n'ai pas le droit d'avoir des copies, parce que je suis "prévenu". Ah. Pas con, leur système du type "présumé innocent". Il y a un manque de logique quelque part.
De ma plainte, point.

On m'explique que je dois attendre la convocation au procès, et qu'alors j'aurais droit à un avocat commis d'office. Inutile donc de faire une demande d'aide judiciaire.
- mais je ne veux pas attendre d'être convoqué pour avoir un avocat ! Si je prenais un avocat à mes frais, il pourrait avoir connaissance du dossier immédiatement !
- vous recevrez la convocation un ou deux mois avant le procès.
Je suis donc considéré comme un agresseur, donc déjà jugé, dès le commissariat, et "prévenu", sans savoir ce que l'on me reproche : avoir raté mon bacc., battu mon père spécialiste du combat rapproché... ! Effrayé mon frère, ma mère, avec une arme d'auto-défense...
Enfin, il y aura une médiation, je suppose, et je suis bien le seul à avoir un constat de coups et blessures, établi par les Urgences Médico-Judiciaires.
Et puis, ma mère pourra témoigner.
Je rentre chez moi, les mains vides, comme tout prévenu, en colère. Je téléphone au commissariat du 30 rue Hénard, 75012.

J'avais décidé de leur dire qui était réellement mon petit frère, un brillant millionnaire (en $ seulement), parce que fanatique de l'illégalité lucrative.
Qu'il se vantait depuis des décennies de ne jamais payer d'impôts. Comme je ne croie pas trop à cette vantardise, je l'ai seulement évoquée.
Je voulais leur peindre un tableau de mon frère, qui a eu son bacc., lui, a brillamment réussi dans la vie, lui, et surtout leur dire avec quel brio.
Décidé à lâcher le morceau ! J'aurais dû détester mon frère beaucoup plus tôt, après tout, c'était mon devoir de le dénoncer. Qui a connaissance d'un délit, en est complice s'il ne le signale pas à la justice. Et la peine est la même pour le complice que pour l'instigateur.
Mea culpa.
Au téléphone, l'agent du commissariat renâcle à me recevoir, et ne semble pas comprendre ce que je veux exactement.
Alors, une idée :
- j'ai des aveux à faire !
- ah ! Eh bien ! Venez.
Le lieutenant M me reçoit. J'étais un peu brouillon, et commence à raconter ce que je sais, en commençant par les indemnités de chômage perçues par mon frère alors qu'il était à la tête de son entreprise US.
Pas tout à la fois.
Pour les corruptions de fonctionnaires à coups de sacs marins poussés sous la table des négociations du maire de Lyon, on verra plus tard.
Pour la mission au Yémen déguisées en
vacances, aussi.
Le voyage éclair à New York en Concorde "C'est quand même impressionnant"...
Le lieutenant M m'écoute patiemment, muet, visage inexpressif, yeux lointains et pensifs.
Surprise, je vois Tête-plate qui apparaît dans le bureau. C'était le flic qui m'avait reçu pour faire semblant d'enregistrer ma "plainte pour coups et blessures". Je ne connais pas son nom pisqu'il avait gardé ma "plainte". Il écoute également sans rien dire, en tournant en rond autour du bureau, se faisant discret (donc toujours de face).
J'étais en train d'expliquer que mon petit frère touchait son chômage en Floride, en 1984-85.
Comme le lieutenant M restait lui-même, c'est-à-dire impassible, impavide, etc., j'ajoute : "je sais, il y a prescription. Mais je voulais vous expliquer quel genre d'individu c'est, ce frère qui veut sauver sa mère de mes envies de meurtre".
- mais vous deviez faire des aveux.
- ah oui ! C'est moi qui signais les cartes de chômage !
Ils s'attendaient peut-être à ce que j'avoue que le stun gun me manquait, que je parcourais les rues sans pouvoir foudroyer personne, même pas ma mère. Donc, je comprends l'esquisse d'expression déçue de double-baffé, celui qui m'avait reçu au commissariat pour l'anniversaire de ma mère. Toujours silencieux, celui-ci continuait de tourner en rond, l'air préoccupé, indispensable, sans parler.
Je me demandais ce qu'il venait espionner. Il ne me semblait pas que le lieutenant Mr l'ait sonné, malgré son air absent.
Finalement, le lieutenant M me fait comprendre d'une voix atone et neutre, le visage calme et inexpressif, livrant le fond de sa pensée en cessant de regarder au loin pour conclure :
- tout ce que vous me dites n'a aucun rapport avec l'altercation avec votre frère. Je ne peux en tenir compte. Et le dossier est parti, c'est clos.
Bi-claqué s'éclipse, sans avoir jamais prononcé un mot.
Je salue le reste de la police et rentre chez moi. Pour réfléchir. Faire un bilan de ma situation.
a) Mon frère, quelques mois avant le décès de mon père, m'envoie un courriel pour m'écrire entre autre amabilités : "je te ferai interner le moment venu".
C'est curieux.
b) Après le décès tant attendu de mon père, mon frère L'Innommable et ma soeur Luxerette, franco-américains vivant en Floride, s'allient pour persuader ma mère de ne pas déclarer à son notaire français, Me Jean-Pierre Brulon (de l'étude de Mes Bégon, Bonneau, Herbert, Bougeard SCP à Paris), l'ensemble de ses biens immobiliers bloqués en Floride.
Ils agitent devant elle le spectre de l'I.S.F., des impôts.
Il s'agit d'un appartement de grand standing, 325 000$, 2 terrains contigus et constructibles (4312$ chacun), l'argent de la vente d'une villa avec piscine déposé sur un compte américain (175 000$), le contenu de cette vaste villa.
L'accord sur les successions franco-américaines oblige à déclarer les biens mobiliers et les comptes bancaires en France, et conseille fortement de déclarer les biens immobiliers.
Ce faisant, ces biens ayant disparus de son patrimoine français, je serai obligé de me rendre aux Etats-Unis. Pour y louer les services d'un attorney pour réclamer le tiers de mon héritage, si par malheur ma mère partait rejoindre son mari avant mon départ pour un paradis bien mérité.
C'est pas de tout repos, ici-bas. Ou alors plus bas.
Elle refuse d'établir un testament aux Etats-Unis, ce qui réglerait le problème.
Merci à ma soeurette avocate pour son travail de sape ! Ma mère m'a lu sans vouloir me laisser toucher au document (!!), une copie du testament que mes parents avaient établi : tout revient à ma mère, dans le cadre du régime de la communauté universelle instauré en 1994. Une clause stipule qu'en cas de mort simultanée, ma soeur est nommée légataire universelle et doit tout vendre, partager "équitablement" en trois. A condition que je sois là ! Etre interné et sous camisole chimique serais l'idéal pour eux.
J'avais donné mon accord pour ce changement de régime matrimonial. J'étais même étonné que l'on demande aux enfants leur accord pour une opération qui me semblait naturelle.
Frère et soeur travaillaient déjà à un héritage à deux, prenaient leurs dispositions pour que je ne puisse pas aller, un jour, réclamer ma part d'héritage. Et prennent le contrôle de ma mère, pour "ses biens". C'est eux qui décident pour elle.
C'est logique.
c) Je tombe sur mon frère par hasard le 23 avril 2006, dans la cour de ma mère. Il hurle dans l'oreille de ma mère, fait voler mes lunettes au loin en me foutant un coup sur la tempe, détruit mon parapluie. Puis il se met en garde pour me boxer, avance en sautillant vers moi, je recule. Alors, au moment où il allait me boxer, je sors mon stun gun et l'exhibe en l'air en le faisant claquer.
C'est ce simple geste qui est à l'origine de l'acharnement de la police, de la justice, pour décider que je suis "dangereux", à interner ! Ben, dis donc ! Si j'avais cette arme par précaution, c'est parce que ce doux frère avait déjà été condamné pour violences physiques ("battery"), en 1996 en Floride, pour avoir battu ma belle-soeur pendant son divorce.
Ce "je te ferai interner le moment venu" écrit avec la certitude qu'il me fera interner en HP est bizarre.
C'est ici que l'affaire familiale devient affaire nationale.
J'ai tout simplement découvert que l'état entier a obéi à l'Innommable, alors que ce cauchemar ambulant devrait être en prison. Il s'exprimait comme si l'état français et les services publics étaient à ses ordres.
D'ailleurs, au cours de l'hiver suivant 2006-2007, en vacances en Floride, ma mère avait demandé à L'Innommable, dans un accès de lucidité, de retirer sa plainte.
Il lui avait répondu avec assurance qu'il me ferait interner, point.
C'est injuste, ça vous concerne. Le Palais de justice est devenu le service juridique de Bouygues
d) Au commissariat, je suis traité comme un criminel.
Le lendemain, je fais constater les hématomes et plaies, rien à faire, je suis le "prévenu" le terrifiant agresseur.
Ma mère m'apprend que L'Innommable s'est démis une épaule et s'est fait opérer à New-York, à cause de la violence des coups de vélo qu'il m'a asséné. Pauvre petit. Une opération à 25 000$. Mon gâteau à 33€ (et mon parapluie à 5€, je suis le gagnant en points de l'altercation).
C'est ubuesque.
e) Au Palais de Justice, l'affaire n'a plus qu'à suivre son cours, les dés sont jetés, je suis "prévenu", bientôt "détenu", en tout cas foutu.
Je commençais à réaliser que mon frère fut un "employé très fidèle" de Martin Bouygues.
Lequel est un ami personnel du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy.
Lequel est le chef de la police.
C'est pratique.
f) Enfin, Sarkozy n'était pas ministre de la justice, et la justice est indépendante des trois autres pouvoirs : législatif, exécutif et argent. Il y aura une médiation, paraît-il.
De plus, cela fait à peu près 2 000 ans que notre pays s'achemine vers "les droits de l'homme", et je ne vis pas en Chine, où ils n'y sont pas encore arrivé depuis 6 000 ans de civilisation.
Heureusement, je suis citoyen du pays des droits de l'homme.
Ce sera chouette, la 6ème République.
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Suite : 0008 Raising funds (lever des fonds)
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vendredi 12 janvier 2007

005 L'agresseur agressé

0005 L'agresseur agressé

04.07.2007
0005 L'agresseur agressé.

Bon, allons-y.
Où ? Au commissariat central du XIIème arrondissement de Paris, 80 avenue Daumesnil, Paris XIIème.
Nous sommes le dimanche 23 avril 2006, jour des 77 ans de ma mère, 19h, 19h30 environ.
C'est l'endroit que mon frère a choisi pour lui fêter son anniversaire, et pour y porter plainte pour coups et blessures après m'avoir asséné des coups de vélos pendant 6 minutes.

Donc, faut y aller. Parce qu'au téléphone, une policière, m'avait précisé "....venez vite".

Dès mon arrivée à l'entrée, je suis immédiatement arrêté.
Rassurez-vous, pour me demander où je vais.
Ne souriez pas, pour savoir ce que je viens faire.
- déposer plainte pour coups et blessures.
- 3 heures d'attente ! Au moins !
- j'attendrai toute la nuit s'il le faut ! Vous avez une machine à café, sandwichs ?
- entrez, puis le comptoir à gauche.
Je me doutais bien qu'il fallait d'abord entrer.

A gauche, un comptoir, à droite, la salle d'attente, où j'aperçois à travers la porte vitrée, ma mère, plus prostrée qu'assise, le visage torturé, mon frère, buste droit, bras croisés, impérial, les yeux sévères fixant rien du tout avec détermination, mon neveu l'air amusé, l'américaine qui devait se demander ce qu'elle faisait là, en anglais.
Tous silencieux.

J'explique à un policier que mon frère m'a frappé avec un vélo, que j'ai déjà appelé la police sur place après l'altercation, qu'ils ont constaté que ma mère n'était pas là, et que je veux porter plainte et récupérer mes lunettes.

Ils ont dû me trouver un peu louche, au commissariat, pas de traces visibles de coups, seulement des trace de pneu verticales sur mon polo vert tilleul, et j'étais énervé. Et je parlais d'une arme d'auto-défense électrique, en plus.
Je leur explique que si je n'avais pas eu cette arme d'auto-défense, il m'aurait bien amoché, il était comme fou, mais pas fou-furieux. Décidé à me démolir méthodiquement, d'après ses yeux calculateurs façon Robocop.

Finalement, ils me demandent d'attendre sur une chaise à l'entrée du couloir , côté comptoir, pas dans la salle d'attente.

Le temps passe.

Plus tard, une policière compatissante me demande si je veux attendre avec eux. Je pense qu'elle avait l'arrière pensée que l'on résolve notre conflit familial entre nous.
Vous n'avez rien de dangereux sur vous ?", et me fouille les poches.
J'avais laissé le stun gun (matraque électrique) chez moi, puisque je savais maintenant que c'était interdit de l'avoir sur soi, uniquement autorisé à la maison !
Et en principe, dans un commissariat, on ne craint rien.
Puis, de retour de la salle d'attente :
- votre frère ne veut pas.
- pourquoi ?
- peut-être qu'il n'a pas le sens de la communication !

Le temps passe.

Beaucoup plus tard, je faisais des allées et venues pour me dégourdir les jambes, regardant de temps en temps par la porte vitrée pour savoir si la "famille à problèmes relationnels aigus" était encore en train d'attendre.

