mercredi 7 juin 2006

2010 J'ai une question pour Me Louis Boré

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

Les conseilleurs d'Etat ne sont pas les payeurs, d'accord, mais voici l'une des raisons pour lesquelles je "dois être soigné en hospitalisation d'office" après une parodie de justice digne de l'inquisition.

Si le droit a été inventé pour remplacer le droit du plus fort, l'épée pour un butin, aujourd'hui l'argent a remplacé le fer.
1789 est à refaire.

Ma mère est la seule héritière de feu son mari, sans droits pour les enfants.
Difficile de capter un tel héritage.
Eh bien, non, pas au XXIème siècle en France.
Pas lorsque l'un des enfants sur les 3 a été introduit dans le milieu brumeux des hommes de main du groupe Bouygues Immobilier, pour trimbaler des valises de billets.
Pas lorsque la petite dernière est devenue avocate et ensuite attorney en Floride.
Quant à l'aîné, rédacteur de ces lignes, trop honnête et osant éprouver de l'affection pour celle qui lui a donné la vie, il est facile de s'en débarrasser.
Il suffit de faire appel à ses relations dans le monde de corrompus qui dirigent ce pays et qui feront appel à la justicerie (anciennement "Justice").

Vous avez constaté en lisant ce livre électronique qu'avec l'aide de la police, puis de la justicerie, on cherche absolument à me faire interner en psychiatrie, avec faux en écriture publique, expertise psychiatrique sur commande avec feuille de route pour la célèbre experte-psychiatre Marie-Elisabeth Meyer-Buisan.

Personne, moi compris, ne savait toujours pas pourquoi.

Me faire interner, c'était peut-être une pure marque de sympathie fraternelle mais gratuite. Sans intérêt. Ça ne rapporte rien, ça coûte même des frais d'avocat.

Mais je me souviens de quelques détails concernant le combat judiciaire de mon père, officier parachutiste, commencé en 1987, pour obtenir la revalorisation de sa pension d'invalide de guerre. Il avait été blessé à Dien Bien Phu, puis avait sauté sur une mine à Madagascar.
Il avait perdu tous ses procès et décède le 17 septembre 2005.

Pendant l'hiver 2006-2007, Jerome Henin (pas d'accent, il est devenu américain et vit en Floride à une rue de chez sa soeur) avait demandé à sa mère de participer aux frais de son avocate, alors qu'elle était là pour les fêtes en Floride, essayant de se persuader qu'elle était chez ses enfants affectueux.
Jerome Henin lui dit, devant mon neveu, "tu pourrais participer aux frais d'avocat, quand même", d'un air de grand sauveur qui se coltine tout le travail.

Jerome Henin  se persuade lui-même et les "siens" qu'il fait le bien de tous. Cela l'encourage à aller encore plus loin. Mais faire participer aux frais ses victimes, c'est impayable ! J'ai beaucoup d'admiration pour lui. Je ne dis pas cela parce qu'il est mon frère, je constate !

Je ne sais pas s'il a vraiment compris pourquoi cela lui avait valu une virulente colère maternelle, ponctuée d'une gifle.
Il voulait aussi prouver devant son fils que j'étais un oncle d'Europe abominable, qui devait être châtié à distance, en utilisant sa télécommande Martin Bouygues. En essayant de lui faire croire que ma mère partageait son courroux et qu'elle me poursuivait en justice ! Raté.

Raté aussi pour mon neveu. Il paraît qu'il attend avec impatience ses 18 ans (octobre 2010) pour aller vivre chez sa mère, où il va déjà constamment. Il fuit le millionnaire pour aller chez la "petite gens" maternelle, en attendant de voler de ses propres ailes. Sans voler personne, lui.

Pour s'attribuer cette future revalorisation de pension d'invalidité de guerre, Jerome Henin (ci-après appelé "l'Innommable") préparait son coup depuis 16 ans. Il avait même reçu en Floride un futur retraité du centre des pensions militaires, du Centre de La Rochelle, qui cherchait une maison en Floride pour sa retraite.
Il a sauté sur l'occasion.
L'Innommable s'était empressé de rencontrer ce monsieur, en 1996. J'étais en Floride à cette époque.
Ce monsieur, probe, n'a jamais voulu revoir l'Innommable.
Mon père, probe, était furieux de cette ingérence dans ses affaires, de cette tentative de corruption : "cela me dessert plutôt qu'autre chose, ce ne sont pas des businessmen les gens de la Rochelle, ils évaluent ce que vaut une vie avec des morceaux de chair en moins, avec des tissus de soi en moins.".

L'Innommable pense peut-être que toucher un pension d'invalidité à la place de son père est plus juste, puisqu'il est de sa chair, pas sa mère.
Mais cela n'explique pas pourquoi il s'intéresse à une petite somme estimée à 23 000€, lui qui était déjà millionnaire.

A La Rochelle, ils traduisent la souffrance en argent. Jerome ne pouvait que rater son coup, c'est un aveugle dans ce monde de guerriers et de femme de soldat.

Après le décès du père, la veuve donne 3 000€ à Me Louis Boré, docteur en droit, pour qu'il continue le procès en Conseil d'Etat. Il gagne.
Mais curieusement, le ministère de la défense est condamné à rembourser les frais d'avocat, ces 3 000€, puis la régularisation de la pension d'invalide de guerre, aux ayants droits de la succession qui incluent illégalement les 3 enfants.

Il m'a fallu du temps pour comprendre l'incroyable, mais faire signer à la mère un document qu'elle n'avait aucune raison de signer, comme s'engager par écrit à toucher cette pension à condition d'en reverser leur part aux autres ayant-droits, ses enfants.
Comme elle est la seule ayant droit, signer sans raison était preuve qu'elle n'avait pas toute sa raison.

Et voilà, toutes les raisons de clamer qu'elle est incapable de gérer ses biens, document signé sous pressions téléphoniques, est une bonne occasion d'envisager sérieusement de la mettre sous curatelle renforcée, donc de gérer l'ensemble de ses biens !
Facile. L'astuce paraissant incroyable et un peu alambiquée, elle avait toutes les chances de passer, d'être difficile à imaginer.
Plus c'est incroyable, plus c'est difficile à expliquer, plus ça passe.
C'est l'une des techniques de la justicerie moderne.
On ne met pas la main sur une fortune de 600 000$ + 2 appartements en France sans un peu d'imagination et de bonnes relations, le tout magouillé dans un état pourri.

On y va, voici le déroulement des faits.

Me Louis Boré a demandé à ma mère, à l'époque de la constitution du dossier, la liste de ses enfants et non pas de ses ayant-droits, comme il me l'affirme au téléphone.
Ma mère avait pensé qu'il prévoyait tout, vu son âge, les aléas de la vie, comme seul un  docteur en droit de cette envergure  pouvait le faire. Elle n'avait aucune raison de penser à mal.
Elle lui verse 3 000€ pour aller en Conseil d'Etat pour terminer la demande de feu son mari : la revalorisation de cette pension d'invalide de guerre face au Tribunal de Pension des Arméees.
Me Louis Boré la remercie pour ses 3 000€ par courrier, qu'elle a conservé.

Mais je suis l'empêcheur de voler des ronds.
D'ailleurs j'aurais dû être interné en psychiatrie, opération préliminaire qui a échoué vu ma résistance et "l'incompétence" de la juge des libertés et des peines à l'issue de mon 1er procès (un èeme vient d'être prononcé avec le même but, en octobre 2012).

Ce n'est donc qu'en février 2010 que j'ai compris pourquoi il fallait absolument m'interner.

