vendredi 23 septembre 2011

025 21_Septembre_2011 Révoltez-vous, bande d'i...ndignés.

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Je n'ai qu'un reproche à faire aux "Indignés", c'est leur nom.
Je préfère les "révoltés", comme moi, qui ne suis pas simplement indigné, mieux, les "insurgés".
Ils utilisent la force contre le peuple en colère...
OR :

DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN (révision 1793, 1ère République) :

Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat la règle de ses devoirs ; le législateur l'objet de sa mission. - En conséquence, il proclame, en présence de l'Etre suprême, la déclaration suivante des droits de l'homme et du citoyen.

Article 7. - Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. - La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme.
Article 9. - La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent
Article 11. - Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique ; celui contre lequel on voudrait l'exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force.
Article 25. - La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable
Article 27. - Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres.
Alors, messieurs robotcops de la police, divisez-vous immédiatement en 2 camps, et agissez dès maintenant en fonction de la Constitution toujours en vigueur, au lieu de vous réfugier dans votre "devoir de réserve" qui est devenu ni plus ni moins que votre "droit" de vous prendre pour des super-puissants (comme des membres de la Wehrmacht, ou des SS)
 :
- d'un côté, ceux qui respectent la Constitution et ses lois, qui sont capables de lire (ci-dessus) donc qui méritent de disposer d'une arme qui peut tuer, et d'être crus sur parole, assermentés
- d'un autre côté, ceux qui utilisent ces armes et privilèges contre la population et qui mentent, sans même savoir où cela va les mener, juste s'amuser à jouer des gros bras, pour l'instant.
Faites le vite, parce que lorsque les indignés, alarmés, désespérés, seront des insurgés armés (une révolution est impossible jusqu'à ce qu'elle soit inéluctable, nous y sommes), ils ne pourront pas faire la différence entre les deux camps : vous avez le même uniforme !
La Constitution actuelle leur ordonnera, par devoir, de vous tuer d'abord, de faire le tri ensuite.
Comme en Tunisie : ceux qui resteront, et ceux qui se réfugieront à Lampedusa.

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Il n'y a qu'une solution devant la force stupide. Stupide parce que rien ne justifie l'intervention de la police. Ah ! Si :

COPIE - COLLE :
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MEDIA CENTER DE PARIS

Mercredi 21 Septembre 2011 – 22h

18h, les Indignés de la Marcha Bruselas, qui regroupe différentes marches espagnoles et française, ont quitté Bercy en direction de Notre-Dame, dans le respect du code de la route, sur le trottoir. Il ne s'agissait pas d'une manifestation, juste d'un déplacement vers un autre lieu. Rappelons que ces marcheurs ont déjà parcouru des milliers de kilomètres en France sans rencontrer le moindre souci.

Pendant ce temps à Notre Dame, trois camions de police et un autobus les attendaient.

La marche vers Notre-Dame se déroula dans le calme, sous les regards surpris des passants. Pas de police à l'horizon. Au passage devant le Ministère des Finances, les gardes ont précipitamment fermé les portes d'entrées.

Bien que nous avions fait un appel à la presse à Notre-Dame, au vue des circonstances d'accueil plus que probable, et ayant toujours à l'esprit les bavures du 19 septembre dernier, les marcheurs décidèrent de tenir leur assemblée devant la Bourse.

Les Indignés se sont assis par terre devant le bâtiment de France Presse juste à côté de la Bourse. Très vite des gendarmes sont arrivés sur place et les ont encerclés. Les Indignés ont néanmoins débuté leur assemblée, en ignorant le large dispositif policier qui les entourait. De plus en plus de policiers sont arrivés, mais aussi des citoyens équipés des caméras, ce qui a permis à nos compagnons de mettre en place un streaming pour diffuser ce qui se passait en direct.

D'abord, une première personne a été soumise à contrôle d'identité, le motif qui lui a été donné par l'agent : "C'est une manifestation illégale". Les Indignés sur place se sont mis à résister pacifiquement demandant la libération de leur compagnon. Par la suite, les gendarmes se sont mis à arrêter tous les gens encerclés. Les premiers groupes ont été emmenés par camion alors que 30 personnes sont restées assises sur la place pendant que les forces de l'ordre préparaient l'autobus.

Très rapidement toutes les personnes encerclées ont été arrêtées, parfois avec violence comme nous avons pu le constater via le streaming. Elles ont été emmenées vers une destination inconnue.

Une fois l'autobus rempli, les forces de l'ordre ont quitté la place de la Bourse, où se trouvaient encore des Indignés qui se sont concertés pour décider des actions futures.

Pendant ce temps là, au Media Center de Paris, nous nous informions. Voici les conclusions de notre enquête :

1. Les indignés se sont fait arrêter par une brigade spéciale, apparemment celle qui s'occupe de la sécurité du territoire.

Nous rappelons que le mouvement des Indignés est un mouvement pacifiste qui depuis Mai dernier a organisé de nombreuses manifestations et assemblées populaires à Paris sans qu'il n'y ait ni dégâts, ni vandalisme ni violence de leur part.

2. On leur reproche de ne pas avoir respecté deux lois : la loi contre le port du voile et une nouvelle loi datant d'il y à trois jours qui interdit au gens de s'asseoir pour prier dans les lieux publics.

Les masques utilisés par certains Indignés ne sont représentatifs d'aucune religion, il s'agit de déguisement! Les Indignés ne prient pas, ils s'assoient sur les places pour parler et échanger des idées!

3. La centaine de personnes arrêtées ont été emmenées aux commissariats des 18ème et 19ème arrondissements.

Merci à tous les Officiers de Police Judiciaire du Sud de Paris qui se sont manifestés contre de ces mesures disproportionnées face à des personnes et citoyens pacifistes.

4. La Ministère des affaires étrangères espagnoles est intervenu aujourd'hui pour demander des explications sur le traitement réservé à ses citoyens en France.

On nous a informé d'un blessé. Les pompiers ont été empêchés d'intervenir par les forces de l'ordre, il n'a donc pas été secouru.


Littéralement,
Badi Baltazar
http://paper.li/~/publisher/521420
Si vous cliquez sur le lien suivant, ne cliquez pas sur l'article du même nom que celui-ci, vous l'avez lu :
http://paper.li/f-1309769690?utm_source=subscription



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