Je croise ma mère, apparue dans le couloir, qui veut me rendre mes lunettes. Je refuse. J'étais en colère après elle.
- tu les donneras à la police. Et avec mon parapluie !
- oh ! Je l'ai jeté, il est complètement foutu.
- qu'est-ce que tu fais avec eux, ça t'amuses de passer des heures dans un commissariat ? Et tu ne pouvais pas me le dire qu'il était à Paris, qu'il allait te rendre visite, cet après-midi ? Je t'ai téléphoné hier, tu me dis qu'il va arriver bientôt, dans quelques jours, c'est bien ça ?
Je t'ai rappelé encore vers 14h, tu me réponds qu'il va arriver "bientôt, très bientôt". Tu sais que je ne veux plus voir ce type depuis qu'il m'a envoyé son courriel avec "je te ferai interner le moment venu", et encore plus depuis qu'il s'est pavané aux obsèques de papa comme si c'était le plus beau jour de sa vie.

Les obsèques ont été filmées, il va falloir que Mark (mon beau-frère texan) se décide à m'envoyer la vidéo qu'il a réalisé.

- je ne serais jamais passé t'apporter un gâteau si j'avais su qu'il était dans le coin. Avec ce temps, j'étais bien mieux chez moi. Au fait le gâteau ?
- je l'ai mis au congélateur.
- va retrouver tes amerloques. Et raconte ce qui s'est passé aux flics !

Le temps passe.

On m'appelle pour monter dans les bureaux. Enfin ! Il avait raison le factionnaire à l'entrée, il est 22h, 22h30 environ.
Un flic en civil, d'allure quelconque, en jean, tête plate (un non-prognathe), teint terreux, d'ethnie grisâtre, me demande de m'asseoir.

- mon frère m'a attaqué, je ne sais pas pourquoi, mais ça ne m'étonne pas du tout. En plus il vient ici porter plainte ! Du coup, je viens porter plainte et expliquer ce qui s'est passé.

Le plus naturellement du monde, il me demande :
- vous battiez votre père ?
- hein ? (si cette question est plutôt renversante, ubuesque, je n'étais nullement étonné : voir mon article "1999 Champs-Elysées", dans la catégorie "L'Innommable")
- pendant votre adolescence, vous battiez votre père !
- mon père fait partie des 60 000 français qui ont rejoint le général de Gaulle en Angleterre, pendant l'occupation, en 1943 (tout en réfrénant mon envie de lui répondre : et vous ? Vous battiez votre père ?).
- mon père a reçu un entraînement intensif pour devenir parachutiste, en juin 1943.
- mon père était rompu à toutes formes de combat, à mains nues, toutes les armes légères, P.A. (pistolet automatique), fusil, FM (fusil mitrailleur), mitrailleuse...
- mon père était expert en close-combat, combat rapproché.
- mon père, il ne fallait pas s'y frotter.
- mon père, sa spécialité, c'était les transmissions : il comprenait le morse même à toute vitesse, comme le français. Il a gardé cette faculté jusqu'à sa mort.
- mon père, la Wermacht, les vietcongs, les fellagas, n'en sont pas venu à bout. Alors, moi ! Non, je ne battais pas mon père, monsieur.

Pour moi, ce flic n'était plus un gradé, mais un drôle d'olibrius à tête de carpe. Prenez une paire de cymbales, ajustez sa tête au milieu, donnez un bon coup de cymbale et vous une tête à la Christine Lagarde. Une tête de cymbalé.

Je me rappelais d'une rixe générale, que mon père m'avait raconté.
Des GI's, en Angleterre, qui avaient eu la mauvaise idée de rigoler en disant "Ah ! Les petites françaises ! Une barre de chocolat, et hop ! Straight to bed !"
John Wayne n'aurait jamais pu jouer le rôle d'un GI's en face de mon père, lui et double-claque auraient volés plus vite que leur ombres et pantalons, comme les romains dans Astérix et Obélix.

Mais je n'étais plus vraiment dans ce commissariat. Toujours assis, mais à une terrasse de café, aux Champs-Elysées.
- depuis combien de temps vous détestez votre frère ?
- ?? Je ne veux plus le voir depuis juin 2004. Depuis qu'il m'a envoyé un courriel dans lequel il écrivait "je te ferai interner le moment venu".
Mais surtout, son attitude ignoble lors des obsèques de mon père, le 27 septembre 2005. On aurait dit que c'était le plus beau jour de sa vie !
Avec pertinence, il me fait préciser :
- vous n'avez pas eu votre baccalauréat ?

Génial, ce flic !
L'art et la manière de créer une situation criminelle en posant les bonnes questions. L'art d'être surréaliste avec le sérieux d'un fonctionnaire, avec la nonchalance de la routine.

Tout en répondant, je commençais à réaliser que je subissais un interrogatoire en règle, dicté par les élucubrations de L'Innommable, et que je me laissais embarquer dans des justifications de crimes ou délits complètement délirants et sans rapport avec le dépôt d'une plainte !

- le bacc 1969 ? Tout le monde l'avait, en 1968. Mais en 1969, les facs étaient archi-pleines ! On avait même construit la fac de Vincennes en un été.
Je lui ai même précisé que le bacc 68 n'était même pas reconnu en Angleterre, par exemple.
Que j'avais eu 8/20, tout de même, ce qui me rendait titulaire du Certificat de fin d'Etudes Secondaires. Et que ma vie professionnelle m'avait promu bacc + 2.

ET QUE J'ETAIS VENU DEPOSER PLAINTE POUR COUPS ET BLESSURES !
- racontez ce qui s'est passé.

Enfin ! Alors, je lui raconte, ce que vous avez déjà lu dans mon article "0003 Famille, Fraternité, Fracas ".
Lorsque je lui dis qu'il avançait vers moi en sautillant, pour me balancer son poing dans la figure, et que j'avais sorti ma matraque électrique, tout en reculant sans sautiller, il me demande :
- vous avez menacé votre mère !?!
Alors là, j'explose. Mais intérieurement. Plutôt une sourde implosion :
- quoi ?!
C'était mon explosion contrôlée.
Je l'ai dit avec une rage contenue qui devait se sentir à des kilomètres à la ronde ! Menacer ma mère !
C'est ce salopard de Jérôme qui a déblatéré ça aux flics ! Il venait de me faire passer pour un monstre ignare, qui battait son père, qui menace sa mère...
Ma colère devait être tangible, le flic n'a pas insisté et passe à une autre connerie jéromiesque.

- vous avez fait claquer votre taser !!
Ce n'était pas dit sur le ton d'une question, mais d'une affirmation matinée d'accusation.
- oui, pour l'impressionner, pour qu'il s'arrête d'avancer en sautillant vers moi, avec sa garde de boxeur. Et aussi pour vérifier s'il y avait une pile. Je ne me rappelais plus si j'avais retiré la pile.
- vous avez touché votre frère avec le taser ?
- ce n'est pas un taser, c'est une matraque électrique. En anglais, un Stun Gun. J'en ai vu 2 ou 3 en bas, au comptoir.
Je lui ai alors donné un cours pour sa culture générale, en rapport avec son métier :
- on n'a pas le droit d'acheter un taser, c'est réservé aux policiers. L'Innommable s'est précipité pour aller chercher un vélo qui traînait contre le mur. Et il s'est mis à me cogner de toutes ses forces avec le vélo.
- comment vous êtes-vous procuré ce taser ?
Pénible, cette tête déjà bi-claquée, si je considère sa face de fourmilier gris. Enfin, je n'aime pas me répéter, je laisse tomber pour le mot "taser".
- par l'Internet, j'en ai trouvé à 120€ au Portugal, 47$ aux Etats-Unis, le site Panther :
http://www.pantherstunguns.com/
Je l'ai reçu par la poste une semaine après.
- Par l'Internet ! Bien sûr... L'Internet, évidemment !
Il devait considérer que l'Internet et moi étions une association de malfaiteurs, vu le ton de son commentaire.

- comment il était, ce vélo ?
- un vélo d'enfant, ou plutôt d'adolescent, blanc. Entre deux coups de vélos, j'essayais d'attraper la selle de la main gauche, tout en tenant le Stun Gun de la main droite. Pas pratique ! Vraiment pas terrifiant, ce Stun Gun.
J'ai pensé mettre la matraque dans ma poche, mais il aurait pu jeter le vélo et me transformer en punching-ball.

J'ai entendu quelqu'un dire, et non pas crier : "qu'est-ce qui se passe ?". Certainement un habitant de l'immeuble. Il était derrière l'Innommable.
Mon frère s'est alors immobilisé, brandissant son vélo en l'air.
Il cognait moins fort depuis 2 ou 3 minutes.
Je pensais que c'était parce qu'il devait commencer à se sentir ridicule. Et immédiatement, il s'est mis à crier "Il est fou ! Appelez la police ! Il est fou ! Appelez la police ! Il est fou..."
J'ai regardé derrière l'Innommable. Le voisin avait disparu. Impossible de retourner là où devaient se trouver mes lunettes.
Je renonce à mes lunettes. Je recule, à mon grand soulagement, mon frère Innommable reste sur place.

Je suis parti chez moi, chercher quelqu'un pour revenir chercher mes lunettes.
J'en était là de mon récit à l'olibrius simultanément double-claqué à la face épaisse comme une lame de couteau, au profil large comme une hache.

Lorsque j'entends des hurlements dans le bureau à côté.
Un flic qui hurlait "baissez votre pantalon !!" à quelqu'un. Quatre ou cinq fois.
Ou l'inverse, après tout, je n'avais que le son !
Puisque tout semble fonctionner à l'envers dans ce commissariat, tout doit être possible...
Je souriais en inversant la situation d'à côté : un skin-head tatoué hurlant à un inspecteur terrorisé réfugié sous son bureau : "baisse ton froc". Mais c'était "baissez votre pantalon !", du vrai langage poliçiais, et même poli, civilisé et policé.
Tête plate se lève, me regarde en se demandant si je n'allais pas faire quelque chose de louche, se dirige en hésitant vers le bureau d'où une personne, présumée policière de son état, hurlait "baisse ton pantalon !".
Il se décide à me laisser seul, puis revient au bout de quelques minutes.
- vous avez fait de la prison ?
- non (fatigue).
- vous fumez de la résine de cannabis ?
- non
- Ah !
- et vous ne travaillez pas !
- justement, on m'a octroyé une prime de 240 000FF pour que j'arrête, en 1990. Et l'ANPE m'a conseillé d'aller à la Cotorep, parce que je suis handicapé et inapte au travail.
- c'est quoi la Cotorep ?
- c'est comme l'ANPE, une autre Agence Nationale Pour l'Exclusion, un truc comme ça.
Après tout, moi aussi, je pouvais ré-inventer la réalité. C'est marrant, son jeu.

tchac...tchac.tchac.tchac.tchac...tchac?re-thac...
- vous demandez des dommages et intérêts ? (ton morne administratif)
- euh, le parapluie, 5,05€, le gateau 33€...
- on n'est pas là pour faire l'aumône !
Il me demande ensuite si je veux consulter un médecin légiste.
Pour moi, un médecin légiste, c'est pour autopsier les cadavres.
- non !!
Et je n'avais plus mal, rien de cassé.
Il me tend ma "plainte" :
- signez en bas, allez !
Je prends la feuille et la regarde.
- lisez pas, c'est ce que vous venez de me dire (ton énervé).
Mais je ne lisais pas, je regardais fin-vu-de-face.
- quoi, signez !
- je ne peux pas lire sans mes lunettes.
- rooohh ! (très agacé)
Il se lève tout de go, sors sans vérifier si je n'allais pas en profiter pour avaler ma contrition (déposition), et revient avec mes lunettes. Ma mère leur avait donc donné mes lunettes.
- elle sont rayées, maintenant !
Et je relis.
Au beau milieu de la page, la phrase :
"je reconnais être défavorablement connu des services de police".
- c'est quoi ça, monsieur l'agent, ça fait partie de ce que j'ai dit ?
Un tantinet plus énervé, il m'arrache la feuille, la froisse, la jette au panier, re-tchac-tchac, ressort une feuille toute neuve, en papier recyclé, j'espère, vu le gaspillage, une nouvelle tentative d'aveux subliminaux.
la phrase a été remplacée par "je ne suis pas connu des services de police". Décidemment !
mais nulle part je ne voyais le titre "Plainte".
- JE SUIS VENU DEPOSER UNE PLAINTE POUR COUPS ET BLESSURES ! C'est une plainte, ce formulaire ?
- oui, signez en bas
Je signe, j'avais vraiment hâte de rentrer chez moi.
Et puis, il arrive un moment où on finit par admettre qu'il faut rentrer chez soi, il y a toujours une fin au cirque, avec une sortie.
Il se lève, prêt à quitter le bureau.

Il ne m'arrête pas alors que j'ai raté mon bac en 69 ? Curieux.
- vous ne me donnez pas une copie de ma plainte ?
- allez, c'est fini, j'ai encore à faire, moi.
- comment ça ?
Surpris de mon intérêt pour son emploi du temps dominical et nocturne, surchargé, il me répond qu'il "a un meurtre".
Mon sang se glace : le skinhead ! Ou peut-être une frêle jeune fille, plus de hurlements... les hurlements "baissez votre pantalon" avaient cessé tout d'un coup lorsque fil-de-couteau-vu-de-face était sorti, tout à l'heure...

Je rentre chez moi, vingt minutes de marche, en me traitant de con pour ne pas avoir exigé une copie.

Arrivé chez moi, j'ai des messages sur mon répondeur. Ma mère ?
Mais le téléphone sonne.
C'est un policier qui veut que j'amène la matraque électrique au commissariat, pour me la confisquer !
Je commence par dire "venez la chercher".
- non, maintenant, ou demain matin, très tôt.
- pourquoi très tôt ?
- parce que nous devons transférer votre dossier, ce n'est plus le même commissariat. Ici, c'est uniquement pour le week-end, vous dépendez du commissariat de la rue Hénard, au 30.
- bon, je vous le ramèèèèène !
Surtout pour ne pas avoir à me lever aux aurores. Et ne plus revoir ce commissariat.
Ou ne pas les voir débarquer avec haches, serruriers, chiens, boucliers anti-stun guns, explosifs, RAID, GIGN, parachutistes, tireur d'élites, tasers, menottes, hommes-grenouilles surgissant de la bonde de la baignoire, bazooka, hélicoptères, pour frapper à ma porte blindée.