Voici une lettre de la chambre des notaires qui confirme clairement que ma mère est la seule ayant-droit, sans droits pour les enfants :

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CHAMBRE DES NOTAIRES DE PARIS SEINE-SAINT-DENIS – VAL-DE-MARNE
Le président
Monsieur Patrice HENIN
00 rue secrets bien gardés 75012 Paris
Dossier n° 26C382
C/SCP BEGON BONNEAU HERBERT BOUGEART ET BRULON
Paris le 17 novembre 2006
Monsieur,
Votre courrier non daté est bien parvenu à notre chambre le 17 octobre 2006 et a retenu toute notre attention.
Vous exposez que vous demandez à Maître BRULON d'établir un procès-verbal de difficulté concernant la succession de Monsieur Gilbert Hénin, du fait de griefs que vous auriez à élever à l'encontre de votre Mère et de votre Frère.
A l'examen de ce dossier, j'observe que vos parents avaient changé de régime matrimonial suivant acte reçu par Maître CAUX, notaire à SAINT JEAN DE MONTS, le 16 septembre 1994, homologué suivant ordonnance rendue par le Tribunal de Grande Instance des Sables d'Olonnes le 6 février 1995, le régime adopté étant la communauté universelle de biens avec stipulation d'une clause d'attribution intégrale de la communauté au conjoint survivant.
Je vous rappelle, pour vous citer, que vous avez donné votre accord en 1994 à ce changement de régime matrimonial ainsi que votre frère et votre soeur.
La conséquence principale de ce régime est qu'à ce jour que votre Mère se trouve être seule propriétaire de la totalité des biens meubles et immeubles, sans droits pour les enfants.
Il n'y a donc pas lieu à partage de la succession et la seule mission de Maître BRULON est d'établir un acte de notoriété constatant cela.
Par ailleurs, concernant l'existence d'un testament aux Etats-Unis, Maître BRULON m'a confirmé n'en avoir jamais été informé par votre Mère et ne pas posséder une copie de ce document.
En conséquence, ce dernier ne saurait établir le procès-verbal de difficulté que vous souhaitez, n'ayant pas lieu à liquidation de la succession.
Aussi, si vous estimez devoir vous pourvoir en justice contre votre Mère ou/et votre Frère, je ne saurais que vous conseiller de vous adresser à un avocat de votre choix.
Espérant avoir répondu à vos questions,
je vous prie de croire, Monsieur, en l'expression de mes sentiments distingués.
Pour le Président
Par délégation
[signature, pas de nom]
Membre de la Commission de Déontologie.
Chambre interdépartementale des notaires de Paris, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne 12 avenue Victoria, 75001 Paris – TEL : 01 44 82 24 00 – FAX : 01 44 82 24 10
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En lisant que je devais attaquer ma mère en justice pour l'inciter à déclarer ses 600 000$ de biens immobiliers, mobiliers et bancaires aux Etats-Unis, j'ai laissé tombé. Je n'avais été à la chambre des notaires que pour me plaindre que le notaire de ma mère, Me Jean-Pierre Brulon, n'avait pas fait l'inventaire des biens internationaux de ma mère, de son héritage intégral. Pour moi cela signifiait que si ma mère disparaissait, accidentellement, il m'étais impossible de réclamer ma part de biens américains qui "n'existent pas". Il n'y a pas de testament rédigé en Floride. Il me déplaisait fortement d'attaquer ma mère, de plus je ne pense pas lui survivre. Sur ma tombe, si j'en avais une, on pourrait déjà commencer à inscrire "Patrice Hénin 1949 - 202_". Revenons à la dernière main-basse de cet ancien directeur de Bouygues Immobilier sur les biens de ma mère. Il y a les biens à venir, comme cette pension d'invalidité (environ 20 000€), précédée du remboursement des frais "Boré" (3 000€), et son deux pièces à Paris XIIème, son trois pièces à Saint-Jean-de-Monts en Vendée, un verger à Jarny. Le principal est déjà bloqué en Floride. Compte en banque (Bank of America) contenant le montant de la vente de la grande villa avec piscine de Deltona (175 000$), le mobilier de cette villa stocké chez l'Innommable : piano, bijoux, meubles, bibelots achetés en Afrique lors de leur séjours en "colonies", comme des broutilles style défenses d'éléphant sculptées, etc., un appartement de grand standing (313 000$) à Park Lake Towers (downtown Orlando), Floride, resté vide depuis le décès de son dernier locataire. De quoi attiser les convoitises, lorsqu'on est Innommable. Lorsque je serai interné, il ne restera plus qu'à la déclarer incapable de gérer ses biens, et la mettre sous tutelle de l'Etat. Vous avez enfin compris que l'Etat et au service de Jerome Henin, grâce à une palette d'institutions, tribunaux, commissariats, Conseil d'Etat, notaire, payée et entretenue par le contribuable. Tout ceci, je l'ai vécu de l'intérieur de différents partis politiques, est possible avec des élus préparés par les appareils de parti, à travers de savantes manipulations des militants. Des militans menés par le bout du nez pour regarder de gauche à droite, pendant que leurs caciques volent de bas en haut. Les militants cotisent, les contribuables contribuent, les élus servent les gens comme les acteurs de la corruption formés dans des institutions payantes, comme Bouygues Immobilier dans mon affaire très familiale. Cela me fait penser que je n'ai toujours pas payé les 278€ de frais de cour d'appel ! Que j'ai été convoqué pour donner mon empreinte d'ADN, sous peine d'aller en Garde à Vue pour refus avec procès à la clef. Il y aura sûrement une facture. En attendant, le contribuable va payer 440€ de frais d'analyses d'ADN. Comme la loi est rétro-active, il y a deux millions de condamnés qui vont fournir ces 440€ aux laboratoires ! S'il n'y a pas de détournement de fonds avec abus de confiance, s'il s'agissait d'une simple erreur comme le pense Madame Renée Hénin, pourquoi ce colonel Gilles Castel du ministère de la défense, service contentieux, me raccroche-t-il au nez, lorsque je lui signale cette erreur d'ayant droits superflus ? Pourquoi me renvoie-t-il sans l'ouvrir ma lettre recommandée ? Ils ne respectent rien, grâce à l'impunité offerte par le silence des médias. Voici le texte de la lettre que le colonel a envoyé à ma mère, accompagné d'un "porte-fort", document qu'elle doit signer pour toucher ses 3 000€ et dans lequel elle doit s'engager à rembourser ses enfants (750€ chacun). Comme chaque enfant doit signer un "porte-fort" l'autorisant à toucher les 3 000€ pour les redistribuer à ses enfants, j'ai donné cette lettre à ma mère : ------------------------------------------------------------------------------------------------------- Paris, le 16 février 2010 Colonel Gilles Castel, les 3 000€ ont été versés par ma mère à cet avocat Me Louis Boré. Elle a retrouvé une lettre de remerciement de Boré. Cet argent doit être restitué intégralement à ma mère Renée Hénin, en dépit que mon frère et ma soeur semblent opérer une captation d'héritage à leur profit. Fait à Paris pour valoir ce que de droit, si toutefois nous sommes encore dans un état de droit. Patrice Hénin 29 rue des Meuniers 75012 Paris ------------------------------------------------------------------------------------------------------
République française
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
SGA secrétariat général pour l'administration Direction des affaires juridiques sous-direction du contentieux Bureau du contentieux de la fonction militaire Dossier suivi par mme CHAMBAUD téléphone : 01 45 52 58 46 Télécopie : 01 45 52 55 40 Paris, le 09 février 2010 Madame, Par lettre du 29 janvier 2010, votre conseil, maître Louis Boré, m'a adressé un relevé d'identité bancaire à votre nom. Par arrêt du 3 décembre 2009, la cour régionales des pensions de Paris m'a condamné à verser la somme de  3 000€ aux ayants droits de M. HENIN. Pour me permettre de faire procéder à ce paiement, j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir renseigner la lettre porte-fort ci-jointe. Il conviendra, également, de faire renseigner l'autorisation porte-fort par chacun des ayants droits de M. HENIN : M. Patrice HENIN, M. Jérôme HENIN et Mme Catherine HENIN. Dès réception des pièces demandées, les formalités de paiement seront entreprises. Je vous prie d'agréer, madame, l'expression de mes meilleurs sentiments. Madame renée HENIN                                                      Colonel Gilles Castel 00 boulevard des Eboueurs                                                 [signature] 75012 PARIS                                                                    Chef du bureau du contentieux                                                                                           de la section militaire
26 boulevard Victor - 00460 Armées
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Voici l'autorisation que j'étais censé remplir :