Je retourne leur porter mon stun gun. Vingt minutes aller, vingt minutes retour.
Toujours les messages sur mon répondeur. Ma mère ?
Le téléphone sonne.
- quoi ! vous voulez que je vous ramène mon briquet, cette fois !?
- non, vous avez oublié un petit porte-carte bleue, chez nous. Et votre carte d'identité. Des cartes. Vous devez venir les chercher maintenant.
- et pourquoi, maintenant ? Il est minuit et demi. J'en ai marre, de votre commissariat de... week-end nocturne !
- justement, si vous ne venez pas récupérer vos papiers, vous ne pourrez pas les récupérer avant 2 jours.
- pourquoi, il vous faut 2 jours pour transférer le dossier à 2 rues de votre commissariat central ?
- oui
- vous pouvez pas me garder ça pour demain matin très tôt, comme vous me l'aviez proposé pour le stun gun ?
- le taser ? Ah, c'était vous. Oui, je veux bien le signaler à mes collègues, mais vous viendrez tôt ?

Tiens, une micro-particule de pitié, de commisération, triplée de compréhension dans cette voix en uniforme ?
- oui, j'ai besoin de mes papiers et de ma carte bleue. Demain matin très tôt.
Et, chose incroyable, j'ajoute : "merci beaucoup".

Voilà. C'est fini pour aujourd'hui.
On reprend demain.

A partir de maintenant, il ne s'agit plus d'une affaire personnelle, d'une altercation entre frangins.

Il y a un parti-pris évident de la part d'agents de police. Je n'ai aucune copie de ma plainte. Je croyais encore que j'avais déposé une plainte, ce soir là. Il ne l'avait pas démenti, d'ailleurs, ce face-de-canif gris.
Mais, visiblement, mon frère, avait débarqué dans ce commissariat, et avait comme dicté ses ordres au commissariat.

A l'époque, je n'avais pas encore compris.
Aujourd'hui, 21 mois après les faits, et la suite, j'ai fini par comprendre. J'étais entraîné dans une machination, je le sentais alors sans le comprendre. C'est un an après que j'ai réalisé que cette altercation était une provocation, pour me faire sortir mon stun gun. Il savait que j'en avais un. Puisque ma mère le savait.

Je suis un cas spécial, un cas rare.
Je suis le frère d'un porteur de sacs marins bourrés de pascals, "travaillant" pour le groupe Bouygues Immobilier. Une entreprise éminemment précieuse pour le pays.
Donc, forcément respectable, en tous cas intouchable.

Un certain Nicolas Sarkozy était alors ministre de l'Intérieur.
Je ne savais pas alors qu'il était un ami (le "frère") de Martin Bouygues. Cela, je l'ai lu dans le livre de Ségolène Royal beaucoup plus tard : "Ma plus belle histoire, c'est vous".

Alors moi, avec mes idées de justice indépendante et de probité à la con, je suis plutôt ringard et bêtement naïf.
Encore aujourd'hui, je veux y croire, à une police intègre et une justice impartiale.
Parce que nous sommes en France, pas en Birmanie.

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Suite : 0006 Urgences Médico Judiciaire
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004 Retour chez moi

Et me voilà de retour chez moi.

Zut, ce texte peut servir à un policier, à fins de vérifications. Faut qu’il soit lisible. Donc, écrit en poliçiais, mieux qu'en français. Je reprends, en faisant comme si je déposais une ... déposition, pour coups et blessures.
Je décrirai la véritable scène du portage de plainte plus tard. C'est juste pour donner l'ambiance de l'article suivant, où je rédigerai en mode "sérieux".

Fond sonore "tchac… tchac, tchacthac… tchac… tchactchacthactchactchac tchac quruiiiiit !!!!
à chaque ligne.

Le ci-devant individu prénommé ? :
- Patrisse
- Nommé ? :
- Hé!nain
- né en France, à Dakar, département neuf neuf, le ?:
- zéro quatre (je commençais à piger)
- Mois ? :
- zéro sept
- année ?...tchac tchac...tchac tchac
- Mille neuf cent...
- Sans quoi ?
- quarante neuf.
- …. Euh… (ce fout d'ma gueule ?) … ah ! Tu vas te foutre de moi longtemps ?!?!! Hein, je vais t'en foutre des 49 kouzetblesssuURES,
- mille neuf cent quarante neuf
- mais c'est qu'il recommence ! A SE FOUTRE DE MA GUEULE !!!!!!
- sans gâteau et sans lunettes...

.... déclare, à moi, devant le ci-devant, dedans le bureau en plaintes du 80 avenue Daumesnil, Paris XIIème :
avoir lâchement abandonné, parce que le lâchant, un gâteau de 33€, blanc, dizaïgne, aux Fruits de la Passion.
Cette secte n'étant pas notoirement, ni défavorablement connus de nos services, ni retrouvée ni identifiée.

Recevant déposition, je, soussigné Ducont Lajoie, stagiaire présentement en fonction, aussi assis que le ci-devant devant moi, assis tous les deux, quoi, lui devant et moi devant. Quruiiiiit !!!!
Enfin, puisqu'il est à ci, non, assis devant, moi aussi (aux-ci ?). C'est comme si on était en face. Sa face devant ma face, assis, de face, FACE A FACE, (ben voilà !) quruiiiiit !!!

Puis, le douteux suspect affirme que sans lunette il ne peut observer la vue, l'assis devant moi individuellement prénommé Patrisse et susnommé Hénain, alias suspect présomptueusement présumé innocent, suivit la rue par défaut, MAIS TOUJOURS EN POSSESSION DE SON TASER DE 500 000 volts, et de surplus 100 parapluie noir.

Puis :
"Est revenu", (non...), "marchât", (ou bien :) "se dirigeât", (ouah, encore mieux) "arpentât", (plutôt) "évoluât vers", (simplement ?) "se déplaçât", (tiens ! tordant ! :) "sautillât", (ou peut-être :) "retournât chez (?), (hé ! hé :) "claudiquât", "allât" (bof), "se rendit", "errât"…
(et merde !), tu vas me le dire ce que tu foutais dans cette rue à 18 heures !! Tu vas me le dire !!

… avoue finalement qu'il effectuât un déplacement louche car à caractère de mode pédestre, afin de quitter les lieux "de son forfait", (non), "de son crime", (ça va pas non plus), du crime (eh ! ben, voilà…) en s'éloignant simultanément des dits lieux sis 47-57 (même porte) boulevard Poniatowski, Paris XIIème, pour se rendre, à son domicile qu'il habite, par le fait qu'il demeure sans squatter puisque jouissant des lieux légalement de façon locative, sans liens de propriété apparenté, dans la porte 28 derrière le numéro 29 devant la censeur, le tout prétendument localisé en la rue des Meuniers, Paris XIIème.

L'individu revient sur ses déclarations pour affirmer que la censeur, de bonne conduite, va du numéro 29 de la rue à la porte 28.

Après avoir traversé la rue des Meuniers, Paris XIIème et la porte blindée 28, située aux dires de l'individu susnommé annoté, le baillé prit la censeur puisque forcé, la censeur étant au-dessous de la dite porte, parfois au même niveau qu'un couloir de même niveau que la porte 28, quoique qu'il reconnaît qu'il s'agirait d'un troisième étage !

Ayant usé, (mieux :), rusé, affirme abuser une nouvelle fois, une seule fois dit-il, de cette censeur, dans ses parties comme une, il aurait voulu téléphoner mobilement et / ou fixement, sans lunette et hors de vue et sans savoir si on lit de gauche à droite, puis de haut en bas, ou de bas en haut, les chiffres aussitôt floués que brouillés d'après sa vue.

TU VAS ME FAIRE CROIRE K'TU SAIS PAS LIRE !!! TU TLEPHONES OU TU LIS OU TU TE FOUS DE MA GUEULE ?!?!!!
T'AS FINI D'ME DIRE TES CONNERIES !! T'AS JAMAIS TLEPHONE DE TA VIE ?!?!!
MAIS C'EST Q'TU CHERCHES A M'EMBROUILLER ?!!

Le suspect finit par reconnaître que seul le chiffre 5 est toujours au milieu, et prétend alors que seul un aveugle peut ça voir et comprendre, mais qu'il voulait en plus toucher 10 chiffres du même téléphone localisé sans écoute à son domicile, ayant pourtant un autre téléphone, caché sournoisement dans sa poche, étant prêt à être mobilisé à son appel, dans une poche différente du TASER.

Puis l'individu Patrice Hénin se met alors à m'insulter de tous les noms, même des noms que je n'avais encore jamais entendus :
Patazeur ! Steune ! Gueux-ne ! Pataseur ! Steune ! Gueux-ne !

Il volte face verbalisement car le faussement assumé innocent reconnaît enfin que le taser fonctionne avec une pile de 9 volts seulement, alors qu'initialement il prétendait que c'était 500 000 volte pile.

De son propre chef, soudainement et sans raisons apparente ni sans être capable de s'expliquer, le désormais quasi-suspect traverse la porte blindée 28, que nous avons déterminée comme étant la sienne, quoiqu'à la limite des lieux communs, se retrouve au même niveau que la censeur, abuse d'elle une nouvelle fois en passant et même reconnaît finalement qu'en touchant ses boutons il put s'élever en elle au huitième…

Arrivé à ses fins, il l'abandonne sans même se retourner et sonne chez un compère, qu'il prétend se nommer Hun Voysain.

Puis il se rétracte, et Hun Voysain s'appellerait Franque. Il lui aurait demandé d'abuser de la censeur à deux, jusqu'au plus bas niveau, pour l'accompagner sur les lieux de son crime, ce qui établit la culpabilité indéniable de l'individu Patrice Hénin, car les criminels retournent toujours sur le lieu de leur crime.

Cette association de malfaiteurs, initialement fomentée par le désormais futur inculpé, exécutent leur plans, usent de la censeur, étage après étage, jusqu'à l'immobiliser au sol.

De retour dans la cour de l'immeuble des 47-57 boulevards Poniatowski, Paris XII, ce fils indigne, accompagné d'Hun Voysain alias Franque, celui-ci prêt à user de sa force brutale contre M. Jérôme Hénin, tentent de retrouver les lunettes du futur condamné, et même tendent un traquenard au sixième étage du domicile de la mère du fils dévoyé, utilisant sans autorisation la sonnette de la mère du monstre et de son compère, espérant qu'elle ouvre la porte pour rendre les lunettes qu'elle n'avait sûrement pas avalée, la pauvre dame.

Sans réponse de la dame qui ne serait pas derrière la porte, mais ailleurs, le complice Franque appelle la police avec son appareil téléphonique portable agréé par les réseaux de communications nationaux et même français.

Peu de temps après, nos agents collègues arrivent enfin, sécurisent les lieux et rétablissent l'ordre.

Tout leur indique la suspectitude de M. Patrice Hénin, lorsque celui essaye de renverser la situation en expliquant qu'il n'est pas l'agresseur, mais une victime qui ne devrait physiquement son intégrité (!!) que grâce à ce que les agents professionnels appellent un taser, qu'il ose même horrifier en le montrant à nos agents outragés.

Son complice Franque, alias Hun Voysain, coopère alors aussitôt avec nos agents collègues de l'ordre et tous affirment au sauvage pourfendeur de loi d'ohmme qu'il peut tuer un homme dissimulant un pacemaker en son sein pour le cacher.

Et que le port de cette arme de défense est interdite en-dehors de chez soi, la majorité des agressions ayant lieu à domicile, lorsque l'on se croit à l'abri, les portes blindées empêchant l'intervention des forces de l'ordre.
Tous les criminels savent cela.

Ne voulant rien entendre, le forcené prétend qu'il a acheté ce "stun gun" de ses deniers, par Internet, ce qu'il considérait comme une version électrique d'une bombe lacrymogène "propre", dont la détention est autorisée. Sinon, il se serait bien gardé d'en parler et surtout de la montrer à des policiers.

Et il ajoute avec culot que la police française allait bientôt être équipée de tasers, armes d'attaque et non plus de "stun guns" de défense, conçus pour toucher à distance des personnes dont la police se moque éperdument si elles cachent sournoisement un pacemaker.

Revenons au français.
Les policiers s'en vont, pleins de remontrances à mon égard.

Franck et moi revenons à notre immeuble. Il m'aide à téléphoner au commissariat du 80 avenue Daumesnil, où j'apprends que mon frère et ma mère s'y trouvent.
Pour déposer plainte pour coups et blessures ! Il leur est arrivé quelque chose, encore ?
Incroyable !

Non, je connais mon frère et son art de la manipulation, y compris et surtout envers ma mère. Il aime montrer sa puissance de parvenu. Il doit être en train d'expliquer aux flics ce qu'ils doivent faire : sévir.
Les flics adorent ça, en général. Et puis, comme le dit un proverbe arabe, s'ils ne savent pas pourquoi, lui, il le sait.
Il doit tout savoir, puisqu'il est millionnaire (en $, seulement).

Je décide d'aller au commissariat.
Lorsque j'ai téléphoné, d'ailleurs, la femme agent de police m'a dit "si vous voulez porter plainte, venez vite !"

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Suite : 0005 L'agresseur agressé
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jeudi 11 janvier 2007

003 Famille, Fraternité, Fracas

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

Cette pluie a-t-elle été prévue par la météo, de saison, ou par Nicolas Hulot, résultat du réchauffement climatique ? Car c'est un vrai déluge.
Tant pis, je sors faire la surprise à ma mère. Pour son anniversaire, ce sera un gâteau "haut de gamme" pour l'heure du thé. Une simple amélioration de l'heure du thé.

Après avoir retiré du liquide (1er degré) à la banque, je trouve chez le pâtissier un magnifique gâteau à 33€, tout blanc, design, avec un petit bout de fruit de la passion ouvert en étoile en lieu et place de cerise sur le gâteau. Vu le temps et la facilité avec laquelle un objet en sucre se dissout dans l'eau, le vendeur l'emballe dans un sac en plastique insubmersible.

Dehors, main gauche occupée par le sac, main droite s'obstinant à empêcher le vent violent de retourner mon parapluie noir à 5,05€. Sans palmes ni tubas, je descends l'avenue Daumesnil.

Surréaliste, cette large et belle avenue déserte et noyée. Je la descends pour aller boulevard Poniatowski, chez ma mère.
En pensant à mon père, à l'abri au Père Lachaise. C'est le premier anniversaire de maman sans lui.
Ca rend triste, la flotte.
C'est pratique, la flotte.
On peut laisser sourdre quelques gouttes salées dans une grande avenue parisienne, avec cette flotte, sans personne pour le remarquer. Même le vent, j'apprécie : il sèche mes yeux embués, ce vent sans sens.
Parce que j'ai les deux mains prises.
La pluie semble diminuer d'intensité. Il est environ 17H30.

Je prends l'ascenseur jusqu'au 6ème, et sonne.
Insiste, re-sonne. Persiste. Personne. I
Impossible qu'elle ne soit pas là, avec cette pluie. Elle ne peut pas être en train de faire des courses, tout est fermé. Je ne comprends pas. Je décide de rentrer chez moi pour lui téléphoner.

Le chagrin, peut-être ? L'envie d'être seule parce que trop seule ?
Je redescends et franchis la porte de son escalier C. Il pleut encore assez pour justifier l'ouverture du parapluie noir et luisant.

Ah ! La voilà ! Pas seule. Des voisins ? Qui c'est ? Elle marche toute courbée, les yeux rivés au sol. Elle parait tellement vieille aujourd'hui. Je ne comprends pas. Elle a le visage tordu de douleur en m'apercevant. Elle me regarde furtivement, et ne se dirige pas vers moi, alors que je suis devant la porte de son hall.

Puis je reconnais un "voisin" : qu'est qu'il a grandi, mon neveu ! Je ne l'avais pas vu depuis mon dernier séjour aux Etats-Unis en hiver 2003. Incroyable ! Pourquoi il ne vient pas vers la porte de l'escalier ?
Alors, au lieu de rester là où tout le monde devrait se diriger, je m'avance vers elle. Christopher, mon neveu, s'éloigne. La "voisine" s'arrête devant son entrée D, et regarde. Bizarre, celle-la. Maman m'a dit plus tard que c'était l'américaine qui servait de call-girl à mon frère. Elle ne l'a pas dit comme cela, je précise.
Pour moi, cette call-money doit éprouver un amour incoercible, indéfectible et profondément sincère pour (le compte en banque de) mon frère.

J'aperçois L'Innommable, mon frère, qui se hâte sous la bruine. Et me voit.
Aussitôt, il crie le plus fort possible dans l'oreille de ma mère, comme un instructeur à l'oreille d'une recrue des GI, "QUOI ? TU FREQUENTES ENCORE CE …. [joker humiliant] !!!!"
Elle reste pétrifiée. En état de choc, me dira-t-elle plus tard.
Remplacez [joker humiliant] par ce que vous pourrez trouver de plus humiliant et de moins fraternel possible. Je crois que c'était [type] ou [déchet]…
Ma mère n'arrive pas à s'en rappeler non plus. En tous les cas, ce n'était pas "Whaooh ! Super ! T'as acheté un gâteau ! Tu ne savais pas que je venais à Paris ? J'espère qu'il y a 5 parts !"

Non. Tout de suite (2 secondes) après avoir hurlé, il me flanque une violente baffe sur la tempe droite pour faire voler mes lunettes au loin. Je dis "pour faire", parce que je suis persuadé qu'il voulait me débarrasser de mes lunettes.

L'ambiance aquatique est complète. J'y vois comme au fond d'une piscine, sans masque.
J'interpose aussitôt mon parapluie noir fermé entre lui et moi, en disant "Qu'est qu'il te prends ? T'es cinglé ? A quoi tu joues ! Va ramasser mes lunettes !". Je ne me rappelle plus des mots exacts, sauf du "va ramasser mes lunettes…".
Le temps de dire cela, il a le temps de transformer mon para-frère en pitoyable objet fracassé non identifiable mais recyclable.

Je me retrouve face à un Robotcop qui déploie ses 75 Kg d'1,75m. Pourquoi je pense à Robotcop ? Ses yeux. On ne peut parler de regard. Des viseurs d'une froide détermination, le poing droit en arrière, prêt à frapper, le poing gauche tendu en avant. Pas de méchanceté dans ces yeux. Ni haine. Du vide intersidéral glacial.
Une garde parfaite, je me rappelle qu'il avait fait du karaté étant adolescent. Moi du judo, sur ordre paternel.

Je lâche la boîte à gâteau. Il donne un coup de pied dedans.
Il avance en sautillant, toujours le pied gauche en avant. C'est dingue, personne ne bouge, ne pipe mot. Tous au spectacle.
Maintenant, permettez-moi d'arrêter la littérature, parce que, ces yeux de fou... Il avance encore, je recule encore.

Je recule jusqu'au mur de l'entrée, puis paniqué à l'idée de me retrouver avec les yeux au beurre noir, je sors le Stun Gun pour le brandir bien haut en l'air, mais il continue à avancer en tressautant. Alors j'appuie sur "on" et fais claquer un arc électrique. Ça fait un boucan de tonnerre. Tiens, il me semblait bien que je n'avais pas encore enlevé la pile. Ouf !

Il fait aussitôt demi-tour, se précipite vers un mur pour y cueillir un vélo qu'il empoigne à pleines mains : deux mains, deux roues, et reviens me frapper de toute ses forces avec. De violents coups de pieds pour agrémenter la rossée, mais à chaque fois il rate mes parties. Mon thorax éprouve la solidité du vélo, de ses pédales. Bon matos.

Je recule petit à petit, et je commence à sentir la colère monter en moi. Parce que je veux à tout prix me rapprocher de l'endroit où sont tombées mes lunettes, alors qu'il me force à reculer vers la sortie de la résidence.

Heureusement, j'entends quelqu'un peut-être sorti de l'escalier D. Peut-être le mari de la femme qui continue à regarder, impassible. Il apparaît derrière L'Innommable, et demande : "qu'est-ce qu'il se passe ?"
L'Innommable l'entend aussi, et se met à hurler "Appelez la police ! Il est fou ! Appelez la police ! Il est fou ! ...". Plusieurs fois. Je continue à essayer d'attraper la selle du vélo autant que je peux, de la main gauche, et à ne pas utiliser le Stun Gun. Cet engin dans la main droite m'encombrait beaucoup, j'avais envie de le mettre dans ma poche, mais L'Innommable aurait sûrement jeté le vélo et m'aurait démoli à coups de pieds, de poings.

Pourquoi la selle en cuir ? Cela paraît évident.
Vous savez ce qu'est un con parfait en forme de circuit fermé ? C'est, par exemple, un vélo en métal utilisé comme "protection", les mains humides d'un con serrant les rayons en métal mouillés, sous le crachin, devant un porteur de matraque électrique, source d'alimentation éventuelle du circuit.
C'est précisé sur la notice du Stun Gun : des vêtements mouillés augmentent l'efficacité de la décharge. Je brule d'envie d'en terminer, de toucher ne serais-ce que ses doigts, ou le vélo sur une partie dénudée, les rayons, il n'aurait peut-être même pas pu desserrer les doigts.

Mais c'est l'anniversaire de maman ! Elle est encore pétrifiée. Ma colère enfle. Je risque d'utiliser le Stun Gun si je m'énerve.
Depuis l'instant où il avait entendu le voisin derrière lui, il gardait le vélo figé en l'air. Ma mère m'a dit plus tard qu'il s'était démis une épaule, et même fait opéré dans une luxueuse clinique à New-York .

Je décide de rentrer chez moi chercher du secours, pour revenir chercher mes lunettes.
Il ne me poursuit pas.

A partir des notes suivantes, il ne s'agira plus d'une folie d'ordre privée. Mais de troubles du comportement, de corruption, de fonctionnaires, d'une mère, d'un policier, d'une médiatrice, d'une experte-psychiatre et de juges.

Ma mésaventure privée et familiale devient quelque chose de grave, et de très inquiétant pour ceux qui pensent que tout est parfait dans ce pays.

Oui, être riche, être une relation de Bouygues donne tous les droits.

Donc, il est normal d'établir un faux témoignage, d'inventer une fausse plainte, de transformer une médiation en condamnation, de truquer les informations destinées à un(e) juge en correctionnelle.

A partir de maintenant, c'est vous qui allez décider s'il faut admettre que votre police, votre justice, n'a pas besoin d'être contrôlée, nettoyée de certains de ses éléments.

Les français doivent savoir.

C'est aux médias (j'ai déjà alerté des quotidiens nationaux), à l'Inspection Générale des Services Judiciaire, que j'ai alertée, de faire leur devoir.

La France n'est pas une République bananière.
J'aime trop mon pays. Il ne s'agit plus maintenant de problèmes relationnels aigus dans une famille.

A l'heure où je rédige ce texte, plusieurs mois après cette altercation, une experte psychiatre a reporté mon examen psychiatrique au 9 juillet 2007 à 15h30.
C'est vous qui allez examiner l'affaire.
Une audience aura lieu le 7 septembre 2007 et sera couverte par la presse écrite, j'espère. Je vous invite à y assister aussi.
Car les avocats que j'ai contactés, et que je n'ai pas les moyens de m'offrir, ne souhaitent pas s'impliquer contre une telle conspiration police -médiatrice-expert-juge.

C'est pourtant le drame de cette histoire.
Sinon, le policier aurait haussé les épaules, la médiatrice aurait classé l'affaire, au lieu de dire d'une façon obséquieuse au millionnaire Jérôme, "Voici ce que nous allons faire…", en se frottant les mains, cela m'avait frappé !

C'est vous qui allez juger. Et, je l'espère, réagir.

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Suite : 0004 Retour chez moi
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mercredi 10 janvier 2007

002 Pluie avant l'orage

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

Dimanche 23 avril 2006.
C’est l’anniversaire de ma mignonne gentille adorable intelligente incroyable et merveilleuse petite Maman : 77 ans. Je sais, la vôtre est ou était encore plus géniale.

Tiens, je vais lui offrir la collection des Tintins ! "Viiiiite ! Tu as jusqu'à minuit pour les lire ! Après tu seras trop vieille pour apprécier ! Je te laisse !".

Heureusement que tout est fermé aujourd'hui, j'aurai peut-être été capable de faire cette plaisanterie douteuse de premier degré, alors que cela aurait été plus pour m'amuser que pour lui faire plaisir.
Quoiqu'elle ait toujours apprécié mon humour. Alors que beaucoup le craignent.

Il pleut à torrent, une pluie diluvienne qui a dissout tous les passants, pas un chien dehors. Il ne reste qu'un magasin ouvert : la pâtisserie haut de gamme qui s'est installée à la place du Flo-Prestige. Il faut que je passe à la banque pour être sûr d'avoir assez de liquide (premier degré encore).

Dans la poche droite de mon blouson, je sens la présence du Stun Gun (matraque électrique, stun = abasourdir), ce bout de plastique avec 2 broches métalliques qui transforme le courant d'une pile de 9 volts en 500 000 volts, au détriment de l'intensité.
C'est une arme d'auto-défense (6ème catégorie), en vente libre, qui remplace de nos jours la bombe lacrymogène : cela ne gaze pas tout le monde, victime incluse, c'est écologique et sans danger pour l'agresseur, même si celui-ci a un pacemaker, d'après les informations du site Internet Panther, qui me l'a expédié par la poste pour 47$. Un site portugais me le proposait pour 120€ !

Il faudra que j'explique pourquoi j'ai été amené a acheter cet objet désagréable.

L'Innommable avait "demandé" à ma mère de m'interdire sa porte ! Moi qui habite à 6 minutes à pied de chez elle ! Et on s'entends très bien. Elle avait rigolé en me disant ça, mais connaissant mon frère, j'avais acheté cette matraque électrique pour aller chez elle. Elle m'avait quand même dit que s'il me rencontrait chez elle, "cela se passerait très mal" !
Il a été condamné aux Etats-Unis pour violences physiques domestiques. Il avait battu sa femme lors de leur divorce en 1996.
Installé en Floride, il multipliait ses apparitions en France depuis le départ de notre père. Et interdisait à ma mère de me signaler ses voyages en France.