Maître Louis Boré, docteur en droit de son état, il ne s'agit pas uniquement bien sûr de 3 000 / 4 = 750€ par escroc. Le service des pensions militaires de la Rochelle a recalculé la liquidation des années de pension corrigées. Le montant est de 19 4245€. Il ne reste plus à ma mère qu'à téléphoner au ministère de la défense et demander à quel comptable assignataire elle doit s'adresser pour encaisser cette liquidation. Depuis 3 semaines, elle téléphone, écrit, à qui de droit. Au ministère de l'économie et des finances 16 rue Notre-Dame Victoire 01 44 50 48 29 (01 44 50 44 92), comme indiqué lors d'une rare réponse par téléphone. Personne ne daigne lui répondre. Les téléphones sonnent longtemps, ils attendent patiemment qu'elle devienne finalement folle. Ce qui facilitera l'acte de la déclarer inapte à gérer ses biens, d'enfin pouvoir la mettre sous tutelle de cet état, qui n'est plus le nôtre. Ou d'attendre qu'elle décède, afin de terminer le travail que le fils influent a demandé. Vous ne savez pas, messieurs-dames, qu'une femme de soldat qui a vécu les guerres, sait mener des batailles. Quant à son décès, il vous faudra bien attendre vingt ans au moins. Vous ne savez pas que toujours justice est rendue, cher docteur en droit. Ma mère m'a confirmé que les 2 enfants américains lui avaient envoyé chacun leur déclaration de porte-fort remplie et signée, sauf la ligne "... s'engage à me reverser la somme de...". Il suffisait à n'importe qui de remplir cette ligne, puisque le document était signé. Venant de la part d'une avocate en droit français et américain, j'étais surpris que ma soeur ne réagisse pas comme moi, en signalant qu'elle n'avait pas à autoriser sa mère à toucher de l'argent qui lui revenait de plein droit, entièrement. Comme cela faisait des années que je n'avais pas de nouvelles d'elle, que mes messages sur répondeur restaient sans réponse, j'ai décidé d'expliquer à mes neveux et nièce ce que pensait de Jerome et Catherine un de leur client, qui m'avait envoyé son témoignage. J'ai collé c témoignage dans leurs profils Facebook, de toute ma petite famille, et les "amis" Facebook des relations de mon frère, soeur, nièce et neveux.  : http://patricehenin.blogspot.com/2008/12/2008-je-nadmettrai-jamais-que-lon.html traduit en anglais. J'ai donc créé mon petit scandale et obtenu ce que je voulais : une réponse un peu colérique de ma soeur, qui prouve en passant qu'elle a bien signé son porte-fort, tout en me reprochant de ne pas avoir signé le mien. Elle me répond en anglais parce qu'elle répond à son fils Mark II (pour s'expliquer !) :
C'est plein de contradictions (texte en bleu contredit par celui en rouge), qui prouvent les mensonges. Je traduis :
"Bonjour Patrice:
Je ne comprends pas tes accusations. C'est tout simple : notre mère et son avocat m'ont demandé de signer un document dans lequel j'affirme que je n'ai aucun droit à cette pension - ce qui est le cas- et je l'ai fait aussitôt qu'il me l'a été demandé, tout comme Jerome.
Cependant, d'après notre mère, elle ne peut toucher cette pension parce que tu refuses de signer.
Tu as raison de dire que l'avocat n'aurait pas dû commencer par nous demander de faire ces attestations, parce que nous ne sommes pas de toute façon ayants-droit à cette pension, mais notre mère nous dit que cela irait plus vite si on lui renvoyait ces documents signés.
J'en ai parlé plusieurs fois avec notre mère et elle me dit à chaque fois qu'elle ne touche pas la pension à cause de toi.
Je n'ai aucune arrière-pensée ni intérêt sur les droits de notre mère. Toute ma vie j'ai tout fait pour que les parents soient fiers de moi et je leur ai offert des cadeaux, d'agréables moments, plus important encore un adorable beau-fils et petits-enfants.
Tu me rends très triste avec tes insinuations. Toi et Jerome ne vous êtes jamais aimé et je suis toujours restée en dehors de ça parce que je n'y peut rien. J'ai toujours éprouvé de l'affection pour toi et je continue.
Au sujet de ma vie professionnelle, je ne crois pas que personne ne puisse se plaindre de ce que j'ai fait pour eux. En 23 ans de carrière j'aide les gens et continue aujourd'hui. La citation que tu m'as envoyé ne me touche pas du tout parce que j'insiste, je suis une personne honnête et une bonne avocate.
Catherine.
VEUILLEZ NOTER NOTRE NOTRE NOUVELLE ADRESSE ET NUMÉRO DE TÉLÉPHONE /
Catherine R. Henin-Clark
Catherine R. Henin-Clark, P. A. (NDR : Professionnel Associate)
Board Certified in Immigration and Nationality Law 1151 N. Orange Avenue, #200 Winter Park, Florida 32789 +1 407 622 7452 Cellulaire : +1 321 231 4148 Fax : +1 407 622 74 54 chenin92@bellsouth.net http://heninclark.com/ Vous avez compris l'astuce : - si ma mère ne signe pas l'engagement de partager avec ses enfants, "pas de chèque !", dixit Mme Chambaud, secrétaire dévouée du colonel Gilles Castel et donc de l'Innommable. - si ma mère signe ce document illégal, alors qu'elle n'a rien à partager puisqu'elle est la seule ayant droit,  alors, notaires, justiciers ne manqueront pas de crier à la cantonade : "voyez messieurs dames, elle signe n'importe quoi, il faut la mettre sous tutelle !" Et elle perdrait le contrôle de sa fortune entière. En admettant que ma soeur soit de bonne foi en me reprochant de ne pas signer une autorisation d'encaisser la pension pour ma mère, comment ensuite l'empêcher ma mère de signer son document dans lequel elle s'engage à partager avec les autres "ayant-droits" ? Il est vrai qu'elle a souvent téléphoné à ma mère, qui me l'a répété, qu'ensuite ma mère me  disait que c'était de ma faute si elle ne pouvait pas toucher la pension. Mais en tant que femme de loi, pourquoi ma soeur n'a-telle pas réagit comme moi, en écrivant qu'elle n'avait pas à donner une autorisation à sa mère, cette pension lui revenant de plein droit, sans droits pour nous. C'était clair t net, surtout cela ne nous entraînait pas à concourir à une "erreur", ce qui aurait incité ma mère à signer un document aberrant. L'avocat Me Louis Boré, le notaire Jean-Pierre Brulon, ont tous dit à ma mère que c'était de ma faute si elle ne pouvait pas toucher cette foutue pension. Aucun n'a reconnu une erreur, tous ont invoqué ma "faute" ! Je vous assure qu'il m'a été très dur sur le plan affectif de recevoir des coups de fil de ma mère qui me reprochait "pourquoi tu n'aime pas ta mère ? Pourquoi tu ne veux pas signer ?...". Finalement, ma mère n'a pas signé son porte-fort, j'ai réussi malgré les affirmations d'avocats, notaire, colonel, toutes personnes qui semblaient plus savantes que moi, à la convaincre de ne pas signer, d'aller en justice. Ces corompus manipulateurs ont commis des erreurs, ont changé d'arguments, pour finir par m'accuser exclusivement de cette erreur, pour finalement lui raccrocher au nez. Elle a compris. C'est une femme d'officier, de ceux qui existaient dans la vrai armée de France, une femme qui a vu de vrais soldats allemands, en toute légalité, verrouller des trains à bestiaux avec des juifs, femmes et enfants dedans. Dans la gare dont son père était le chef. Elle a été vaccinée très tôt à l'horreur de la légalité innommable. En septembre 2011, les 3 000€ lui sont remboursés, sans explications, sans porte-fort signé, avec même des interêts de retard. Puis en novembre 2011, elle reçoit toujours sans explications la pension, 19 545€, de la part du service comptable qui la lui refusait sans autre explication que de lui raccrocher au nez. En passant, j'ai fait connaissance de ma soeur. Vous ne serez pas surpris de ma méfiance lorsqu'en janvier 2012, pour mon 2ème procès, lorsqu'elle s'est proposée pour me défendre en se réinscrivant au barreau de Paris. J'étais sceptique, mais je me disais que j'avais retrouvé ma petite soeurette de toujours, d'avant le décès de notre père. Eh bien, non. Lorsque l'appât de l'argent vous a transformé, il n'y a pas de rémission possible. Une fleur pourrie ne peut redevenir parfumée. Aux armes, citoyens. Militaires, pensez à vos futures veuves. La barbarie fait rage, nous sommes au moyen-âge ! Mais c'est de la folie, même un crime que de ne rien faire ! Il traîne encore des trace non effacées de notre civilisation : article 434-1 : Le fait, pour quiconque ayant connaissance d'un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende). Réveillez-vous, ils refont les lois, il nous reste le droit, nous avons le vrai sens de la justice. Il faut s'en servir avant que tout ne disparaisse. Soyez courageux, faites comme les FFL-SAS, il n'y a que ça à faire : http://patricehenin.blogspot.com/2008/04/0001-au-revoir-gilbert-hnin.html Une vidéo qui se passe de commentaires, un président qui sait tellement ce que c'est que de risquer sa vie, qu'il s'imagine que faire une lourde plaisanterie fera rire des militaires qui viennent de perdre 10 de leurs camarades, avant de retourner rigoler avec les talibans. On peut admirer l'esprit de notre président qui affirmait : "si c'était à refaire (envoyer des troupes en Afghanistan), je le referais ! Pas la patrouille, bien sûr ! (absence de rires, malgré celui du ridicule petit nabozy)..."