Personnellement, je ne suis pas persuadé de l'efficacité de ce machin. La notice explique qu'il faut toucher l'agresseur en haut de la poitrine ou vers le bas du ventre. Si l'agresseur est coopératif, il se doit de perdre le contrôle de ses muscles et de s'écrouler, avant de se relever au bout de 3 minutes. Il faut l'accompagner dans sa chute pour qu'il ne se blesse pas en tombant, puis prendre la poudre d'escampette.
M'ouais…

Et puis, en m'escrimant pour mettre la pile, j'ai reçu 2 décharges en touchant malencontreusement les bornes métalliques. J'ai bien eu la main toute engourdie, mais j'ai essayé d'écrire avec la main gauche, et j'y suis arrivé, sans pouvoir sentir le stylo.
M'ouais…

Tout le monde sait que pour vérifier l'état d'une pile, on passe la langue dessus, si ça picote, elle est bonne.
M'ouiais…

De plus, la loi d'ohm me susurre dans un coin de mon cerveau : "tu sais, plus le voltage est élevé, plus l'ampérage est insignifiant". Effectivement, il m'est arrivé de prendre un coup de "jus" aux Etats-Unis, 110V, et j'avais les doigts collés dans la prise ! En France, l'EDF (220V) est plus intelligente que la Florida Power !
M'ouiais…

Un ami à qui j'avais montré ce Stun Gun m'a traité de con ambulant électrifié : "avec tes 58 kilos, si tu sors ça devant un agresseur, tu vas recevoir son poing dans la gueule, il te pique ton baton électrique et tu dégustes !". Je lui avais parlé de ce Stun Gun parce que je voulais qu'il l'essaye contre moi. Il a refusé en me traitant de con, encore.
M'ouiais…

Alors, je me suis dis, N'EN PARLE A PERSONNE, retire la pile avec précaution cette fois, maintenant que tu sais que tu pèse 58 Kg de connerie, et remets le dans ta poche. Si c'est un voyou qui t'emmerde, il reconnaîtra l'objet, et tranquille ! Si ça ne l'impressionne pas, son poing dans ma gueule, qui sera ensuite un voyou frustré braquant un tournevis et une pile au supermarché du coin pour se lancer dans la récup façon compagnon d'Emmaüs.

Bon, j'ai beau essayer de gagner du temps en changeant de sujet, mais la pluie (euphémisme) continue à rager dehors. La pétarade sur le rebord métallique de la baie vitrée de mon studio est infernale. Ambiance bande de Gaza tous les jours ou Bagdad un jour de marché.

J'ai pris la précaution de téléphoner à ma mère vers les 13H00. Parce qu'elle m'avait prévenu que mon petit frère américain allait passer à Paris pour affaires.

Au téléphone, la veille, je lui ai demandé quel jour : "Bientôt, euh, dans quelques jours, très bientôt". Donc, peut-être même demain lundi.
Il faut savoir que mon frère interdit à ma mère … de me recevoir !
Elle m'a avoué plus tard que Jérôme était arrivé quelques jours auparavant et aussitôt parti à Rouen : "il va toujours à Rouen, ces derniers temps, pour affaires".

Il me faut 6 minutes pour aller chez elle à pied, mon père est décédé le 17 septembre 2005. Son fils cadet L'Innommable et sa fille Luxerette, ses petits-enfants vivent en Floride. Je suis donc sa seule famille "proche".

Cela enrage Jérôme que mes parents aient choisi d'acheter un appartement le plus près possible de chez moi.
Elle adore Paris et le douzième en particulier. Quant à la Floride, elle aimerait bien se débarrasser de son appartement de grand standing là-bas, ainsi que de ses deux terrains contigus constructibles, et pouvoir transférer son compte bancaire américain en France.
Sur ordre de mon père, la villa avec piscine a heureusement été vendue par L'Innommable, parce qu'il est le plus grand promoteur immobilier que l'humanité ai jamais connue. Je parlerai de ses exploits chez Bouygues plus tard.

L'Innommable a poussé la gentillesse jusqu'à stocker chez lui le mobilier de cette villa : piano, défenses d'éléphants ciselées, objets d'arts, bijoux, d'innombrables outils qui tapissaient le garage, tout ce qui pouvait meubler une villa de 5 pièces.

Mais il n'admet pas, et Luxerette aussi peut-être, qu'au lieu de tout vendre en France, son appartement planté sur la plage de Saint-Jean-de-Monts, son deux pièces du douzième, son terrain à Jarny, elle préfère la civilisation de France, la beauté de Paris, au cauchemar américain. Il a beau répéter : "tu y gagnerais au change !". Il ne comprendra jamais rien, hormis comment fabriquer du fric en volant les autres.

A 13H00, aujourd'hui, elle me répond "Oui, il arrive bientôt, très bientôt". Toujours cette voix hésitante, angoissée, bizarre. La voix d'un otage qui réclamerait la distribution obligatoire donc gratuite de tchadors ou bourkas dans nos écoles françaises. Comme sous hypnose. L'influence bénéfique de L'Innommable commence à s'installer chez elle.

Oui, ami lecteur, le résultat de la fonte des tonnes de glace de la calotte glaciaire s'abat toujours sur mon rebord de fenêtre ! J'y viens, à mon sujet, à la description de cette altercation sans intérêt. Mais ce n'est pas par plaisir que j'écris cette histoire ! J'ai des choses plus intéressantes à écrire.

Par exemple, je préfère écrire quelque chose comme :
"il y a en chacun d'entre nous quelque chose que les autres n'ont pas. Ne serait-ce que le vécu. Ce quelque chose peut attirer ou provoquer le rejet. Vous pouvez compter sur les autres pour détecter immanquablement ce qui ne va pas en chacun d'entre nous (voir Post Scriptum). A chacun d'œuvrer pour qu'ils ne retiennent que ce que nous avons d'unique, dans le bon sens du terme".
Je viens de penser à cela en pensant à la section du P.S. dans laquelle je milite depuis huit mois.

En pensant à mon frère, aussi. C'est un expert en manipulation, un orfèvre de talent. C'est sa pépite unique à lui.
Il est magique. Comme la une pierre philosophale détraquée, il transforme tout ce qu'il touche en m....

Mais promis. On me réclame l'histoire de l'altercation, et c'est mon intérêt de raconter ce qui c'est vraiment passé, puisque ma plainte pour coups et blessures a été transformée en une déposition.

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Suite : 0003 Famille, fraternité, fracas
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mardi 9 janvier 2007

001 Je te ferai interner le moment venu

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384



Extrait d'un courriel de mon petit frère, reçu en juin 2004 :
" … je te ferai interner le moment venu.".

Nous appellerons mon petit frère "L'Innommable" dans ces pages, pour des raisons de diffamation, qui seront vite facile à comprendre.
Tiens donc.
Mon cher petit frère a un projet me concernant ! Et qu'est-ce que ça veut dire, cette idée de me faire interner ?

La réponse intéresse tous ceux qui pensent que l'homme est bon par nature, et qu'il n'existe pas de monstres humains capables de faire le mal soit par plaisir, par jalousie, vénalité ou les 3 à la fois.
Ou simplement par monstruosité.
Dans ce feuilleton, j'analyse les personnages en les décrivant en situations, et j'explique le pourquoi de leurs actes parfois aberrants et incompréhensible.
Vous serez déniaisé, tout comme moi, et vous comprendrez les ressorts qui animent ces gens "de la haute", terme antédiluvien pour "riches et puissants".
Vous y découvrirez comment le groupe Bouygues vérifie la moralité de ses dirigeants avant de les embaucher, en leur faisant passer des tests psychologiques. Les traits de personnalité souhaités sont plutôt édifiants.
Vous découvrirez que les "riches et puissants" bénéficient de privilèges exorbitants, comme d'utiliser la police et la justice à leur fins personnelles et criminelles.
Ils peuvent en toute assurance s'amuser à émettre une lettre de cachet, comme l'envoi de ce courriel.
Pourquoi en toute tranquillité et et avec l'assurance du succès ?
Parce qu'il savait à l'avance qu'il pourrait entrer dans un commissariat et tout simplement demander à ce qu'ils se débrouillent pour faire interner son vieux frère handicapé (des poumons).
On m'a fortement déconseillé de divulguer ceci sur mon blog, pour ne pas être poursuivi pour diffamation. Un procès est en cours. Ce blog est le troisième que je reconstitue, les autres ont été "suspendus" d'office, avant tout jugement, sur ordre de l'avocat de la partie adverse.
Mais tout ce que j'affirme est vrai !

J'ai tout un dossier de pièces accablantes, tout en étant hilarantes quant au mépris de la vraisemblance.
J'ai aussi quelques témoins.
Et un avocat libre pourrait facilement découvrir la véracité de mes affirmations.

En lisant ce feuilleton, je vous ferai visiter un commissariat où les policiers rédigent maladroitement des fausses dépositions, transforment la victime en agresseur. On ne sait toujours pas pourquoi, ils créent aussi une fausse plainte pour fraude, déposée en mon nom, à mon insu, et classée sans suite !

Vous entrerez dans le bureau d'une médiatrice du procureur qui explique à mon frère comment elle va procéder pour me faire juger et interner.
Tout ceci en ma présence ! Comme si déjà sous camisole chimique.
Vous y admirerez le rôle ingrat joué par une experte-psychiatre, des tribunaux qui s'efforcent d'être injuste, qui distribuent des condamnations insensées à un innocent, la complicité des élus, les avocats payés inutilement qui vous tendent des pièges au lieu de vous défendre, et qui ne viennent pas à l'audience...

Bref, le tableau idyllique d'un pays des Droits de L'Homme. Renversant.
Cette aventure que je subis depuis 3 ans m'a ouvert les yeux sur l'état de la police et de la justice en France.
Cela commence par l'incrédulité, puis la stupeur, la colère.
Républicains, où êtes-vous ? L'ancien régime de 1789 est réapparut. On ne change pas la nature humaine, dont la couche vitale est le cerveau reptilien. Quelque soit le régime étatique ou l'idéologie politique, la caste des riches et puissants se reconstitue au fil des siècles, avec ses milices : SS, CRS) et refonte de l'esclavage (travailleurs pauvres SDF la nuit, le gîte et le couvert n'étant plus rentables), esclaves eux-mêmes divisés en chapelles qui s'entre-déchirent soit pour refaire le monde À LEUR IDÉE, soit pour dénicher une gamelle de kapo avec fauteuil (Besson, Kouchner...).
220 ans après, il faut tout recommencer.

Cette fois-ci, prévoir un 4ème pouvoir, SVP, qui pourraît être celui de la probité (Liberté, Égalité, Probité), qui ne décide de rien, mais qui contrôle tout (exécutif et son gouvernement, législatif et judiciaire), qui puisse sanctionner et démettre.
Apparemment, le Conseil Constitutionnel n'est pas suffisant. Il accepte toutes les ré-écritures. La Cour des comptes, l'Inspection des Services Judiciaires non plus. CNIL, CSA, Ordres des médecins et avocats, sont corrompus ou inutiles.
Il faut repenser et créer tout ceci pour terminer ce que la Révolution française a oublié : un contrôle populaire anti-corruption des institutions, un garde-fou permanent.


On peut créer autant d'organismes que l'on veut, il faut à chaque fois installer la transparence et le traçage des comptes.
Une classe de nantis aux privilèges outrageants (main-mise sur la police, la justice).
Ceci est grave, alors je suis obligé de le raconter, dans l'intérêt général.
Vraiment, il faut rétablir l'état de droit en France :


Quatre amis attestent et certifient avoir lu ce courriel de mon frère contenant ses projets : "je te ferai interner le moment venu". Ma propre mère s'y refuse.


De Who dares wins (qui ose gagne)


De Who dares wins (qui ose gagne)


De Who dares wins (qui ose gagne)


De Who dares wins (qui ose gagne)

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suite : 0002 Pluie avant l'orage
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lundi 8 janvier 2007

000 Les costumes sont de Rachida Dati

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

CASTING
(Les costumes sont de Rachida Dati)
Ma famille franco-américaine :
13 février 1924 - 17 septembre 2005 : Cdt. Gilbert Hénin
11ème Division
chemin Méhul
Père-Lachaise 75020 Paris
A rejoint le général de Gaulle en Grande-Bretagne, en 1943.
Devenu parachutiste, il a reçu 12 décorations dont la Croix de Guerre, du Mérite, Légion d'Honneur...

23 avril 1929 : Mme Renée Hénin, née Royer, ma mère.
Couturière.

4 juillet 1949 : Patrice Hénin, retraité, handicapé,
blogueur dangereux
12 décembre 1958 : Jerome L. Henin, homme d'affaires, franco-américain, mon petit frère.
861 Bonita Drive
Winter Park, Florida 32789
Etats-Unis

28 août 1960 : Mme Catherine Henin-Clark, avocate, franco-américaine, ma petite soeur.
789 Bonita Drive
Winter Park, Florida 32789
Etats-Unis

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Impliqués directement dans cette affaire, par ordre d'entrée en scène :
28 mars 2006 : Me Jean-Pierre Brulon, notaire,
Etudes des notaires associés André Begon, Robert Bonneau, Philippe Herbert, Cécile Bougeard.
25 rue du Général Foy 75008 Paris
Succession du Cdt. Gilbert Hénin : 10875/PH/JPB/VDI
Ce notaire refuse de considérer mes remarques sur la non-déclaration des biens américains de ma mère.
17 avril 2006 : William A. Ottinger : attorney (avocat-notaire)
Landis, Graham & French
Suite 204, Medical Arts Center
1555 Saxon Boulevard
Deltona, Florida 32725-5822
Etats-Unis
Notaire choisi par ma mère aux Etats-Unis. Refuse de me renseigner quant à ses avoirs ou l'existence d'un testament américain.
23 avril 2006 : Emmanuel Pernet, Lieutenant de police,
commissariat du 80 avenue Daumesnil 75012 Paris,
a recueilli la déposition de Jérôme Hénin.
23 avril 2006 : Frédéric Dugat, brigadier de police, a recueilli et déformé la déposition de ma mère Renée Hénin.
23 avril 2006 : Rachid Hamar, gardien de la paix, a recueilli ma déposition.
Je ne dispose toujours pas de copie de ces dépositions.