 

https://www.youtube.com/watch?v=Sija6yr4Oss

 Si cette vidéo disparaît, je la retrouverai. Parce que la vérité toujours a une source.
Je me suis démené comme un beau diable pour débloquer cette somme, j'ai alerté des médias, j'ai écrit dans le forum des Forces Spéciales cette "Prière AUX parachutistes", j'ai demandé des explications à ce Me Louis Boré. Au téléphone, Me Louis Boré met  l'erreur d'ayants droits sur le dos du Tribunal de Pension des Armées, et m'envoie copie du jugement comme "preuve". On y remarque qu'il est bien le représentant des appelants, moi inclus. Mais je ne lui ai jamais rien demandé, ne le connaissant même pas. Un représentant ne travaille pas gratuitement, la somme de 3 000€ est donc un honoraire qu'il a touché. Pourquoi un docteur en droit accepte untel jugement sans faire remarquer au tribunal qu'il n'y a qu'une seule ayant droit, Madame Renée Hénin ?
A bientôt, docteur en droit nouveau, les militaires et surtout leurs futures veuves doivent savoir pour quel pays on risque sa vie, la perte d'un être hors du commun. Le peuple va vous soigner, docteur en droit dévoyé. -----------------------

mardi 6 juin 2006

1960 Tananarive

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

1960 Tananarive



Derrière, côté cour, un balcon rose...





J'étais terrorisé, et courais à toutes jambes, pas assez vite. Derrière, mon père, le large ceinturon militaire en toile, avec ses crochets pour les accessoires : gourde, chargeurs, dague...

Il ne fallait pas qu'il me rattrape, derrière c'est le salon avec mon bureau d'écolier, j’arrive en trombe dans l'immense pièce avec un parapet, une sorte de grand balcon rose, avant la cuisine et l'escalier à descendre pour sortir, fuir, loin.

Merde, ma mère me bloque le passage de la cuisine ! Plutôt sauter par le balcon que le ceinturon, un étage seulement. Mais elle me rattrape par la taille, j'avais presque réussi à enjamber le parapet, mais du haut de mes onze ans, je me suis débattu, arraché de ses poignets, rien n'aurait pu m'empêcher d'être frappé par le ceinturon. Je réussis à courir dans la cuisine, dévaler l'escalier sans tomber, traverser le jardin, le portail, la rue...

Il ne me poursuit pas, sauvé, mais pourquoi ?

Où aller, pas question de revenir, je le connais ce ceinturon, il fait trop mal. Quand il me cogne avec les mains, les poings, les premiers coups font mal, et à force, on les sent moins, comme anesthésié. Mais le ceinturon en nylon, large, ça brule de plus en plus. Et les crochets ! Même sans les accessoires, pour ne pas abimer le matériel de l'armée.

Où aller ? J'ai commencé à errer dans les rues boueuses de Tananarive, après une de ces pluies toujours torrentielles. C'est vrai que les malgaches sont hyper sympas. Et j'adore ce pays. D'abord, y a que deux saisons. Six mois de pluies quotidiennes et pleines de cordes, et six mois sans rien du tout. Y a jamais d'hiver. Même à Noël, y en a pas.

Les gens ont tous le droit de marcher pieds nus. J'ai demandé à Angèle, celle qui est tout le temps en train d'aider ma mère, pourquoi elle ne mettait jamais ses chaussures : "ça fait mal aux pieds !".
Mais les cailloux, alors ? Ca doit être pour ça qu'ils mettent plein de boue dans les rues, au lieu du goudron noir. J'ai essayé une fois de marcher pieds nus dans la grande rue avec du goudron, pendant que j'étais avec Angèle, quand les parents n'étaient pas là. Ca brule les pieds ! La boue, c'est mieux, pour eux, puisqu'ils n'aiment pas les chaussures.

Ils ont presque tous des drôles de chapeaux. Ils poussent des zébus avec des bouts de bois. Les zébus, c'est des vaches brunes ou presque noires, toutes avec une bosse, et toutes maigres.
Ils me regardent tous, pas les zébus.

Je l'ai échappé belle. J'avais fini mes devoirs. Mon père m'avait dit de rester à mon bureau : "lis au lieu de faire le con dehors, fainéant". Je voulais jouer dans le jardin, aux petites voitures, dans les œillets d'Inde que mon père a planté. J'y trace des routes, et c'est mon petit monde. Il y a des petits soldats qui ne répètent jamais rien aux parents, comme Angèle qui me laisse toujours jouer tranquille.

J'ai envie de pleurer, je commence à avoir peur. J'ai peur de rentrer. Tout à l'heure, je n'avais pas peur, pas d'estomac noué, pas envie de pleurer. Je courais, je fuyais, ce n'est pas pareil.

La terreur, c'est juste courir.

Mais maintenant, il faut que je rentre. Le ceinturon. C'est vachement dur d'avoir le courage de revenir, je préférais tout à l'heure.
Je suis loin de mes œillets d'Inde. Je crois que je vais me perdre. Je ne comprends toujours pas pourquoi il ne m'a pas rattrapé.
Parce qu'il faudra bien que je revienne. Pas un seul "vaza", comme ils appellent les blancs, ici. Il va faire nuit, comme toujours vers 8H00, 9H00, toute l'année. J'ai faim. Il faut revenir. Peut-être qu'il s'est calmé. Pourquoi elle ne me défend jamais, elle?

Je rentre. Ils mangent dans la cuisine, il y a même mon assiette. La crise a fait place à la routine. J'y comprends rien, ils ne m'engueulent pas.
Trop occupés par les bébés, Jérôme et Catherine.
Mon père est même heureux de voir son petit de deux ans jouer avec un os de gigot sur sa grande chaise. Moi, c'est des carottes, faut les manger, sinon, c'est la baffe. J'aime pas les carottes. D'abord, si je les mange, il va m'en remettre pour pouvoir m'engueuler.

La vaisselle, c'est moi qui l'essuie, je me couche dans le lit sous la moustiquaire. Il y a toujours un moustique qui se trouve enfermé avec moi. Un idiot enfermé tout seul, ou un malin, pour me piquer !
Je suis chez moi, isolé, dans ce lit protégé par la moustiquaire.

Ils m'ont acheté une éponge à mettre dans le slip. Je pisse au lit à l'âge de onze ans. Je ne le fait pas express, ils le savent au moins.

Plus de quatre décades plus tard, j'ai vu à la télé des gens sauter des tours jumelles, un onze septembre 2001.
Je sais qu'ils n'ont pas choisi de sauter, et qu'ils ne se sont pas suicidés.

C'était de la terreur, je sais qu'ils ont fuit le ceinturon de flammes rageur qui fonçait sur eux... la fenêtre d'abord. Ensuite, l'errance.

Moi, j'ai du remonter, toutes les marches.













lundi 5 juin 2006

1957 Tebessa

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C’est avec retard que je fais mon petit compte-rendu du film "La bataille d'Alger", projeté en plein air sur la pelouse de Reuilly, (emplacement de la Foire du Trône, Paris 12ème).

L'empire français ?
AVANT :
Le chant des africains 1944 (que les anciens de la 1ère armée française, Rhin et Danube, et des troupes de marine, aiment et aimaient entonner à la fin de leur réunion)

Refrain
C'est nous les africains qui arrivons de loin
Nous venons des colonies
Pour défendre LE PAYS
Nous avons laissé là-bas nos parents, nos amis
Et nous avons au cœur
Une invincible ardeur
Car nous voulons porter haut et fier
Le beau drapeau de NOTRE FRANCE ENTIERE
Et si quelqu'un venait a y toucher
Nous serions là pour mourir à ses pieds
Battez tambours (bis)
A nos amours (bis)
Pour LE PAYS
Pour LA PATRIE
Mourir au loin
C'est nous les africains.

Premier couplet
Nous étions au fond de l'Afrique
Gardiens jaloux de NOS COULEURS (ironie)
Quant sous un soleil magnifique
Retentissait ce chant vainqueur
En criant, en chantant, en avant
Serrons les rangs.
(Note de Patrice :
Versez votre sang
Hommes de couleur
Pour nos couleurs
Au feu, au premier rang
)

Deuxième couplet :
Pour le salut de NOTRE EMPIRE
Nous combattons tous les vautours
La faim, la mort, nous font sourire (NoteDePatrice : aujourd'hui aussi?)
Quant nous luttons pour nos amours
En criant, en chantant, en avant
Serrons les rangs

Troisième couplet
DE TOUS LES HORIZONS DE FRANCE
Groupés sur le sol africain
Nous venons pour la délivrance
Qui par nous se fera demain
En criant, en chantant, en avant
Serrons les rangs

Quatrième couplet (celui-là, j'ai la gorge serrée)
Et lorsque finira la guerre
Nous reviendrons à nos gourbis
Le cœur joyeux et l'âme fière
D'avoir libéré LE PAYS
En criant, en chantant, en avant
Serrons les rangs.

Vous connaissez les paroles, voici le chant :



http://www.youtube.com/watch?v=vTnKJuXVRsc&feature=player_embedded

PENDANT :
Le film sur la vraie libération de LEUR PAYS !
Quelques éléments extraits du site Allo-Ciné http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7259.html
Pour ceux qui ne veulent pas quitter la lecture de ma superbe note, quelques extraits copiés-collés de cette page Allo-Ciné :


DEBUT EXTRAITS
Synopsis : en 1957, l'affrontement sanglant entre les paras du colonel "Matthieu" (Massu) et les troupes (on dirait aujourd'hui Terroristes) du Front de Libération National dans la Casbah d'Alger.
Date de sortie : inconnue
Réalisé par Gillo Pontecorvo
Avec Jean Martin, Yacef Saadi, Brahim Haggiag
Film algérien, italien.
Genre : Historique
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1966
Titre original : La Battaglio di Algeri

Un souci d'authenticité :
Histoire et fiction sont intimement liées dans le film. Ce dernier voit en effet le jour grâce au concours des autorités algériennes, qui en subventionnent, supervisent et contrôlent l'exécution. Elles sont représentées en la personne de Saadi Yacef, directeur de Casbah Films, et surtout, ancien chef politique du F.L.N pour la zone d'Alger. Il joue son propre rôle dans le film, à travers un scénario inspiré de ses propres souvenirs.
Malgré un Lion d'Or à Venise, un prix de la Critique à Cannes et trois nominations aux Oscars, La bataille d'Alger, interdit de diffusion en salles, doit attendre 1971 pour obtenir son visa d'exploitation en France. Mais à la suite de pressions et de menaces, il est très vite retiré des écrans.

Une projection du film eut lieu le 27 août 2003 au Pentagone, à laquelle ont assisté des officiers d'Etat-major et des civils. Dans son édition du 7 septembre, le quotidien américain The New York Times faisait état de propos tenus par un responsable du ministère, déclarant que "ce film donne une vision historique de la conduite des opérations françaises en Algérie" et que "sa projection était destinée à provoquer une discussion informée sur les défis auxquels les Français ont dû faire face". En d'autres termes, le haut commandement américain tentait d'étudier les erreurs de l'occupation française en Algérie afin de trouver une issue aux drames suscités par la présence des troupes américaines en Irak.

Le 9 janvier 2004, le film ressort sur les écrans aux Etats-Unis. Après une projection spéciale deux jours plus tôt à Bethesda (Washington, DC), en présence de Saadi Youcef, La Bataille d'Alger est montrée à New York, Los Angeles, Pasadena, Chicago, Washington, et plus d'une douzaine de villes des Etats-Unis. Suivi d'un remarquable accueil critique et public, le film rapporte plus de 500 000 dollars de recettes.
FIN EXTRAITS


Je suis arrivé à la pelouse de Reuilly un peu tard, je n'ai pas assisté au premier débat de la ligue des Droits de l'Homme, mais j'ai entendu un intervenant qui rappelait que le colonel Mathieu avait expérimenté sur lui-même la "gégéne" : "C'est très douloureux, mais supportable, je regrette vraiment d'avoir recourru à cette méthode qui me paraissait indispensable à l'époque."

J'ai reconnu Gilles Manceron, président de la ligue des droits de l'homme en France.
Temps superbe, une quarantaine de personnes seulement, plus un moustique, qui n'a pas voulu admettre que c'était ma place.

Alors voici l'histoire de "La Bataille d'Alger".
Avec mon ressenti : tenez compte du fait que j'avais 7-8 ans en 1956-57, lorsque mon père parachutiste a été affecté en Algérie. Je ne peux m'empêcher d'entremêler mes propres sentiments en comparant ce dont je me rappelle vaguement, et la révélation que m'a apportée ce film.

Mon père n'a pas participé à la bataille d'Alger, mais se battait dans les djebels. Au début, j'étais heureux d'être en Algérie : c'était calme, les gens étaient gentils, les arabes, les pieds-noirs un peu moins, aucun n'étaient français, aux yeux de mes parents et de leurs amis militaires ou fonctionnaires.

Dans le film, tous l'étaient, aux yeux de l'administration, et ce film explique que là aussi, la ville était coupée en deux :
tous les droits pour les uns, dans la magnifique Alger l'européenne,
aucun droit pour les autres, dans la mystérieuse et louche Casbah, un entrelacs de ruelles si étroites qu'elles sont en fait des couloirs plein d'escaliers, qui tournent et montent cette colline de la vieille Alger, la vraie.
Et qui se terminent souvent en cul de sac, pour les occidentaux. Mais en fait chaque porte en bois est une sortie privée.

Il y a donc deux Algers, l'européenne et la Casbah, l'historique.

Pour moi, tout était beau, en Algérie. Je me sentais plus chez nous que dans les Landes, où on me traitait de "parisien, tête de chien, parigot, tête de veau". Ou bien "sale fils de para".
On vivait bien sûr dans les villes européennes, pleines d'avenues droites aux superbes arcades.
Flash-souvenir : le film King-Kong...
Philippeville, Siddhi-Ferruch, Beaune, mon premier "snack-bar" (snack, c'est un mot arabe, papa ?), dans toutes les villes, toujours des avenues à arcades, le soleil.

J'étais enfin fier d'être fils de para, et nous sommes partis pour Tébessa, ville frontière avec la Tunisie, en convoi militaire.
Au cours du voyage, tous les GMC s'arrêtent, on nous fais descendre dans le ravin, les bidasses rampent vers le sommet de la colline. Fausse alerte, pas d'embuscade. J'étais très excité, et déçu par cette fin en queue de poisson. Je voulais être militaire, comme mon papa.



Les "fellagas" faisaient des incursions puis se réfugiaient en Tunisie, mon père se levait à 4 heure, partait en opération, le soir allait au mess arroser le fait de rentrer tous en vie, et rentrait. Il rentrait tous les soirs, jamais je n'ai eu peur.

Mais un soir, un soldat complètement bourré vient chez nous, très, trop gai.
- Ça été dur, aujourd'hui ! Mais m'ont pas eu ! Qu'le chapeau de brousssss ! Voyez l'trou !
C'est NOUS qu'on les a eus !
- Où est mon mari !!!!
- sais pas, il arriive- ve ! Hic !
- pourquoi il n'est pas là!!