24 avril 2006 : Lt Arnaud Mounier
Commissariat 32 rue Hénard 75012 Paris
accepte de m'envoyer aux UMJ et inclus le constat dans le dossier : blessures et hématomes.
22 août 2006 : Lieutenant Arnaud Mounier
commissariat 32 rue Antoine-Julien Hénard 75012 Paris.
Refuse de prendre en considération mes révélations sur Jérôme Hénin,
parce que cela n'a rien à voir avec la plainte pour coups et blessures.
9 octobre 2006 : Me Nataf, ami et avocat de Jérôme Hénin.
9 octobre 2006 : Mme Guyot, déléguée auprès du procureur de la République.
N° d'affaire du Parquet : 0618408076
Me promet 5 ans de prison pour "chantage" !!?
Se conduit de façon obséquieuse envers Jérôme Hénin.
Nie l'évidence des faits. Dit à Jérôme Hénin et son avocat : "voici ce que nous allons faire..." !

30 novembre 2006 : rejet de l'aide juridictionnelle.

30 janvier 2007 :
TGI de Paris 14 rue des Orfèvres 75059 Paris RP – SP
Parquet du procureur de la République Service S2 Fraudes et Moyens de paiement :
avis de classement sans suite d'une plainte que je n'ai jamais déposée, datée du 22 août 2006.
Non signée : affaire : 0628470119

17 avril 2007 : M. Christian Raysseguier, Inspecteur Général des Services Judiciaires
13 place Vendôme 75042 Paris Cedex 01
Informé des dysfonctionnement du commissariat et de la déléguée.
20 avril 2007 : Me Augustin Kemadjou, avocat commis d'office
2 rue Henri Chevreau 75020 Paris
Me donne rendez-vous le 17 mai 2006, jour de l'ascension.
23 mai 2007 : femme greffier (?)
T.G.I. de Paris
16ème Chambre/2
Lorsque je me présente avec un certificat médical attestant que je ne peux assister à l'audience, me demande de rester, me fait passer en premier, juste pour m'apprendre qu'un examen psychiatrique est ordonné.
Renvoi "contradictoire" (annoncé oralement) de l'audience au 5 septembre 2007. J'ai entendu le 7.
23 mai 2007 : Me Philippe Miro, avocat
SCP CABINET VITOUX ET ASSOCIES
30, Boulevard Saint Germain 75005 PARIS
Avocat proposé par ma mère.
Se présente comme prévu à l'audience avec une copie du certificat médical que je lui ai envoyée par courriel la veille.
Ne corrige pas mon erreur de date après le renvoi de mon audience.
23 mai 2007 : Audience, reportée oralement et sans convocation écrite au 5 septembre 2007 avec demande d'expertise psychiatrique.
Mme Anne-Marie Beauguion, vice-président (?)
Mme Véronique Degermann, vice-procureur de la République (?)
T.G.I. de Paris
16ème Chambre/2
14 mai 2007 : Docteur Marie-Elisabeth Meyer-Buisan,
psychiatre des Hôpitaux, expert près la Cour d'Appel de Paris, agréé par la Cour de Cassation.
Centre médico-psychologique
6 rue Picot 75116 Paris
06 09 65 13 92 (téléphone du centre !)

27 juillet 2007 : Mme Odile Jami : C.N.I.L. en charge de ma plainte pour invasion de virus,
introduction de mots clés obscènes dans mon blog, piratage par mise en réseau de mon système Windows XP.
Effondrement de mon système Windows XP dès l'accès à l'Internet.
5 septembre 2007 : Audience, condamnation par défaut, pas d'avocat.
Je pensais que l'audience avait lieu le 7 septembre 2007. Personne ne m'a signalé mon erreur de date, je n'étais donc pas présent.
Et pas de convocation écrite, parce qu'il s'agit d'un "renvoi contradictoire".
Mme Anne-Marie Beauguion, vice-président
Mme Véronique Degermann, vice-procureur de la République
Mme Charlotte Galant, greffier
T.G.I. de Paris
16ème Chambre/2
7 septembre 2007 : Je me présente à l'audience, qui n'est pas au rendez-vous, bien sûr.
J'apprends la condamnation du 5 septembre et je fais appel.

9 septembre 2007 : coupure ligne FreeBox jusqu'au 1er octobre 2007.
Explication : boîtier défectueux remplacé le 1er octobre.
Intervention de mon conseiller juridique pour faire rétablir la ligne Free ADSL "TriplePlay".

5 octobre 2007 : Me Béatrice Zareczy Weinberg, avocat
17 rue de Montreuil
75011 Paris
Actuellement dans un nouveau cabinet :
117 bd Voltaire
75011 Paris
Ne fait rien. Me donne 3 rendez-vous auxquels elle n'est pas présente.
Mais encaisse 600€ d'acompte sur 1200€.
Je lui réclame le remboursement pour manque d'action et divergences sur la défense a tenir.
Elle me réclamera les 600€ restant et laissera un message sur mon portable 1/2 heure avant l'audience en appel du 2 juin, pour me dire qu'elle ne se présentera pas.

10 décembre 2007 : coupure ligne FreeBox jusqu'au 29 février 2008 !
Départ de ma mère aux Etats-Unis pendant cette période.

2 juin 2008 : 10ème Cour d'Appel :
présidente : Madame Morat
conseillers : Monsieur Franchi, Madame Schoonwater
Ministère public : Madame Vichnievsky
greffier : Monsieur Fenogli
Me Catherine de Froidcourt, avocat de Jérôme Hénin
76 rue de Monceau 75008 Paris
La Cour d'Appel confirme le jugement de la 16ème chambre :
- obligation de soigner ma "dangerosité" avec hospitalisation si nécessaire (nous y voilà !)
- obligation de trouver un logement fixe (alors que j'occupe le même appartement depuis 27 ans !)
- obligation de trouver un travail ou une formation (alors que je suis handicapé et déclaré inapte au travail depuis 2001).
Je découvre à l'occasion que mon charmant petit frère et ma soeurette ont émis une plainte en diffamation contre mon blog et mon hébergeur BlogSpirit.
5 juin 2008 : je découvre que mon hébergeur a suspendu l'accès à mon blog :
http://patricehenin.blogspirit.com

6 juin 2008 : je découvre que je n'ai plus accès à l'édition des articles du blog dans mon tableau de bord du blog.

7 juin 2008 : accès aux articles pour édition (avec identifiant et mot de passe) rétabli, blog toujours suspendu.

11 juin 2008 : envoi d'une lettre recommandée à M. Philippe Pinault, P.D.G. de BlogSpirit.com

13 juin 2008 : accès aux statistiques détaillées du blog : "Forbidden" !
Rétabli le lendemain.

19 juin 2008 : dépôt du "Mémoire" et d'une demande d'aide juridictionnelle pour Pourvoi en Cassation.
Le dossier est transmis, avec les pièces nécessaires, contre un reçu.
2 juillet 2008 : lettre du Bureau d'Aide Juridictionnelle de la Cour de Cassation me réclamant des pièces supplémentaires, avant un mois à réception de la lettre, que je ne peux pas toutes fournir, comme :
- copie de la décision attaquée l'ont (ils ne l'ont pas, au Palais de Justice ?!)
- copie de la décision rendue en 1ère instance (idem !)
- copie de la déclaration de revenus 2007 (pas demandé lors du dépôt le 19 juin 2008)
- bulletin de salaire du mois de décembre de l'annèe écoulée, ou autre justificatif de ressources
- justificatifs R.M.I. ou F.N.S.
- conclusions récapitulatives déposées devant la Cour d'Appel, par les 2 PARTIES (idem)
à suivre...


000 Lettre de cachet

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

04.04.2008
9999 Lettre de cachet
Scénario : Jerome Henin/Bouygues Immobilier/collaborateurs étatiques
On m'a demandé de résumer mon feuilleton, alors voilà :
Contexte familial
mai 2004
Mon frère L'Innommable, quelques mois avant le décès de mon père, m'envoie un courriel pour m'écrire entre autre amabilités : "...pauvre type...qui a enfin trouvé un sens à sa vie : porter le cabas des parents... Je te ferai interner le moment venu".
Après avoir été porteur de valises du constructeur Bouygues (1986-1993) et pratiqué la corruption de fonctionnaires à tout va, il s'est installé en Floride comme promoteur immobilier, avec parachute doré et en touchant son chômage !
Une enquête honnête peut facilement le prouver, il avait beaucoup trop d'ennemis chez Bouygues, comme des directeurs virés pour le laisser agir.
L'Innommable est aujourd'hui devenu américain, et millionnaire en $ :
http://www.heninsignaturehomes.com/
http://www.heninrealty.com/our_people.htm
J'ai eu l'occasion de travailler en Floride chez un restaurateur français (1997-98), Francis K., dont la dernière adresse connue (sur l'Internet) est :
K. Inc. (La Crepe Restaurant)
XXX Oakpoint Place
Davenport,FL 33837- 8572
Etats-Unis

Francis et nombre de ses amis haïssaient L'Innommable, comme beaucoup en France et en Floride, et il m'affirmait que l'Innommable faisait du trafic d'armes (pour la Bosnie), après avoir embauché un certain J.-M. C., sans pouvoir fournir de preuves.
Ma mère s'est exclamée tout à trac, en me parlant de L'Innommable en août 2007 : "Mais c'est Bouygues qui a profité de la jeunesse de J., il n'avait que 28 ans !".
Je ne lui demandais rien, j'étais passé prendre le thé.
Tout ceci est curieux.


17 septembre 2005
Décès de mon père. "Le moment est venu".
Mon frère J. et ma soeur C. H.-C., tous deux devenus américains, s'allient pour persuader ma mère de ne pas déclarer à son notaire français, Me Jean-Pierre Brulon (de l'étude de Mes Bégon, Bonneau, Herbert, Bougeard SCP à Paris), l'ensemble de ses biens immobiliers situés en Floride.
Il s'agit d'un appartement de grand standing, 325 000$, 2 terrains contigus et constructibles (4300$ chacun), l'argent de la vente d'une villa avec piscine déposé sur un compte américain (175 000$).
Ils agitent devant elle le spectre de l'I.S.F., des impôts, et lui font croire que le dollar va remonter (!!).
Ils lui expliquent qu'elle ne doit rien vendre aux Etats-Unis, mais plutôt en France, pour profiter du change, et espèrent qu'elle se décidera à vivre en Floride.
Pour la mettre en maison de retraite au plus tôt, c'est la coutume là-bas. Et cela briserait ma mère, perdue et seule dans un environnement étranger.
Ma mère n'est pas une imbécile et a choisi de vivre à Paris dans son 2 pièces, de passer les hivers chez sa fille à Orlando, de voyager de par le monde.
L' accord sur les successions franco-américaines oblige à déclarer les biens mobiliers et les comptes bancaires en France, et conseille fortement de déclarer les biens immobiliers.
Le notaire Me Jean-Pierre Brulon ne veut rien savoir, mon frère a pris la peine de prendre l'avion pour le rencontrer.
La Chambre des Notaires enquête et me conseille de prendre un avocat.
Ce faisant, ces biens n'étant pas déclarés dans son patrimoine français, je serai obligé de me rendre aux Etats-Unis pour y louer les services d'un avocat et réclamer le tiers de mon héritage américain, si par malheur ma mère partait rejoindre son mari avant mon propre départ.
Or, ma maladie pulmonaire m'empêche de prendre l'avion, dorénavant.
Ma mère m'a lu (sans me permettre d'y toucher !) une copie du testament que mes parents avaient établi : tout lui revient, dans le cadre du régime de la communauté universelle instauré en 1994, et je trouve cela normal.

A condition qu'y soient inclus les biens situés aux Etats-Unis.
Une clause stipule qu'en cas de mort simultanée (accident d'avion, par exemple !), ma soeur est nommée légataire universelle et doit tout vendre, et partager "équitablement" en trois parts.
Ma mère refuse d'établir un nouveau testament aux Etats-Unis, ce qui réglerait le problème.
Merci à ma soeurette avocate pour son travail de sape !
Tout ceci est légalement inéquitable.
En revanche, la non-déclaration des biens mobiliers est illégale, et jamais le régime de la communauté universelle n'aurait été accordée par le TGI des Sables d'Ollonnes en 1994 si l'un des enfants devait en être lésé.
C'est la loi.
A noter que le contenu intégral de la villa vendue est en stock chez mon frère, ou déjà "donné", comme une paire de défenses d'éléphant, des bijoux pour ma soeur, un piano pour mon neveu...
Ceci est illégal.
23 avril 2006 17h30~
J'apporte un gâteau à ma mère pour son anniversaire. Je tombe sur elle et mon frère par hasard, dans sa cour d'immeuble. Je ne savais pas qu'il était de passage à Paris.
Dès qu'il m'aperçoit, mon frère l'Innommable hurle dans l'oreille de ma mère "Quoi ? Tu fréquentes encore ce déchet !", puis fait voler mes lunettes au loin en me frappant sur la tempe, détruit mon parapluie.
Puis il se met en garde pour me boxer, avance en sautillant vers moi, je recule.
Alors, au moment où il allait me boxer, acculé au mur, je sors une matraque électrique d'auto-défense et l'exhibe en l'air en la faisant claquer.
Il attrape aussitôt un vélo, puis m'assène des coups avec ce vélo pendant cinq-six minutes, jusqu'à ce que je me décide à partir sans mes lunettes.
Cela ne peut pas être le fait d'être porteur d'un Stun Gun (achat libre comme celui d'une bombe lacrymogène) qui est à l'origine de l'acharnement du rapport de police, de celui de la "médiatrice", enfin de la condamnation par la justice, pour décider que je suis "dangereux", à interner pour être soigné !
Les dizaines de milliers de personnes qui m'ont connu pendant ma courte vie de 58 ans ne l'avaient jamais remarqué.
Il est vrai qu'en prison, on peut toujours écrire, à défaut de bloguer, et même se faire publier.Une chambre capitonnée avec pilules, c'est plus sûr et la méthode est parfaitement éprouvée depuis longtemps.
Ce "je te ferai interner le moment venu" écrit avec la certitude qu'il me fera interner en HP est bizarre. Il s'exprimait comme si l'état français et ses services publics étaient à ses ordres sans discuter.
D'ailleurs, au cours de l'hiver suivant 2006-2007, en vacances en Floride, ma mère, dans un accès de lucidité, avait demandé à L'Innommable de retirer sa plainte.
Il lui a répondu avec indifférence qu'il me ferait interner, point.


Lettre de cachet
23 avril 2006 22h00~
Juste après l'altercation, mon frère va au commissariat pour porter plainte, en entraînant ma mère. Je m'y rend alors pour rétablir la vérité. Je suis traité comme un criminel.
Le lendemain, je fais constater les hématomes et plaies aux UMJ, rien à faire, je suis le "prévenu" agresseur.
Ma mère m'apprend que l'Innommable s'est démis une épaule et s'est fait opérer à New-York, à cause de la violence des coups de vélo qu'il m'a asséné.
Pauvre petit, si j'avais su ! Elle avait récupéré le gâteau et nous l'avons dégusté.
Je sais, je suis plutôt laxiste quand il s'agit de ma mère.
C'est ubuesque.
Juillet 2006
Au Palais de Justice, pas moyen d'avoir accès au dossier, PV de police, l'affaire n'a plus qu'à suivre son cours, les dés sont jetés, je suis "prévenu", bientôt "détenu", en tout cas foutu.
Je commençais à réaliser, pour être aussi servilement écouté, que mon frère fut vraiment un "employé modèle" de Martin Bouygues.
Lequel est un ami personnel du petit ministre de l'intérieur d'alors, Nicolas Sarkozy.
Lequel est le chef de la police.
C'est pratique.
9 octobre 2006
La déléguée auprès du procureur de la République, Mme Guyot, nous reçoit soi-disant pour une médiation.
Mon frère, venu de Floride, se présente avec 1/2 heure de retard avec son avocat, Charles Nataf (25 Rue du Marechal Foch 78000 Versailles), FRANCE, son dernier ami en France, également homme d'affaires.
Elle m'accuse d'être dangereux, parce que j'avais une matraque électrique d'auto-défense (Stun Gun), et après mon récit de l'altercation, elle se tourne vers mon frère en disant : "il paraît sincère, il est paranoïaque."
Elle me reproche d'avoir envoyé une lettre dans laquelle je demandais une aide de 15 000€ à mon cher frère, dans laquelle je rappelais à mon petit frère que je n'avais pas hésité, en toute fraternité, à signer ses cartes de chômage en 1984-85 pour qu'il puisse le toucher en Floride.
Elle me menace donc de 5 ans de prison pour chantage !
Puis elle me promet de faire un rapport "très, très sévère au Procureur".
Elle ignore totalement le rapport des Urgences Médico-Judiciaires pour mes coups reçus.
En revanche, elle tient compte du fait que mon frère s'est démis une épaule en me frappant avec un vélo (je l'aurais touché une fois, on ne sait pas comment !).
Elle finit par me congédier vertement, en m'interdisant de connaître l'adresse postale de mon frère (!?!), et m'ordonne de laisser tranquille ma mère (!?).
Elle discute avec l'Innommable et son avocat : "voici ce que nous allons faire...".
Elle avait un comportement vraiment obséquieux envers Jérôme, avec force courbettes et sourires.
J'appris par la suite que ma soeur (avocate) avait fait le voyage pour accompagner (juridiquement ?) mon frère.
Son passage à Paris m'a été caché, elle ne m'a pas rendu visite, j'ai compris que je n'avais plus de petite "soeurette".
C'est triste.
30 novembre 2007
Ma demande d'aide juridictionnelle est refusée.
C'est opportun.
30 janvier 2007
Je reçois un avis de classement sans suite du Service Fraudes et Moyens de paiement (affaire 0628470119) pour une plainte... que je n'ai jamais déposée !
Qui l'a inventée ? Classement sans suite parce que "l'auteur des faits n'est pas identifié" !
Cela fait sûrement partie du "voici ce que nous allons faire..." de Mme Guyot.
C'est édifiant.
17 avril 2007 : j'écrits à Christian Raysseguier inspecteur général des services judiciaires pour lui signaler les anomalies au commissariat et le comportement de la déléguée.
Il me réponds le 23 avril qu'il n'accepte pas les requêtes de particulier. Quant à l'inspection générale des services (tout court !), son adresse est la même que celle du commissariat qui me persécute ! Je ne les ai donc pas contacté.
18 avril 2007
Je vais chercher ma citation à prévenu pour une audience du TGI de Paris, 16ème chambre correctionnelle.
On me signifie que je dois attendre le 7 mai pour connaître mon avocat commis d'office. Il a en fait été désigné le jour même.
C'est l'administration du pauvre.
20 avril 2007
L'avocat Augustin Kemadjou (2 rue Henri Chevreau 75020 ) Paris me donne rendez-vous pour le 17 mai 2007, jour de l'ascension ! Il me donne un autre rendez-vous, pour le 22 à 18h. Je ne me suis pas rendu à ce rendez-vous : un lapin pour un lapin.
C'est un avocat commis choisi d'office.
22 mai 2007
Ma mère, alarmée, me propose de prendre son avocat, Me Philippe Miro, qui me conseille de lui envoyer un certificat médical par courriel qu'il présentera le lendemain à l'audience pour la faire reporter.
C'est un avocat énergique inopiné.
23 mai 2007
Je vais au Palais de Justice vérifier si Me Miro prends bien l'affaire (on vous a dit que j'étais parano, plus haut).
La juge fait un renvoi contradictoire (donc pas de convocation écrite) pour le 7 septembre, et ordonne "pour gagner du temps" (?!), une expertise psychiatrique.
J'ai compris renvoi au 7 septembre, j'appris seulement le 7 septembre en allant à l'audience que celle-ci sétait tenue le 5 et que j'avais été condamné par défaut. J'aurais dû entendre "5", paraît-il !
J'en parle avec l'avocat, qui commence par me reprocher d'avoir utilisé un taser (faux, un Stun Gun), s'étonne que ma mère me paye un avocat, et ne me corrige pas pour mon erreur de date, je parlais du 7.
Je ne l'ai jamais revu, il ne m'a jamais contacté, sauf un courriel de sa secrétaire pour me recommander d'aller chez l'experte psychiatre, ce qui était bien la dernière des choses à faire, comme l'avenir le montrera.
Il est toujours "en réunion" lorsque je l'appelle.
Dans la semaine du 5 septembre, il a téléphoné plusieurs fois à ma mère, qui savait que je comptais aller à mon audience le 7. Il n'a jamais corrigé.
Il n'a pas à ce jour émis de facture.
Me Miro était un camarade de fac de ma soeur.
C'est gentil pour elle de sa part.
vendredi 15 juin 2007
L'experte-psychiatre Marie-Elisabeth Meyer-Buisan me convoque pour une expertise.
Je n'y vais pas, préférant militer (je suis membre actif du P.S.) en distribuant des tracts en ce dernier jour de campagne législative en faveur de Sandrine Mazetier.
C'est moi qui choisis les priorités de mon agenda, pas mon frère et sa "psycho-justice".
C'est mon caractère.
9 juillet 2007
Je suis à nouveau convoqué et répond aux questions du Dr Meyer-Buisan pendant 2 heures.
Tout s'est bien passé, elle m'a paru presque sympathique, et aucune de ses questions n'avaient de rapport avec ma "dangerosité".
J'étais à 1000 lieues de m'imaginer qu'elle rédigerait un rapport disant que je suis "dangereux" et doit être soigné.
C'est enrichissant, les nouvelles rencontres.
07 juillet 2007
courriel à la présidence de la République
le 7 septembre 2007
Je me rends à l'audience de la 16ème chambre correctionnelle pour y apprendre que j'ai déjà été condamné par défaut le 5 septembre :
- 6 mois de prison avec sursis qui deviennent ferme si je ne me soumets pas à 3 obligations pendant 2 ans.
- l'obligation de trouver un travail ou une formation professionnelle (mon frère m'a traité de parasite, le juge entérine).
Il se trouve que je suis reconnu inapte au travail depuis 2001, et je ne perçois que 628€ d'allocation adulte handicapé : emphysème à 53%, bronchite pneumopathique chronique obstructive, hépatite B et C actives, 66% d'oxygène dans le sang ===> troubles cardiaques.
Je ne peux plus monter un étage depuis des années.

- l'obligation de trouver un domicile fixe ! Cela fait 27 ans que j'habite dans mon appartement, que je continuais à louer lorsque j'étais en Floride (1995-98).
- et surtout, le but recherché, obligation de soins même avec hospitalisation pour dangerosité reconnue par l'experte-psychiatre. En fait, la maladie à soigner n'est pas du tout précisée.
Je n'ai jamais été considéré comme dangereux (58 kg, 1,61m), plutôt comme altruiste, toutes les personnes qui m'ont rencontré pendant mes 58 ans d'existence, peuvent l'attester, ennemis inclus.
Surtout avec un tel handicap respiratoire, il m'est impossible de terrasser une mouche.
Par exemple, il ne m'est plus possible de marcher en terrain plat et de parler avec quelqu'un en même temps, je dois choisir, marcher ou parler.
Me Miro ne s'est pas présenté à l'audience du 5 septembre 2007 (ni le 7).
C'est une condamnation condamnable.
8 septembre 2007
Alarmée (encore !), ma mère m'avance 500€ pour boucler ma fin de mois.
Au lieu de mettre à jour mes finances, je trouve plus urgent de prendre une avocate conseillée par la députée socialiste Sandrine Mazetier et lui verse 600€ en espèces, hors taxe, les autres 600€ à verser à l'audience par chèque avec TVA.
Jusqu'à présent, Me Béatrice Zareczky Weinberg,
17 rue de Montreuil 75011 Paris
ne m'a reçu qu'une fois, le 26 octobre pour faire quelques photocopies.
Depuis, elle ne répond pas à mes demandes de rendez-vous, par téléphone, courriel ou courrier. Toujours en réunions (Turquie, Antarctique).
C'est une avocate socialiste !
J'attends le jugement en appel le 2 juin 2008 à 13h30, cour d'appel 10A, Palais de Justice de Paris.
17 septembre 2007
Coupure ligne ADSL FreeBox jusqu'au 1er octobre. Boîtier défecteux.
10 décembre 2007
Coupure ligne ADSL FreeBox jusqu'au 29 févier 2008. Intervention de mon conseiller juridique pour faire rétablir la ligne. Aucune explication.
2 juin 2008 : audience de la 10ème Cour d'appel.
Me Béatrice Zareczky-Weinberg m'envoie un message sur mon portable pour me dire qu'elle ne viendra pas à l'audience, au cours de laquelle je découvre une plainte de mon frère pour diffamation.
Mon blog le dérange énormément.
Et si je dévoile son adresse aux Etats-Unis, c'est parce que son adresse est altérée dans tous les documents : succession, dépositions...
La Cour d'Appel confirme le jugement (donc confirme des inepties, comme le logement et le travail).
On ignore ma demande d'explorer la carrière entière de mon frère chez Bouygues.
Une plainte en diffamation est lancée par mon frère et ma soeur, ce qui entraîne la suspension de mon blogspirit le 10 juin 2008.
3 juin 2008 : je commence la procédure de pourvoi en cassation.
Maintenant, je n'attends plus rien de la justice.
Et j'estime de mon devoir de porter l'affaire sur la place publique, d'aller à la Cour Européenne des Droits de l'Homme, et aussi hors Europe, en informant les principales ambassades de la corruption généralisée en France.

7 juin 2008 :
je force la porte de l'ambassade de Chine rue Georges V, et raconte que sarkozy couvre un escroc bouygueux au mépris des droits de l'homme. Que je demande l'asile politique à la Chine, en pleine manifestations contre les JO de Pékin, avec médiatisation, pour faire un électro-choc aux français. Je lui explique que la justice du fameux pays des droits de l'homme a violé 6 droits, à l'insu des habitants de ce pays, mon blog étant suspendu.
Monsieur L., premier secrétaire de l'ambassade, me demande s'il peut garder les photocopies du PV et procès, et m'explique que la demande d'asile n'existe pas en Chine, médiatisée, en plus !