Moi j'avais deviné, je me marrais. Il ne voulait pas dire à maman que papa se torchait au mess. Ça avait trop dur ce jour-là. Jamais il ne me serais venu à l'idée que mon papa puisse ne pas revenir.
- mais maman, papa il rentre tous les soirs !

Dans mes souvenirs, l'école grillagée (en cas de grenades) au beau milieu de la caserne, mon terrain de jeu favori. Sur mon agenda d'écolier, à la rentrée, un dessin d'une fillette courbée sous le vent qui faisait tournoyer des feuilles mortes, à la page septembre. Nostalgie du pays. Marre de ce soleil sans saisons.

L'odeur des tentes, des bâches des quatre-quatre, GMC, d'essence. L'odeur des noirs en entrant dans leur tente surchauffée. Je leur disais "vous sentez toujours la sueur", ils me répondaient en riant gentiment : "et toi, petit, tu sens le cadavre, comme tous les blancs !"
Pas de harkis dans cette caserne ? Pas fous, les paras.

Si, il y avait un harki : notre logeur. Dessinez un carré, avec un couloir au milieu. Vous avez les murs. A gauche, les arabes, la cuisine et son frigo à pétrole, et une pièce.
A droite, deux pièces : des tentures épaisses en guise de cloisons. Le harki tellement alcoolique que sa seule fonction était de garder le monument aux morts.

Sa fille, à peine plus âgée que moi, avec qui je jouais, mais uniquement en face de la maison, ou mieux, dans la cour de leur, notre casbah. Mais dehors, dès qu'elle passait le coin de la rue, elle m'ignorait. Jamais compris pourquoi, jusqu'à ce film. Il y avait une école coranique à côté.

La femme arabe, tellement gentille qu'elle me faisait des beignets dans la cour. La première fois, ma mère s'est précipitée, et l'arabe s'est mise à manger mon beignet. Je ne l'ai pas trouvée très polie, la maman arabe, elle venait juste de me le tendre !

Et un jour, le drame : la femme se réfugie dans la partie droite, en larmes.
C'était interdit, pas les larmes, mais de venir à droite, "chez nous".
Je l'entends expliquer à ma mère que son mari est devenu fou. Il se serait installé dans une chaise-longue à l'entrée, son fusil d'assaut entre les jambes, bien décidé à tuer toutes les femmes, sa femme, sa fille, ma mère, si elles sortaient. Ma copine était où ? M'en rappelle plus. La femme essaie de faire comprendre à ma mère, en sanglotant, qu'elle avat beau être française, elle était une femme et qu'il la tuerai.
Et qu'il n'y avait qu'une solution. Seul le petit, un garçon, pouvait sortir, aller à la caserne chercher du secours. Ma mère hésite longuement, l'autre mère insiste en étouffant ses pleurs sous son voile.

J'obéis à ma mère, je sors dans le couloir, passe devant la chaise-longue. Merde, le harki, se lève brusquement, va dans la cuisine, pousse la tenture de colliers de perles anti-mouches en se servant de son fusil comme d'une canne, ouvre le frigo à pétrole.

Il me montre son verre, et me dit "tu vois, garçon, je je bois de de l'eau !". Je lui fais un signe de la main en souriant, parce qu'il titube comme un clown, une sorte de "au revoir" et sors.
Plus je m'éloigne de la casbah, plus je cours vite. A la caserne, un sergent ne m'a pas cru, et me ramène à la maison.
Mais une foule devant la porte, des cris.
Le fou avait tiré. La balle de son puissant fusil avait ricoché contre le sol, le mur, pour lui revenir dans le ventre. Je n'ai rien vu, on ne m'a pas laissé entrer. J'ai appris plus tard qu'il était attaché sur son lit d'hôpital.

La bataille d'Alger, je l'ai compris en voyant le film, avait été gagnée par le colonel "Matthieu", pendant ce temps. C'est pour cela que les fellagas étaient en Tunisie. Et nous à Tébessa.

La Casbah ? J'en ai vaguement entendu parler, quant mon père a été affecté à Alger, après la bataille. Fallait pas y aller, "ils kidnappent les fils de militaire, ils donnent des bonbons avec des lames de rasoir dedans". La rébellion avait été matée. Je n'ai rien su.

Flash-souvenir : le mendiant alcoolique en bas de chez nous. Il buvait de l'alcool à bruler !

Ma mère a voulu visiter, et moi aussi. Mais l'atmosphère était tellement lourde, que nous sommes rentrés chez nous.

Dans le film, après avoir montré la division des 2 mondes (pour moi des 3 mondes, arabes, pieds-noirs, nos familles de militaires), ils expliquent la reprise en main des mœurs décadentes de la casbah par le FLN : plus d'alcool, de prostitution, ni même de cigarettes.

Puis commence très vite l'histoire d'Ali La Pointe. Un illettré, boxeur, vivant de petits boulots, un parmi les innombrables algériens qui ne supportait plus les humiliations quotidiennes, d'être payé avec un lance-pierre, au propre !

Un jour, c'en est trop, un pied-noir lui fait un croc en jambe alors qu'il courait. Boxeur, il l'étale d'un seul coup de poing, crime de lèse-pied-noir. Surpris du manque de réaction de la bande des jeunes fêtards médusés, il prend conscience d'une force inutilisée : le nombre.

Ali La Pointe décide de rejoindre le FLN. Une femme toute voilée de blanc, lui donne sa première mission, d'un chef invisible qu'il n'a pas le droit de rencontrer. Sa mission ? Abattre un policier dans le dos, à la sortie du café, où il a l'habitude de prendre un verre, le patron étant un indic.
La femme lui fournira l'arme juste avant de tirer, dans la foule de la ruelle.
Ali trouve cela bizarre de ne pas avoir l'arme tout de suite, mais il accepte.
Dans la rue, remplie d'une foule d'arabes, Ali La Pointe emboîte le pas du policier, la femme sort le pistolet de son panier, le lui glisse.

Mais au lieu de tirer dans le dos, Ali La Pointe se précipite en face du policier, qui semble plus figé par l'incrédulité que par la peur (ils jouent tous merveilleusement bien dans ce film), et avant de tirer, Ali s'écrie à l'adresse de la foule "vous voyez, mes frères, il ne faut pas avoir peur, c'est nous les plus forts, les plus nombreux", et il tire.
Plusieurs fois.
Aucun coup ne part, la foule renverse le policier, le submerge, et Ali, furieux, rejoint la femme et s'enfuit avec elle.

Une fois chez elle, elle lui dit simplement, je te conduis à celui qui t'a confié la mission.
Le chef lui explique alors pourquoi il n'y avait pas de balles :
"Si je t'ai ordonné de ne pas tirer sur le cafetier, ne tire pas sur lui, c'est quand même un algérien, et si tu avais été un indic des français, tu aurais tué le cafetier-cafeteur. Mais tu n'aurais pas tiré sur le policier français. Et je t'avais dit de tirer dans le dos, pour que tu puisses fuir, couvert par la foule. Tu es des nôtres. Je vais te présenter un autre combattant, tu ne connaîtras que lui et moi. Moi, j'en connais un autre, qui me donne mes ordres, et personne d'autre. Si tu es arrêté, essaye de tenir 24 heures, après, tu dis tout. On sera loin".
Plus tard, dans le film, le colonel Massu expliquera à la presse la nécessité d'obtenir des aveux rapidement, par tous les moyens, sans trop préciser lesquels, justement à cause de cette tactique.

Premiers attentats, premières ratonnades chez les pieds-noirs, contre les "crouilles". Mais la plupart du temps des innocents, ceux qui viennent travailler dans la ville.
L'un des "ratons" assis sur un trottoir chez les pieds-noirs, se fait insulter des balcons, il prend peur, s'éloigne, puis commence à courir : un aveu. S'il court, c'est qu'il n'a pas la conscience tranquille. La police l'arrête. La peur et la surprise de chacun est très bien rendue dans ce film.

Peur et surprise : la Casbah, la honte d'Alger l'européenne, est entourée de sacs de sables, de points de contrôle. En France, on ne comprend pas. Un policier à Alger leur explique au téléphone, "ils ne peuvent être qu'une poignée de voyous, cela fait 130 ans qu'ils nous aiment, dans ce pays !"