Parce qu'un pays, le mien, est complètement corrompu, à tous les niveaux.
Si ma théorie plus que plausible d'une association de malfaiteurs l'Innommable-Bouygues- pantin de service est vraie, cela veut dire que la mafia est au pouvoir.
C'est pire qu'en Italie, où elle est combattue par l'Etat.
Cela signifie qu'il n'est plus possible de faire confiance aux policiers, médiateurs, avocats, juges lorsqu'ils exercent leurs fonctions et rendent la justice.
À partir de maintenant, vu les faux documents, fausses expertises, faux témoignages créés par mes propres institutions, je déclare comme nulles et non avenues, dignes de sanctions, tout document et témoignage, jugement de justice produit par l'état français et ses criminels en fonction.
Puisque l'état est hors la loi, ses productions actuelles sont à détruire.
J'espère bien sûr me tromper, en ce qui concerne le plus grand président de France après de Gaulle.
Il est tellement marrant, ce pitre. Il fait rire la terre entière ! Et je ne m'abonne plus au cinéma ni au cirque du coin, je regarde les hilarantes infos à la télé. C'est un moyen de lutter contre la vie chère, merci Sarko.
5 juin 2008 : recrudescence de messages obscènes américains.
Bien que le procès en diffamation soit en cours, je découvre que mon blog chez l'hébergeur BlogSpirit (3 rue Danton, 92240 Malakoff), affiche "Forbidden. You do not have permission to acces this server"" !
L'accès à mes articles est également inaccessible pour l'édition, pendant 24 heures. L'accès aux statistiques détaillées également, après réception de ma lettre recommandée de protestation, pendant 24 heures.
19 juin 2008 : je demande copie des procès-verbaux de police, le rapport "psychiatrique" de Meyer-Buisan, et je finalise la déclaration de pourvoi en cassation en remettant contre reçu le mémoire rédigé sans l'aide d'un avocat. Je finalise également la demande d'aide juridictionnelle en fournissant les pièces exigées de la liste, contre reçu.
On me promet un avocat nommé dans "environ un mois".
Voilà ce fameux rapport tenu que l'on me cache depuis 2 ans ! 19 feuillets de faux témoignages qui ne sont même pas crédibles. Amusez-vous à faire une reconstitution, pour rire.
Ce procès-verbal implique au moins 5 flics, gardiens de la paix, brigadiers, un lieutenant, un commandant de police, tous ayant participé à la rédaction. Lorsqu'ils ont réalisé qu'ils avaient construit un ramassis de conneries, ils ont fait appel à un copain (gardien de la paix) qui habite dans l'un des 5 immeubles de la résidence de ma mère pour lui faire écrire un faux témoignage.
La police agît en bande organisée, à vos frais, bien payés.
Leur travail consiste à s'amuser, gratuitement pour eux, toujours à vos frais. Cela sert à quoi, de faire ce faux PV ? Faire plaisir à un copain de Bouygues, le copain du patron (nous sommes en 2006).

Je vous demande, après avoir téléchargé les scans JPG de ce rapport, de les conserver, parce qu'ils seront sûrement détruits, déclarés "perdus".
La simple lecture suffit à comprendre qu'il s'agît d'un coup monté, ils ne peuvent que détruire ce PV et moi en passant.
Désolé, je ne pensais pas déranger autant en ayant simplement un frère qui a rendu d'immenses services à Bouygues Immobilier, et qui se permet de m'envoyer un message "je te ferai interner le moment venu" !

Il y deux erreurs qui trahissent avec certitude ce faux récit. Soit les rédacteurs sont idiots, soit ils manquent de coordination dans leurs mensonges. Je vous laisse les deviner en regardant bien chaque détail de ces documents, et en comparant les dépositions (4).

Et si je peux affirmer à mes juges : "regardez, mes lecteurs ont imprimé ce rapport, on vu les erreurs, et demandent des explications aux flics des commissariats 80 avenue Daumesnil Paris XII et du 30 rue Hénard Paris XII (PV N° 2006 / 006272 du 23 avril 2006) : pourquoi ont-ils fait ça :































Cela fait tellement désordre que la victime soit toute cabossée et cela constaté, qu'ils s'enfoncent dans la bêtise en ajoutant un faux témoignage. Il ne m'a pas été possible d'obtenir une photocopie plus lisible, évidemment, on m'a fait signer un reçu où j'accepte cette copie. Ils pensent à tout, au Palais :









La psychiatrisation de l'affaire grâce au Dr Marie-Elisabeth Meyer-Buisan, ce qui m'oblige à dévoiler mon jardin secret, mais j'ai promis la probité. Lorsque j'aurais analysé ce texte et décortiqué les intentions, je signalerai des mensonges.
Par exemple, elle parle d'une hospitalisation psychiatrique pour me déxintoxiquer de médicaments. C'est faux, je demande le rapport de cet hôpital.
J'avais été hospitalisé pour une profonde dépression nerveuse après mon retour de Floride, incapable de trouver un travail, complètement seul sans relations, laissées en Floride.
Tellement déprimé que je n'arrivais plus à manger, j'étais tombé de 58 à 48 kilogs ! J'ai donc consulté une psychiatre qui a décidé de me requinquer en m'envoyant en clinique privée (2500 FF pour son "amie qui me pistonne pour entrer". Le but était de voir du monde, même un peu fous, et surtout de manger 3 fois par jour pendant 15 jours.



La feuille de route est claire :
















27 juin 200
8 : je reçois une lettre me réclamant une nouvelle liste, beaucoup plus longue, de pièces à fournir pour l'aide juridictionnelle, à remettre dans "moins d'un mois". Je fais la cinquantaine de photocopies et envoie le tout en recommandé avec accusé de réception.
16 juillet 2008 :
La Cour Européenne m'attribue un numéro (32405/08) et des notices explicatives pour faire une requête, qui sera ou non acceptée.
21 juillet 2008 :
La Cour de Cassation m'attribue mon numéro de pourvoi : H 0884356.
lettre du greffier en chef (pas de nom) de la Cour de Cassation qui m'informe du déroulement de la procédure à venir : en gros, attendre la décision de l'avocat général, qui peut casser, rejeter, déclarer irrecevable ou admissible le pourvoi. Nullement question de l'éventuelle action d'un avocat de l'aide juridictionnelle.
4 août 2008 : nouvelle lettre du bureau d'aide juridictionnelle qui me réclame de nouvelles pièces indispensables" à remettre dans moins "de quinze jours" : déclaration de revenus (déjà réclamée et fournie), copie de la déclaration de pourvoi (ils ont l'original !), et... "déclaration de pourvoi". Ils veulent copie et original ! D'un document qui n'a jamais quitté le la Cour de Cassation, qui m'en avait donné copie conforme le 19 juin !
Je note surtout qu'un mois après ma demande, aucun avocat n'a été nommé, nous sommes le 4 août, anniversaire de l'abolition des privilèges.
7 août 2008 (14h15) : je remets en main propre, contre reçu, les documents demandés au réceptionniste de la Cassation. Je passe sous silence la remarque du réceptionniste qui me répond "soyez poli" lorsque j'ose lui demander placidement pourquoi on me dresse 3 fois une liste de pièces à fournir, et ironiquement quand je recevrai la 4ème, ainsi que mon désir de voir figurer un nom au-dessus des signatures de ces multiples lettres "vous ne les aurez jamais !".
22 août 2008 : sur ordre de l'avocate de l'ex-DG de Bouygues Immobilier, je reçois une mise en demeure de faire cesser la diffusion d'un site Internet qui a recopié cet artcle "9999 Lettre de cachet". J'ignore cette demande impossible à réaliser, même si j'étais pris d'un soudain désir de combattre les sites qui me soutiennent.
30 août 2008 : sur ordre de l'avocate de l'ex-DG de Bouygues Immobilier, le site spécialisé dans le stockage d'albums photos personnels clôture mon compte et je perds toutes les photos. Je ne vois pas ce qu'il y a de diffamatoire dans des photos de bébés, d'enfants, de mariage, de voyages... Le fait est que ce site allemand détruit mes photos sur simple demande de mon frère.
http://patrice-henin.magix.net/

Déboires informatiques à domicile, et sur mon blog
Depuis le mois de mai 2007 (!), je reçois une demi douzaine de courriels par jour, d'expéditeurs américains, avec virus en pièces jointes.
Même le BIOS de ma carte mère a été flashé pour configurer mon unique disque dur en mode miroir RAID ! Le disque dur tournait sans arrêt.
9 juillet 2007
Je découvre dans les statistiques détaillées de mon blog, qu'en mai, juin et juillet 2007, les mots clefs "~j~e~~s~u~c~e~~m~o~n~~n~e~v~e~u~" (sans les ~, bien sûr), arrivent en deuxième position parmi les mots clefs tapés pour trouver mon blog, juste après "Patrice Hénin" !
Les mots clefs "~j~'~a~i~~e~n~v~i~e~~d~e~~s~u~c~e~r~~m~o~n~~p~e~r~e~" en 5ème position !
Août 2007 : mon système Windows XP pro s'est effondré, il ne m'a pas été possible de réinstaller Windows.
Dès que je me connectais à l'Internet, j'étais envahi de fenêtres pop-up qui rendaient l'écran inutilisable, la réinstallation des mises à jour Windows ou de mes anti-virus McAfee, Spybot et Ad-Ware SE, et ceci malgré l'achat d'un 2ème disque dur.
De guerre lasse, j'ai acheté une distribution Linux Mandriva, et peut accéder ainsi à l'Internet et ma messagerie Free.
Aujourd'hui, j'utilise la version Ubuntu de Linux.

août 2007
J'en informe la CNIL, en, avec copies de 80 messages à virus, des statistiques détaillées obscènes de mon blog, qui finit par se déclarer incompétente (saisine 07017708), le 26 février 2008.
17 septembe 2007 au 1er octobre 2007 : ligne FreeBox coupée. Explication : Freebox défectueuse
7 décembre 2007 au 29 février 2008 Nouvelle coupure de la FreeBox, sans explications à ce jour.
Les techniciens Free et France Télécom sont venus 3 fois chez moi et n'ont fourni aucune explication.
La ligne a été rétablie suite à une intervention de ma protection juridique auprès de la GMF.
J'ai été encore obligé de grever mon budget de 40€/mois pour prendre une deuxième ligne chez Orange pour continuer à accéder à l'Internet et rédiger mon blog.
2 juin 2008 : jugement de la 10ème chambre de Cour d'Appel :
Pendant l'audience de la Cour d'Appel du 2 juin, qui confirme les juges de la 16ème chambre correctionnelle, une nouvelle plainte en diffamation est émise par mon frère et ma soeu, contre moi et mon hébergeur http://www.BlogSpirit.com.
10 juin 2008 : Le BlogSpirit est suspendu. Je commence à faire le tour des ambassades pour signaler mon affaire, et je recopie les textes de mon blog vers un nouveau :
http://patricehenin.over-blog.com. Egalement recopié dans http:/:patricehenin.blogspot.com, qui offre la possibilité d'inclure un sondage.
Des articles sont déposés dans des journaux Internet comme Médiapart, Rue89, Bellaciao, des blogs amis disséminés un peu partout.
22 août 2008 : sur ordre de l'avocate de l'ex-DG de Bouygues Immobilier, je reçois une mise en demeure de faire cesser la diffusion d'un site Internet qui a recopié cet article "9999 Lettre de cachet". J'ignore cette demande impossible à réaliser, même si j'étais pris d'un soudain désir de combattre les sites qui me soutiennent.
30 août 2008 : sur ordre de l'avocate de l'ex-DG de Bouygues Immobilier, le site spécialisé dans le stockage d'albums photos personnels clôture mon compte et je perds toutes les photos. Je ne vois pas ce qu'il y a de diffamatoire dans des photos de bébés, d'enfants, de mariage, de voyages... Le fait est que ce site allemand détruit mes photos sur simple demande de mon frère.
http://patrice-henin.magix.net/
10 septembre 2008 : l'Ordre des Avocats m'écrit pour m'exposer les raisons des trois avocats. "Il ne voit pas de manquement aux règles déontologiques de ces trois avocats aux règles déontologiques et classe donc ma réclamation".

Conclusion.
Tout me laisse à penser : attaques informatiques efficaces, embarras et inactions des 3 avocats pour me défendre, le fait que je sois condamné suite à une simple altercation avec mon frère, qui reconnaît s'être démis une épaule à force de me taper dessus avec un vélo,
que je suis victime d'une association de malfaiteurs Jérôme Hénin / Martin Bouygues / collaborateurs de Sa Grandeur.
Pourquoi "Sa Grandeur" (Nicolas Sarkozy, n'ayons pas peur des mots) ? Je pense qu'elle ne peut ignorer son ami Bouygues, et de toute façon, j'ai envoyé un courriel à la présidence de la République le 11 août 2007 pour l'informer de mon affaire (http://patricehenin.blogspirit.com/archive/2008/02/16/0020-je-te-ferai-interner-le-moment-venu.html).
L'Elysée n'a pas répondu.
J'aimerais beaucoup que ces personnes me prouvent qu'ils partagent mon goût pour la probité, en écrivant au :
président de la République
Palais des Risées
55 rue du faubourg Saint-Honoré
75008.
(l'affranchissement est gratuit, vous ne pourrez pas mettre le timbre à l'envers).


Mon frère, ou peut-être le vôtre, si celui-ci "travaille" pour un groupe Bouygues, Bolloré, Dassault... peut décider de transmettre ses caprices à ses relations fortunées, toutes invitées au Fouquet's, qui donne ensuite ses instructions à ses relations...Faites gaffe.
Une fidèle et jolie femme de ménage d'un des "Fouquet's" (copain d'un copain à sarko) pourrait demander à faire interner son frère bien-pensant outré. Ou son père pour gérer ses biens.
Mon aventure judiciaire est décrite en détail, avec les rélexions qu'elle entraîne, sous forme d'un feuilleton que j'ai voulu amusant (est-ce moi qui l'ait voulu ?), j'aimerais qu'une troupe en fasse une pièce désopilante pour alerter le bon peuple de France, qui ne se doute de rien.
ooooOoooo
Le premier acte commence ici : 0001 Je te ferai interner le moment venu
ooooOoooo





Les lettres de cachet existent donc encore, grâce à l'utilisation d'expertises psychiatrique.
Nous sommes plutôt distraits, nous autres, les républicains, depuis 219 ans.

En attendant, j'ai contacté la Cour Européenne des Droits de l'Homme, qui m'a précisé que je devais attendre d'être condamné en cassation avant d'accepter (ou pas) ma requête.





Patrice Hénin