L'armée arrive en renfort, des appelés pas très expérimentés. Ils embarquent un pauvre vieux pas très reluisant, donc dégoutant aux yeux des bidasses, pas de passe : "j'li ai oublii, y retourne chi moi li cherché" : allez, les flics, embarquez le !

Un autre bidasse commence a fouiller une femme toute de blanc vêtue et voilée. Elle se met dans une rage folle, hurle, un soldat intervient, explique au premier "tu ne sais pas qu'il ne faut pas toucher à leurs femmes !"
Mais les attentats se poursuivent dans la ville européenne. Alors la haine et la panique augmentent, les contrôles sont plus hargneux, la Casbah devient une vraie prison, mais du même coup, elle est nettoyée de ses indics, pour le FLN .

Des enfants jouent un rôle cruel dans ce film. Une scène les montre s'acharner sur un vieil alcoolique qui essaye de monter un interminable escalier. Ils le chahutent jusqu'en haut, où il finit en rampant. Et la meute d'enfants se déchaînent, le font rouler sous les coups jusqu'en bas. Il ne se relève pas.

L'humiliation subie à tout instant aux points de passage, amène le FLN à une autre tactique. Des femmes dévoilent leur courage, se dévoilent, coupent leurs cheveux, se maquillent, sous les yeux horrifiés de leurs mères en pleurs. Ces jeunes filles sont presque inexpressives, déterminées, elles font penser à des robots que rien n'arrêtera.

Effectivement, ces jolies arabes "occidentales" passent sans problèmes les points de contrôles, sous les compliments des appelés dragueurs, contents de voir qu'il y a des femmes qui semblent préférer la civilisation, les pauvres, obligées de vivre dans la Casbah, on ne peux pas les tracasser, ces mignonnes, fouiller dans des sacs à main féminins. Vous feriez cela à Paris ?

Donc, arrivées chacune dans leur café assigné, elles déposent leurs sacs à main, elles ont toutes réglées leur montre, s'installent chacune dans un lieu de débauche où les civils dansent, insouciants. Elles s'en vont, tout le monde le comprend, on n'arrête pas de les draguer.
Ce furent les dernières explosions dans l'Alger européen.

Maintenant, les français métropolitains commencent leurs ratonnades, à Paris.
D'autres se demandent pourquoi on envoie leurs enfants guerroyer deux ans pour ces pieds-noirs. Les bidasses écrivent à leurs familles. Racontent. Non, ce n'est pas un département français, c'est un peuple qui résiste à l'humiliation. Oui, on torture, comme la Gestapo.

Sous les applaudissements, arrive en fanfare le colonel Massu. Vive les paras ! Ils se sont battus en Indochine et ce n'est pas la jungle, ici ! On va gagner, les mater.
Le colonel Matthieu briefe ses hommes : "Certains d'entre vous ont peut-être attrapé le ténia."
A cet instant du film, je souris. J'ai eu le ténia en Algérie. Je maigrissais à vue d'œil. C'est donc un ver tenace ?
Massu explique à ses hommes qu'il suffit de tuer la tête du FLN, comme pour tuer un ténia.
"Le chef connaît deux hommes, qui à leur tour en connaissent deux autres. C'était un peu la base de l'organisation des résistants français, ainsi qu'en Indochine. Le tout compose un ensemble de pyramides."

Mais c'est la grève générale. Perte de temps. Alger au point mort. La Casbah meurt de faim, malgré les provisions. Et le colonel poursuit et accélère les traques, fait parler les prisonniers.
Je vous passe les scènes violentes des descentes dans la Casbah. Les chefs du FLN sont tués, ne se rendent pas, sauf un, qui ne peux rien dire, de toute façon, il n'y a plus personne a dénoncer plus haut, c'est lui le chef.
Un autre, découvert, préfère se faire sauter, en même temps que les soldats qui l'ont cernés.

C'est donc bien vrai, mon père m'avait dit que techniquement, la guerre d'Algérie avait été gagnée par les paras. Alors pourquoi avoir accordé l'indépendance ?
On le comprend dans le film.
Après deux ans de calme, mais de méfiance et défiance, un jour, tous les algériens envahissent par milliers la ville d'en bas, une foule immense, brandissant des drapeaux algériens faits de chiffons, fabriqués avec n'importe quoi. On peut ratonner un groupe, on peut bloquer tous les accès de la Casbah, on ne peut plus mater ce qui est partout, unanime, la force d'une peuple devenu nation qui a eu trop d'humiliations.

Parce que le colonel a commis une seule erreur, sous les yeux réprobateurs du concert des nations : en abattant le FLN, dont il commençait à admirer le courage de leurs chefs, il a forgé avec des martyrs l'âme d'une nation, qui n'a plus besoin d'armes.

Il n'y a pas une seule allusion au général De Gaulle, dans ce film qui ne parle que de la bataille d'Alger en 1957.
Je rajouterai donc ce que j'ai entendu il y a quelques jours dans une interview télévisé de Pierre Messmer, ancien ministre de la Défense, au sujet de ses contacts avec De Gaulle à cette époque.

- mon général, il y a le problème des harkis, des pieds-noirs, ils sont trop nombreux pour rentrer. Nous avons gagné cette guerre. Je vous comprends, mais ne pourrait-on rester, essayer d'accorder l'autonomie, et conserver une autorité de protection ?
- quoi. Vous voulez que ça recommence ?

APRES :
Mars 1962 :
A part quelques S.A.S., qui pour la première fois désobéissent aux ordres, l'armée française reçoit l'ordre d'embarquer en refoulant les harkis, pourtant français, et appartenant à l'armée. Même ceux qui réussissent à embarquer et arriver à Marseille sont renvoyés en Algérie. sauf lorsque deq SAS comme mon père les protégeaient de la police.

En été et automne 1962, 150 000 harkis français seront atrocement massacrés, ainsi que leurs femmes et enfants.

C'est raconté là : http://www.chez.com/justiceharkis/MASSACRE.HTML

Le harki de Tébessa aurait dû tuer sa femme et sa fille, au lieu de se tirer une balle dans le ventre.
Ma copine, qu'est-ce qu'ils t'ont fait, à toi et ta maman….

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dimanche 4 juin 2006

2010 14 juillet Prière aux parachutistes

Ce livre électronique inachevé est en vente 3,99€ chez Lulu.com : http://www.lulu.com/product/ebook/phenix/18497384

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Prière aux parachutistes, déposée dans le forum des Forces Spéciales, "sous-forum "unités françaises", et envoyée à la plupart des régiments par voie postale.

8ème RPIMA Quartier Fayolle
Avenue Desplats
81100 Castres
Téléphone : 05.63.62.55.99

E-Mail :
bcrp@rpima8.terre.defense.gouv.fr

PRIERE DU PARACHUTISTE,
lue par un ancien camarade de combat lors des obsèques du commandant Gilbert Hénin,
en la Chapelle Impériale de l'hôpital Bégin.
Les porte-drapeaux de l'ANAP, des Médaillés Militaires, lui ont rendu les derniers honneurs...
Le porte-drapeau de la Légion d'Honneur n'est pas venu, il n'était pas à jour de ses cotisations, signe des temps...
Gilbert Hénin était le plus décoré de son régiment, le 1er RPIMA : Médaille Militaire, du mérite, Légion d'Honneur, Croix de guerre française, des Pays-Bas, du Laos...


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Il décède sans avoir touché son important rappel de pension d'invalide de guerre, alors que ses anciens camarades de combat avaient tous gagné leur procès contre l'Etat.

Il laisse une veuve et 3 enfants, l'aîné Patrice, handicapé proche de la retraite, son frère, Jérôme, sa sœur, Catherine.
Ces deux derniers vivent en Floride, l'un promoteur immobilier, ancien dirigeant de Bouygues Immobilier, et l'autre attorney (avocate).

Madame Renée Hénin est seule héritière de par son mariage matrimonial, sans droits pour les enfants.
Elle hérite d'un appartement (325 000$), deux terrains (2 X 5000$) et un compte bancaire en Floride 175000$), d'un appartement à Paris, un autre à Saint-Jean-de-Monts.

Côté États-Unis, Jérôme convoite la fortune de sa mère. Pour que l'aîné ne puisse s'y opposer, il décide de le faire interner en utilisant ses puissantes relations chez Bouygues. Cela tombe bien, l'ami de Martin Bouygues, Sarkozy, est élu.
Jérôme, plutôt cynique, envoie même un courriel à Patrice dans lequel il lui écrit avec la certitude de l'impunité : "je te ferai interner le moment venu" !

Chose incroyable, police, expert-psychiatre, chambre correctionnelle, cour d'appel, cour de cassation, établissent des faux témoignages, jugent Patrice en son absence et sans avocats, en lui refusant à chaque fois l'aide juridictionnelle à laquelle il a droit, à cause de ses faibles ressources d'handicapé aux poumons à moitié détruits par 45 ans de tabagisme.

Il a suffit à Jérôme de prendre l'avion pour venir frapper son frère. Puis il est rentré dans un commissariat du XIIème à Paris, pour porter plainte pour coups et blessures !
Lorsque Patrice s'y est présenté pour porter plainte, il a été traité comme un criminel, les policiers et la déléguée du procureur de la République, Mme Françoise Guyot, n'ont pas voulu tenir compte de sa plainte.

Madame Renée Hénin a versé 3000€ à l'avocat Me Louis Boré, docteur en droit, pour continuer à réclamer la pension d'invalidité au dernier recours, le Conseil d'Etat. Celui-ci lui donne raison, et ordonne au ministère de la défense, en la personne du colonel Gilles Castel, non pas de la rembourser, mais de lui faire signer un "porte-fort" l'obligeant à partager ces 3000€ avec ses enfants, en ignorant délibérément son statut matrimonial ! Lorsqu'elle téléphone, écrit, à ce colonel, celui menace de ne rien verser du tout si elle ne signe pas le partage !
Patrice Hénin téléphone à ce Gilles Castel qui lui raccroche au nez, puis lui renvoie sa lettre recommandée sans l'ouvrir.

Lorsque madame Hénin reçoit en mai 2010 le décompte de la liquidation de la pension établit par le Tribunal des Pensions d'Invalidité de guerre (19545€), l'Office National des Anciens Combattants ne répond pas à ses coups de fil, à ses lettres.

Un ancien Français Libre SAS avait lu la prière des parachutistes, lors des obsèques :

Je m'adresse à vous, mon Dieu,
Car vous seul donnez
Ce que l'on ne peut obtenir que de soi.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qu'il vous reste,
Donnez-moi ce qu'on ne vous demande jamais.

Je ne vous demande pas le repos
Ni la tranquillité,
Ni celle de l'âme ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni peut-être même la santé.
Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qu'il vous reste,
Donnez-moi ce que l'on vous refuse.

Je veux l'insécurité et l'inquiétude,
Je veux la tourmente et la bagarre,
Et que vous me les donniez, mon Dieu,
Définitivement.

Que je sois sûr de les avoir toujours,
Car je n'aurai pas toujours le courage
De vous les demander.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qu'il vous reste,
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.

Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la foi.

Car vous seul donnez
Ce qu'on ne peut obtenir que de soi.


Français Libre du SPECIAL AIR SERVICE (SAS).
"Cette prière fut trouvée sur le corps de l’Aspirant Zirnheld, tué en juillet 42, en Libye, au cours d’un raid sur les arrières de l’ennemi.
Elle avait été écrite en avril 1938, alors qu’André Zirnheld était professeur de philosophie au lycée de Tunis. Plus tard, l’Aspirant Zirnheld s’était engagé au 1° Bataillon d’infanterie de marine en Palestine, puis, envoyé à l’École d’aspirants de Brazzaville, il y fut recruté par le Capitaine Bergé qui mettait sur pied les premières compagnies SAS.
A l’origine, ce texte s’intitulait “ Prière ”, mais il fut immédiatement adopté par les parachutistes qui, d’emblée, y retrouvèrent l’écho de leur âme : ce mélange d’abnégation orgueilleuse, de doute et de fureur, de désenchantement et de foi.
Le texte de l’Aspirant Zirnheld exprime en effet aussi parfaitement que possible l’esprit parachutiste.
Et, près d’un demi-siècle plus tard, dans un monde et un environnement différents il n’y a rien à y changer".

Alors aujourd'hui, désemparé, ayant affaire à un État de non droit, ne sachant plus quoi faire, ayant compris que la corruption a atteint un point inimaginable dans ce soit-disant pays des droits de l'homme, les élus, les partis politiques de tous bords et surtout les médias, alertés en vain pendant 4 ans, refusant de réagir :

Patrice Hénin a ré-écrit cette prière, pour exhorter les parachutistes des Forces Spéciales, de défiler drapeau en berne le 14 juillet 2010, si Sarkozy est toujours en fonction, puisque la République n'est plus...

afin que sa mère, qui a partagé aux côtés de son mari les angoisses des guerres passées, puisse encore aimer la France. Fille de chef de gare, elle a vu les mains qui s'agitaient des trains de l'horreur.

Patrice Hénin est atteint d'un grave emphysème,
il perd ses forces petit à petit par manque d'oxygène.
Il avait passé son brevet de parachutiste pré-militaire en 1967, juste pour savoir s'il était capable de franchir une porte déjà ouverte.
Il est maintenant un pré-grabataire, mais doit encore lutter.

Lorsqu'il n'aura plus assez d'air, en toute logique, il n'aura pas besoin de parachute.
Mais justice doit être rendue, à lui et sa mère.

Le droit a été inventé pour remplacer la loi du plus fort, l'épée.
Aujourd'hui, l'argent a remplacé le fer.
1789 et l'abolition des lettres de cachet, des privilèges est à refaire.

Avant de sauter comme son père le fit, sachez qu'il n'y a plus de France reconnaissante, Marianne est violée chaque jour.

Parachutistes, vous tombez de haut, en apprenant tout ceci.
Vous ne pouviez pas imaginer qu'il y a des voleurs qui volent, ces fous, de plus en plus bas dans la bassesse.

Gardes Républicains, ne rendez plus les honneurs, cette république est une horreur.

Paras en guerre, pensez à vos femmes et enfants, qui eux aussi, voudront peut-être continuer à aimer la France.
Le 14 juillet 2010, défilez drapeaux en berne, parce que notre République, pillée par les riches et puissants, n'est plus qu'un butin.


MA PRIÈRE AUX PARAS

Je m'adresse à vous, paras,
Car vous seul pouvez exiger
Ce que je ne peux obtenir de moi seul.

Rendez-nous, soldats, ce qui nous reste,
Rendez-nous ce qui ne se demande jamais.

Je ne vous demande pas le repos
Ni la tranquillité,
Ni celle de l'âme ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni même la santé.
Tout ça, soldats, j'en manque tellement
Que je ne veux plus le savoir.

Rendez-nous, officiers, ce qu'il nous reste,
Rendez-nous ce que l'on nous refuse.

J'ai l'insécurité et l'inquiétude,
J'ai la tourmente et la bagarre,
Et que vous les partagiez, paras,
Définitivement.

Que je sois sûr de vous avoir toujours,
Car je n'aurai pas toujours la rage
De toujours l'exiger.

Rendez-nous, hommes d'honneur, de ceux qui restent,
Rendez-nous ce que d'autres nous refusent.

Mais donnez-nous aussi la justice
Par la force et la loi.

Car vous seul pouvez
Ce que je ne peux obtenir de moi seul.


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DERNIÈRE MINUTE : "QUI OSE GAGNE"
Le journal Internet "Le Post" a osé publier ma prière aux parachutistes :
http://www.lepost.fr/article/2010/07/08/2144953_sarkozy-vole-les-pension-de-veuves-de-guerre-au-profit-d-un-homme-de-bouygues.html


Au suivant, visitez le "forum des Forces Spéciales", sous-forum "Unités françaises"

Ségolène Royal vient de m'envoyer une lettre d'encouragement, je compte la publier. Mais pas de chèque dans l'enveloppe, juste "... j'espère que votre combat pourra un jour aboutir...". Mais pourquoi son avocat jean-Pierre Mignard, informé depuis 2007, ne me contacte-t-il pas ?
La situation exige des actes, immédiats, pas des mots.
ooooOoooo